Lamalmaison, le 15 août 1815 - Moulin-Battin (France), le 9 décembre 1870
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement
Buzet, le 9 septembre 1809 - le 26 février 1871
Pharmacien
Huy, le 4 mai 1796 - le 10 mai 1869
Docteur en médecine
Erezée, le 16 avril 1873 - Ottignies, le 10 janvier 1956
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement (ULB, 1897), Docteur spécial en sciences médico-chirurgicales (ULB, 1904)
Bruxelles, 1805 - Bruxelles, le 18 décembre 1849
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement (Ecole de médecine de Bruxelles)
Ixelles, le 26 août 1850 - Bruxelles, le 15 juillet 1945
Docteur en médecine (ULB, 1874), docteur agrégé (ULB, 1876)
Saint-Vaast, le 24 mars 1846 - Uccle, le 25 juin 1913
Docteur en médecine (1871)
Marchienne-au-Pont, le 23 septembre 1885 -1956
Médecin
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1883), en médecine (ULB, 1886) et agrégé en 1890.
Bruxelles, le 3 septembre 1873 - Bruxelles, le 13 octobre 1968
Pharmacien (1897), docteur en sciences chimiques, docteur en sciences pharmaceutiques (1903)
Schaerbeek, le 1er juin 1906 - Watermael-Boitsfort, le 24 août 1991
Docteur en médecine (1930)
Tamines, le 10 septembre 1929 - Uccle, le 24 juillet 2010
Docteur en Médecine à l'ULB (1956) ; brevet de spécialiste en radiodiagnostic (1959)
Reims, le 25 janvier 1900 - 1979
Docteur en médecine (1926)
Wavre, le 15 février 1922 - Bruxelles, le 17 mai 2014.
Anvers, le 12 février 1891 - Bruxelles, le 20 octobre 1972
Docteur en médecine (1921), Docteur en sciences psychiatriques (1931)
Docteur en sciences pédagogiques (Bruxelles), licence d'orientation et sélection professionnelle (Liège)
Laeken, le 3 janvier 1878 - Bruxelles, le 26 novembre 1958
Tobie Jonckheere obtient son diplôme d'instituteur à l'Ecole normale Charles Buls de la Ville de Bruxelles. Il fait ensuite un passage aux universités d'Iéna, de Giessens et d'Amsterdam. En 1919, l'Université libre de Bruxelles ouvre l'Ecole de Pédagogie où Tobie est nommé titulaire provisoire de certains cours.
Recogne, le 12 février 1879 - Bruxelles, le 30 juillet 1959
Docteur en droit, (1902), docteur en philosophie et lettres (groupe de l'histoire) (1903), docteur spécial en histoire (1907) de l'Université libre de Bruxelles.
Malines, le 15 avril 1867 - Ixelles, le 18 janvier 1959
Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (Ulb,1892) ; docteur spécial en sciences médicales (1897).
Médecin pédiatre, il participera à la fondation de l'École de Pédagogie.
Schaerbeek, le 24 juin 1925 - 1988
Diplôme de régente scientifique (1945), licenciée en sciences psychologiques de l'Ecole des sciences de l'éducation (ULB, 1953), docteur en sciences psychologiques (ULB, 1959)
Balanod (Jura), le 18 juillet 1912 - Viriat (Ain), le 29 septembre 1988
Agrégation de Mathématiques à la Faculté des Sciences de Lyon (1936), Licence de Psychologie (1945).
En 1959, il prend la direction du laboratoire de Psychologie de l'Université libre de Bruxelles
Diplômé en psychologie industrielle (ULB, 1964)
La Haye, le 19 septembre 1916 - Bruxelles, le 28 août 1980
Psychologue clinicien. Certificat de pédagogie (1938), diplôme spécial de psychologie appliquée aux consultations pour enfants (1938) et diplôme général d'études pédagogiques (1939), docteur en philosophie de l'Université de Genève (1941).
De retour en Belgique en 1945, il devient assistant du professeur Nyssen à l'Ecole de pédagogie de l'Université libre de Bruxelles.
