Né à Grimbergen le 7 septembre 1860 et décédé en 1927. Ecrivain et traducteur. Il est étudiant à l'Université libre de Bruxelles de 1876 à 1883, année au terme de laquelle il est reçu Docteur en droit.
Bruxelles, 1903 - 1990
Doctorat de Philosophie et Lettres à l’Université Libre de Bruxelles (1938). Chargé du cours d'histoire de la peinture.
Professeur de droit à l'Ecole royale militaire de Belgique.
Ancien officier parachutiste S.A.S. durant la seconde guerre mondiale.
Docteur en chimie (ULB, 1903).
Epouse de E. Bogaert
Genève, 4 mai 1914 - Bruxelles, 8 juillet 1995.
Docteur en chimie. Enseigne, entre autres, la chimie organique.
Ixelles, 14 janvier 1866 - 31 octobre 1944
Devient docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles en 1886.
Bruxelles, 4 mars 1950 -
Licencié en philologie germanique de l'Université libre de Bruxelles (1971). Membre fondateur de l'Université populaire de Bruxelles.
Robert Mélot naît à Bruxelles le 27 octobre 1891. Il épouse Blanche Dudicourt, une actrice française.
En 1922, il fonde la revue "Le Disque vert" avec Franz Hellens, Odilon-Jean Périer et Paul Fierens.
Il meurt le 3 juin 1956 à Rixensart.
Edmond-Désiré Picard naît le 15 décembre 1836 à Bruxelles à la rue des Minimes. Issu d’une famille bourgeoise, il est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. Son père, François-David Picard, né le 14 février 1803, est enseignant en droit à l’Université Libre de Bruxelles. Sa mère, Marie-Josèphe Moens de Roose est originaire de Flandre orientale. Elle n’enseignera jamais sa langue natale à ses enfants mais Edmond Picard se fera un fervent défenseur du bilinguisme en Belgique. Son père a des opinions anticléricales tandis que sa mère poursuit la foi traditionnelle chrétienne. Le jeune Picard adoptera lui très vite les idées anticléricales de son père. Il fait d’ailleurs ses études secondaires à l’Athénée de Bruxelles.
En 1854 et 1855, il s’embarque pour une traversée jusqu’à New York avec son frère cadet Emile. L’année suivante, exempt du service militaire par tirage au sort, Picard voyage au Chili. Il passe ensuite son examen de navigation mais il choisit finalement de s’inscrire à la faculté de droit de l’Université Libre de Bruxelles. Il y rencontre son futur adversaire juridique Charles Woeste mais aussi Paul Janson, avec qui il se lie d’amitié. Edmond Picard est diplômé de la faculté de droit en avril 1860. Il réalise ensuite un stage chez l’avocat Jules Lejeune. En mai 1864, il obtient son agrégation et fait aussi sa thèse de doctorat en droit intitulée Essai sur la certitude dans le droit naturel.
La même année, le 26 juillet 1864, il épouse Adèle Olin, qu’il avait rencontrée grâce à son frère Xavier Olin que Picard a côtoyé durant ses études. La famille Olin travaille dans l’industrie du papier et jouit d’une très bonne situation financière dont profitera Picard grâce à la dot d’Adèle Olin. Le couple aura trois fils. L’ainé, Georges, naît en 1865, le second, William, en 1868, et le cadet, Robert en 1870. Georges Picard, dont le fonds rassemble beaucoup de ses lettres, a suivi des études d’ingénierie électrique à l’Institut électrotechnique Montefiore de Liège. À Liège, il loge chez le magistrat Napoléon d’Hoffschmidt, un grand ami de son père et dont Georges fait de nombreuses fois mentions dans ses lettres. Durant ses études, il se rapproche du groupe d’artistes symbolistes liégeois et pratique la photographie, il participera d’ailleurs à l’illustration du roman de son père La Forge Roussel paru en 1884. Certaines lettres envoyées par Georges à son père font part de cette collaboration. Après ses études, il travaillera dans l’industrie de papier à Virginal que développe la famille Olin-Picard. Il épousera en 1895 Marie Amoré, fille d’un entrepreneur exilé aux Etats-Unis pour y faire fortune. De Georges, Edmond Picard aura deux petits-enfants : Olivier-David et Andrée-Anne.
Bien établi et père de trois enfants, Edmond Picard s’inscrit aisément dans la vie politique et juridique bruxelloise et travaille au Barreau. Il s’installe au 47, avenue de la Toison d’Or, dans un quartier bourgeois proche du Palais de Justice où habitent beaucoup d’avocats et membres du barreau. Cette résidence, où il reçoit tout le Bruxelles artistique et politique, est le symbole de son ascension sociale. Picard défend les idéaux socialistes et démocratiques. Porte-parole du peuple, il publie en 1866 un Manifeste des ouvriers. Nationaliste endurci, il défend, en dépit des différences linguistiques, l’existence d’une âme belge. Son nationalisme prégnant explique en partie ses pensées antisémites et racistes, véhiculées aussi par son œuvre littéraire.
