Comme explicité ci-dessus, le fonds d’archives d’Herbert Speyer contient des documents qui se trouvaient au domicile d’Herbert Speyer lors des spoliations nazies durant la Seconde Guerre mondiale : il s’agit des documents qui n’ont pas été détruits par Madame Dupon-Godart, secrétaire d’Herbert Speyer. Les documents composant ce fonds d’archive semblent être en lien avec sa vie professionnelle et ses diverses activités. Il s’agit majoritairement de documents écrits : de la correspondance, des discours et autres types de textes dactylographiés, des documents parlementaires, des notes manuscrites ou encore des articles de presse. Toutefois, ce fonds d’archives comprend également des documents d’autres natures telles qu’une carte ou des bons aux porteurs.
Ces documents sont répartis dans 16 fardes lorsqu’ils reviennent de Russie. Celles-ci semblent respecter l’ordre dans lequel les documents ont été transférés après la guerre. Il ne semble en tout cas pas y avoir de trace de classement ni d’Hebert Speyer (excepté des feuilles pliées qui devaient servir de page de garde et qui ont été retirées du fonds) ni des nazis. Dès lors, il semblerait que les archivistes soviétiques aient simplement reconditionné les documents dans des fardes – ils ont numéroté chaque document (dans le coin haut droit) en recommençant la numérotation à 1 à chaque farde – sans les reclasser. En effet, les fardes reprennent des documents portant sur une même thématique – excepté la farde 5, voir ci-dessous –, mais aucun classement spécifique n’a été réalisé : les documents ne sont pas mis dans l’ordre chronologique ni par type de document. Il faut également noter que la quantité des documents dans chacune des fardes est variable et que la numérotation des fardes n’est pas forcément liée aux thématiques(10).
- Voir annexe 1 et 2. (dans l'Instrument de recherche disponible pour téléchargement sur la barre de navigation de droite)