Saint-Josse-ten-Noode, le 25 décembre 1853 - [Bruxelles], le 11 avril 1909
Il effectue ses études médicales à l’Université Libre de Bruxelles où il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1877. Son diplôme acquis, il se rend à Leipzig et entreprend des études de physiologie au laboratoire de Karl Ludwig. Par la suite, il se rend à Vienne et se penche plus particulièrement sur la médecine générale. De retour en Belgique, en 1879, il est reçu Docteur agrégé de la Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles après la soutenance d’une thèse intitulée Etude sur les injections intra-utérines pendant et en-dehors de l’état puerpéral. En 1880, il est nommé suppléant pour le cours théorique des accouchements obtient le titre de Professeur en 1885. Un an plus tard, il devient chef de service de la maternité. En 1892, il est nommé Professeur ordinaire et remplit la fonction de Recteur pour l’année académique 1905 – 1906. Voir : A.U.L.B., Dossier administratif d’Edouard Kufferath ; Colard, Armand, « Edouard Kufferath », La biographie nationale des sciences, des lettres et beaux-arts de Belgique, 1967, vol. XXXIV, pp.503-506; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.441.
Bruxelles, 10 août 1846 - 9 septembre 1925.
Docteur en droit (ULB, 1868) et en sciences politiques et administratives (ULB, 1870).
Homme politique et professeur d'histoire des religions à l'Université libre de Bruxelles.
Bruxelles, 2 mars 1878 - 10 février 1957.
Docteur en médecine (ULB, 1902) et docteur en sciences médico-chirurgicales (ULB, 1909)
Médecin légiste à partir de 1902, organise pour ses étudiants des cours pratiques (des autopsies médico-légales)
Il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1871. Cette étape franchie, il est attaché en tant qu’aide de la clinique chirurgicale du Professeur Louis Deroubaix. Par la suite, il se rend à l’étranger et réalise, au sein du laboratoire de Karl Ludwig, une thèse intitulée Expériences sur la circulation du sang dans des organes isolés. Introduction à une étude sur les effets des substances toxiques par la méthode des circulations artificielles. En défendant sa thèse devant la Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles en 1873, il reçoit le titre de Docteur agrégé. Il débute alors sa carrière d’enseignement en tant que préparateur du cours de physiologie de Gottlieb Gluge et est nommé Professeur extraordinaire la même année. Successeur de Gottlieb Gluge, il enseigne la physiologie humaine de 1873 à 1877 et la physiologie ainsi que l’embryologie de 1877 à 1907. En 1879, il obtient le grade de Professeur ordinaire et est appelé aux fonctions de Président de la Faculté de médecine de 1889 à 1891. Militant pour le développement des laboratoires et des instituts scientifiques, il prend la direction de l’Institut de physiologie universitaire ainsi que celui de Solvay dès leurs créations, en 1894, jusqu’en 1907. Durant la Première Guerre mondiale, il assume la direction de l’Université et devient membre permanent du Conseil d’administration de l’Université en 1918 avant d’en prendre la présidence des années 1918 à 1924. En 1924, il démissionne de ses fonctions. Voir : A.U.L.B., Dossier administratif de Paul Héger ; Demoor, Jean, Paul Héger. 1846-1925, Bruxelles, 1935 ; Slosse, Auguste, Paul Héger. 1846-1925, Bruxelles, ULB, 1928; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.439.
Londres, 7 octobre 1870 - 14 mars 1942
Docteur en droit, en sciences politiques et administratives (ULB, 1898).
Président de la Fondation Cassel (CEMUBAC), sénateur libéral, membre du Conseil Colonial. Nommé professeur extraordinaire à la Faculté de Droit (1910) et principal promoteur des thématiques coloniales.
Bruxelles, le 29 août 1890 - Bruxelles, le 5 mars 1980
Docteur en droit (1914) ; Docteur spécial en droit international privé (1926)
Le Havre, 15 février 1855 - Bruxelles, 14 novembre 1932
Ingénieur, journaliste, écrivain et critique d'art. Diplômé en génie civile de l'Ecole polytechnique (Université de Bruxelles, 1878)
Mulheim s/Rhin, le 28 juillet 1857 - Uccle, le 1er août 1910
André Jaumotte est né à Jambes le 8 décembre 1919, fils de Jules Jaumotte (1887 – 1940) et de Maria Braibant (1886 – 1970).