En 1882, Edmond Picard est avocat de la défense dans l’affaire Peltzer, qui a été très médiatisée. Léon et Armand Peltzer assassinent un avocat à la rue de la Loi à Bruxelles. Picard perd le procès et les deux accusés écopent de la prison à perpétuité.
Edmond Picard défend aussi ses amis écrivains dans les procès pour atteinte aux bonnes mœurs. L’écrivain Camille Lemonnier est porté en justice pour sa nouvelle L’Enfant du crapaud parue en 1888 dans le Gil Blas et en 1893 pour la nouvelle L’homme qui tuait des femmes. L’avocat plaide à chaque fois en faveur de la liberté artistique.
S’illustrant autant dans la justice et la politique nationale et internationale, Picard est élu au poste de sénateur et accède ensuite au statut de bâtonnier en 1898.
En parallèle de sa carrière professionnelle judiciaire, Edmond Picard mène aussi une vie littéraire et culturelle. Il débute dans le monde des lettres par la poésie et il reçoit le soutien de l’écrivain Charles Potvin. Ses œuvres ont alors pour but de transmettre ses idées et ses sentiments. En 1879, il publie Rêveries d’un stagiaire qui révèlent ses émotions intimes. Il écrit ensuite des ouvrages qui mettent en scène la vie judiciaire belge, tels que Paradoxe sur l’avocat en 1879, Mon oncle le jurisconsulte en 1884 et La Veillée de l’huissier en 1885. Il se distingue aussi dans le genre du théâtre avec Le Juré et la pièce Jéricho en 1902. Parti au Maroc en 1887 et au Congo en 1896, Picard publie ses récits de voyages. Il fait paraître El Moghreb al Aksa 1889 et En Congolie en 1896.
Edmond Picard se démarque surtout dans la presse littéraire et artistique belge en fondant en 1881 l’hebdomadaire L’Art moderne en collaboration avec l’avocat Octave Maus.
Cette revue souhaite promouvoir l’art en général, toutes disciplines confondues et sans mettre en avant une esthétique en particulier. Emile Verhaeren fera partie du comité de rédaction. Picard fonde également en 1882 la Revue moderne avec Max Waller mais celle-ci ne paraîtra qu’un an. En dehors de son propre journal, l’écrivain publie énormément de chroniques dans la presse en collaborant à La Liberté, à La Chronique, au Peuple, à La Belgique artistique et littéraire et La ligue artistique.
Grâce au retentissement de L’Art moderne, Picard sera très proche d’un vaste réseau d’écrivains français. Il est l’ami fidèle de Léon Cladel et il entretiendra avec sa fille Judith Cladel, aussi écrivaine, une longue relation amoureuse.
Edmond Picard fut aussi un grand animateur de la vie artistique bruxelloise de son temps. Dès sa sortie de l’université, il fréquente les ateliers d’artistes et affine son goût d’esthète défenseur de l’art moderne. Dans les années 1880, il adhère à notion d’art social qui résonne avec ses propres idéaux socialistes. En plus de sa création de L’Art moderne, qui anime le débat artistique dans la capitale belge, Picard est lui-même mécène et collectionneur. Il est un collectionneur attitré de Félicien Rops, à qui il achète La Tentation de saint Antoine en 1878. Les deux hommes entretiennent une longue relation amicale. Picard est aussi le mécène et le collectionneur d’Odilon Redon qui illustrera ses livres à partir de 1886. De plus, l’esthète crée ou participe à la promotion de centres et d’institutions artistiques. En 1893, il déménage au 51, rue Ducale et transforme sa demeure à l’avenue de la Toison d’Or en maison d’art où ont lieu des expositions et des ventes d’art. En 1906, il ouvre un centre d’art à Ostende où se tiennent des conférences, des expositions sur la littérature belge et des pièces de théâtre. Il contribue aussi à la création de la Libre Académie de Bruxelles.
En 1921, retraité, Edmond Picard se retire à Dave, près de Namur, pour y passer ses vieux jours. Il décède le 19 février 1924 à la suite d’une congestion cérébrale et est enterré au cimetière de Laeken à Bruxelles.
Dès la fondation de l'Université en 1834, une faculté était destinée à l'étude des sciences administratives et politiques. Suite à un blocage par la loi organique du 27 septembre 1835, on ajouta au titre officiel de la Faculté de droit la mention : Et des sciences politiques et administratives. En 1888, sous l'initiative de M. Van der Rest, le Conseil d'Administration examine le projet de créer une institution abordant les sciences sociales. A partir de 1897, E. Solvay s'engage à assurer l'existence de l'École.