Après de brillantes études humanitaires à l’Athénée de Saint-Gilles, André Jaumotte intègre l’Université Libre de Bruxelles à la rentrée académique 1938-1939. Après avoir complété sa deuxième candidature en ingénierie civile, il décide, à la rentrée 1941, de se spécialiser dans la section mécanique et électricité. Cependant, dans le contexte de guerre, l’ULB suspend les cours dès novembre 1941. Afin de ne pas interrompre son apprentissage, André Jaumotte poursuit ses études en mécanique auprès d’Edouard Bogaert, professeur titulaire à l’ULB, qui lui dispense des leçons à domicile. En complément à ces cours particuliers, il suit les cours de la ville de Bruxelles. Durant cette période, il engrange une première expérience pédagogique en dispensant lui-même des cours « clandestins » de thermodynamique chimique. En 1943,André Jaumotte obtient le diplôme d’ingénieur civil mécanicien et électricien avec Grande Distinction auprès de Jury Central. L’examen a lieu devant un jury interuniversitaire réuni dans les locaux de l’Université de Gand, où les étudiants de Bruxelles sont accueillis.
À la réouverture de l’Université Libre de Bruxelles, au début de l’année académique 1945-1946, André Jaumotte est nommé assistant pour deux ans auprès de la Faculté de Polytechnique. Cependant, dès février 1946, il dispense les cours du Professeur Bogaert, alors en incapacité. Il enseigne notamment les matières centrées sur la question des turbomachines. En 1947, suite au décès du Professeur Bogaert, André Jaumotte est nommé chargé de cours. Il consacre son enseignement à la question des turbomachines.
Par la suite, André Jaumotte prend la direction de l’Institut de Mécanique appliquée de 1958 à 1986, ainsi que celui d’Aéronautique de 1953 à 1986. En parallèle, il remplit la fonction de Secrétaire de l’Académie des Sciences de 1956 à 1959 avant d’être élu Doyen en 1959, fonction qu’il exercera jusqu’en 1962. Au sein de la Faculté des Sciences, les activités scientifiques du Professeur Jaumotte se concentrent notamment sur les problèmes variés de mécanique des fluides et de mécanique des solides liés à la conception et au fonctionnement des machines énergétiques. Parmi ses nombreux thèmes de recherche, citons : le décollement tournant dans les machines axiales, la déformation et les vibrations des aubages et turbines, les questions relatives au niveau sonore dans le fonctionnement des turbomachines ou encore les questions liées à la circulation du modérateur dans les réacteurs nucléaires. Ces diverses recherches reconnues par le monde scientifique international lui apportent de nombreuses nominations dans des associations internationales. Elles lui valent notamment d’être élu membre correspondant de la Classe des Sciences de l’Académie Royale de Belgique en 1966 et membre titulaire en 1982. Il est élu membre honoraire de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer de Belgique en 1973. Il participe également à la création, en 1988, de la Belgian Academy Council for Applied Sciences dont il occupe la coprésidence.
Sa carrière académique prend un tournant décisif dans le cadre des événements de « mai 1968 » qui secouent l’Université Libre de Bruxelles et son administration. André Jaumotte est élu Recteur dans ce climat particulièrement agité. Une fois élu, il participe à la mise en oeuvre des réformes de la gouvernance universitaire voulues par les contestataires. Il est réélu dans la fonction avant de la quitter en 1974 pour assumer la présidence du Conseil d’administration de l’Université. Il est réélu annuellement à cette fonction jusqu’en 1981. De cette date à 1988, il assure la Présidence du Conseil de gestion de l’hôpital académique situé sur le site d’Erasme à Anderlecht. Au terme de ce mandat, l’Université le charge de la Présidence de ses actions de coopération au développement.
Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (1986), le Baron Jaumotte fut également élevé au grade de Docteur Honoris Causa de la Vrije Universiteit Brussel (1976), de l’Université Laval à Québec (1986), de l’Université de Cluj en Roumanie (1993) ainsi que de l’Université Polytechnique de Bucarest en Roumanie (1997).
Aussi, en parallèle à ses activités académiques, André Jaumotte fut particulièrement actif dans le domaine industriel. Suivant le principe de la collaboration entre les industries et l’Université, André Jaumotte a exercé des fonctions diverses dans le champ industriel, mais 9
toujours en lien avec ses recherches ; dans ce cadre, il milita pour l’affirmation de la recherche appliquée ainsi qu’une collaboration plus étroite avec le monde industriel. Parmi ses principales fonctions en dehors de l’Université, citons la Présidence honoraire de l’Union Chimique Belge de 1980 à 1990, la Présidence honoraire de de l’Association Vinçotte Nucléaire de 1981 à 2002 ainsi que la Vice-Présidence honoraire de la Belgo-nucléaire de 1983 à 1995.
A partir des années 2000, au terme d’une vie scientifique et professionnelle particulièrement remplie, André Jaumotte consacre son temps à de nombreuses oeuvres scientifiques dont la Fondation Jaumotte-Dumoulin qu’il crée en 1994. Il participe aussi à de nombreux comités scientifiques, notamment au sein de la Commission de la Biographie nationale dont il occupe la vice-présidence et pour laquelle il rédige une importante collection de notices biographiques.
Le Baron André Jaumotte est décédé à Uccle le 18 décembre 2016.
Licencié en philologie classique (1944, ULg)
Reims, 30 novembre 1912 - 2010
Licencié en théologie à Reims (1929-1935) puis à Rome (1937) ; licencié en sciences bibliques et orientales (Rome, 1939)
Licencié en philologie classique (ULB, Jury central, 1942), docteur en philosophie et lettres (1949)
Charleroi, 18 avril 1917 - Watermael-Boitsfort, 9 décembre 1991
Licencie en philologie classique (1939), puis en archéologie et histoire de l'art (1941)
Havelange, le 6 juillet 1867 - Bruxelles, le 4 février 1950
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1892), docteur spécial en géométrie supérieure (ULB, 1893)
Bruxelles, 11 avril 1868 - 15 juillet 1936.
Docteur en Sciences physiques et mathématiques (ULB, 1889).
Astronome.
Ixelles, le 8 juillet 1880 - Ixelles, le 16 septembre 1965
Ingénieur agricole (Gembloux, 1900). Pendant vingt ans, il enseigne la botanique à l'Institut supérieur d'agronomie et de médecine vétérinaire à Buenos Aires. En 1925, il rentre à Bruxelles pour succéder à Jean Massart dans l'enseignement.
Docteur en philosophie et lettres (1998).
Professeur d'histoire contemporaine
18 janvier 1937 - 4 août 2012
Ingénieur civil mécanicien et électricien, spécialité physique (1959) ; Docteur en Sciences appliquées (1967)
Malines, le 6 octobre 1904 - Uccle, le 27 mars 1988
Ingénieur civil des mines (ULB, 1926)
Chef de cabinet de Kronacker, professeur de chimie industrielle à l'Université libre de Bruxelles
Ixelles, 15 novembre 1932 - Belmont (Bas Rhin, France) le 30 mai 2022
Ingénieur civil mécanicien et électricien (ULB, 1954), docteur en sciences appliquées (ULB, 1960)
Candidat ingénieur civil (ULB, 1940) ; Ingénieur civil mécanicien et électricien au Jury central (1943)
Saint-Gilles, le 1 janvier 1889 - Ixelles, le 27 février 1947
Ingénieur civil des mines, candidat en sciences physiques et mathématiques
Bruxelles, 4 juin 1898 - Boisfort, 22 mai 1965.
Ingénieur civil des mines (ULB, 1921), physicien et mathématicien (Paris)
Après des humanités gréco-latines à l’Athénée de Saint-Gilles, Frans van den Dungen envisage de poursuivre son apprentissage à l’Université libre de Bruxelles. L’occupation allemande de la Belgique durant la Première Guerre mondiale ayant entrainé la fermeture de toutes les universités du pays, il doit reporter ce projet. C’est à l’Athénée de Saint-Gilles qu’il entame dès lors un enseignement postscolaire, certes de caractère universitaire, mais néanmoins clandestin. En effet, différents professeurs universitaires empêchés sont accueillis dans cet établissement secondaire pour y dispenser leur enseignement. C’est notamment le cas du physicien et mathématicien Théophile de Donder , dont l’influence sur le jeune étudiant qui prépare son examen d’entrée en Polytechnique sera déterminante . La guerre terminée, Frans van den Dungen obtient finalement son diplôme d’ingénieur civil des mines à l’Université libre de Bruxelles en octobre 1921. Deux ans plus tard, en juillet 1923, il est désigné assistant pour les « Exercices pratiques des cours de mathématiques et de mécanique » au sein de la Faculté des Sciences appliquées. Suppléant d’Edouard Bogaert pour le cours de « Mécanique rationnelle » en janvier 1925, il reprend la charge de ce cours quelques mois de plus tard parallèlement à celui d’« Exercice de rédaction » et de « Techniques de vibrations ». C’est en juillet 1926 que Frans van den Dungen obtient la titularisation du cours de « Mécanique rationnelle » dispensé aux élèves de première et seconde candidatures à la Faculté des Sciences appliquées. Nommé à l’ordinariat en juin 1927, il est désigné, quatre mois plus tard, directeur du Musée de Cinématique et de Mécanique rationnelle. À l’automne 1928, il entame un mandat de trois ans comme secrétaire de la Faculté des Sciences appliquées. Désigné titulaire du cours d’« Electro-acoustique » en juillet 1930, il prend en charge la direction du laboratoire qui y est associé trois mois plus tard.
Jouissant de la confiance de ses pairs, Frans van den Dungen accède à la présidence de la Faculté des Sciences appliquées en octobre 1933, et ce pour trois années. Il est, en outre, nommé cette année-là titulaire provisoire du cours d’ « Organisation de l’apprentissage mécanique ». En 1935, il devient titulaire du cours d’hydraulique ainsi que vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Appelé pour assurer la suppléance de Jean Bosquet pour le cours d’« Acoustique et travaux pratiques d’Acoustique », il obtient la titularisation du cours de « Technique de vibrations » en 1936, puis, en 1937, du cours de « Compléments de mécanique analytique » et de « Technique des vibrations ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, van den Dungen prend la direction du « Séminaire de mécanique analytique » et succède, en juillet 1938, à Albert Dustin au rectorat de l’Université.
Frans van den Dungen est mobilisé en octobre 1939 et Edouard Bogaert assure le poste de recteur faisant-fonction durant son absence. À son retour, en juin 1940, il lui incombe la lourde tâche de diriger l’Université au sein d’un pays désormais occupé. Malgré un avenir incertain et les difficultés du quotidien, les autorités universitaires décident de rouvrir les portes de l’institution en septembre 1940. Le recteur perçoit néanmoins rapidement le dessein allemand quant au devenir de l’Université. Les occupants, jugeant l’institution trop libérale, francophone et indépendante, souhaitent en effet procéder à sa germanisation forcée. Le 24 novembre 1941, dans l’incapacité de maintenir la liberté d’enseignement face à l’administration du Reich, le Conseil d’Administration de l’Université décide, à l’unanimité, de suspendre définitivement les cours . Frans van den Dungen, comme d’autres professeurs universitaires, organise dès lors des cours clandestins et ce, malgré lle risque des représailles de la part des forces d’occupation .
À la libération, Frans van den Dungen reprend ses fonctions professorales tout en étant nommé Haut-Commissaire à la Recherche scientifique. Nommé également directeur de l’Institut de physique appliquée à l’automne 1947, il assume, les années suivantes, diverses charges de cours, notamment d’aérodynamique, de graphostatique, d’élasticité ou encore de mécanique analytique et de physique anatomique . Conjointement, il se voit confier la direction du Service de Physique appliquée de l’Institut de Physique à partir de 1956, du Laboratoire de radioélectricité, d’acoustique et d’électroacoustique entre 1959 et 1960 et de l’Institut des télécommunications et d’acoustique entre 1960 et 1964. Vice-président de la Faculté des Sciences appliquées entre 1959 et 1960, il est également délégué du Conseil d’Administration aux séances du Bureau de l’Université à partir de 1962. Frans van den Dungen décède le 22 mai 1965 et ce, après une carrière universitaire de 42 années.
Namur, le 12 novembre 1875 - Bruxelles, le12 octobre 1952
Docteur en sciences naturelles (Jury central, 1900)
Ixelles, le 23 mars 1927 - le 17 septembre 2007
Ingénieur civil mécanicien et électricien (1949), Docteur en sciences appliquées (1960)
Ingénieur mécanicien électricien (1927)
Nivelles, le 25 juillet 1903 - Bruxelles, le 18 novembre 1965
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1925)