En 1946, l'École s'associe avec l'École de Commerce Solvay afin de créer une nouvelle faculté : la Faculté des Sciences sociales et politiques.
En 2010, La Faculté prend une nouvelle orientation en donnant naissance à deux nouvelles entités facultaires : la Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) et la Faculté des Sciences sociales et politiques (FSP).
Doctorat en Histoire de l'art
En 1952, il crée le Centre Emile Bernheim, spécialisé dans les sciences de gestion, à l'Université libre de Bruxelles.
Morlanwez, 11 octobre 1887 - Liège, 21 avril 1975.
Docteur en Sciences physiques et mathématique de l'Université de Liège (1911). Elu en 1930 à l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (classe des Sciences), qu'il a dirigé en 1947.
Doctorat en sciences pharmaceutiques (Ulb, 1995)
Professeur d'histoire de l'art du XVIIIème siècle à l'Université libre de Bruxelles.
Licencie en Philologie et histoire orientales (Ulb, 1949), Docteur en philologie et histoire orientales, section Orient ancien (Ulb, 1952)
Namur, le 27 août 1843 - Bruxelles, le 14 juillet 1901
Officier du génie (Ecole militaire, 1867), Docteur en sciences physiques et mathématiques (1873)
Charleroi, le 31 décembre 1942 -
En 1964, Hervé obtient sa licence en Histoire et prépare un doctorat qu'il reçoit en 1970.
Frameries, 22 mars 1944 - Forest, 26 novembre 1996.
Licencié en philosophie et lettres, groupe Histoire (ULB, 1965)
Jean Leyder, avocat à la cour d'appel de Bruxelles et membre de l'administration coloniale, est né en 1897 à Bruxelles. Il est diplômé en philologie romane (1923) et en droit (1926) de l'Université libre de Bruxelles. De 1927 à 1929, Leyder occupe diverses fonctions dans la magistrature au Congo. Au terme de ses fonctions, il prolonge son séjour jusqu'en 1930 pour des recherches scientifiques. À son retour en Belgique, il occupe la fonction d'auxiliaire scientifique à l'Institut de Sociologie Solvay et continue de publier de nombreuses recherches sur relatives au Congo.
Recteur-adjoint de l'Université libre de Bruxelles (1970)
Luxembourg, 20 janvier 1804 - Bruxelles, 15 septembre 1877.
Docteur en philosophie et lettres et en droit.
Historien et philosophe de l'histoire luxembourgeoise.
Professeur agrégé aux facultés de Philosophie et de Droit de l'Université libre de Bruxelles (1834-1835). Domaine de prédilection: le 16e siècle (révolte des Pays-Bas contre l'absolutisme espagnol).
29 juin 1929 - 13 novembre 2019.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1952)
Sociologue et producteur. A dirigé à l'ULB le "Centre d'étude du cinéma, de la radio télévision et du théâtre" (1963-1971)
Hasselt, 10 août 1911 - Bruxelles, 2 décembre 2000
Docteur en médecine de l’Université libre de Bruxelles.
Crée à l’Institut Bordet le premier service d’oncologie médicale.
Professeur à la Faculté de médecine
Montignies sur Sambre, 20 novembre 1941 - Chamonix, 19 janvier 2018.
Licencié en sciences (ULB, 1965).
Secrétaire de l'ULB et du CA de l'Université depuis 1998, fut tour à tour chercheur, coordinateur du Bureau de programmation, adjoint du président du CA pour les problèmes financiers et trésorier de l'Université.
Chargé de cours à l'Université libre de Bruxelles, section journalisme et communication.
Historien. Professeur d'histoire des temps modernes à l'Université libre de Bruxelles.
Anvers, le 4 octobre 1904 -
Ingénieur électro-mécanicien (Ulb, 1928) et docteur en chimie-physique (Ulb, 1935).
Donne cours entre 1929 et 1941. Quitte administrativement l'ULB en 1944.
Bruxelles, 14 mai 1924 - 8 décembre 2013.
Professeur de littérature à l'Université libre de Bruxelles. Directeur du Centre d'études des avant-gardes littéraires de l'ULB.
Tournai, 6 juillet 1889 - Bruxelles, 20 février 1965
Directeur-Général de la Croix-Rouge de Belgique.
Tellin, 27 juin 1936 -
Docteur en lettres (Université de Bologne, 1959) ; docteur en philosophie et lettres (UCL, 1968)
Enseigne la langue et la littérature italiennes à l’Université Libre de Bruxelles (1974-1989).
Membre de l’Académie royale de Belgique (1997)
Acousticien.
Directeur du laboratoire d'acoustique de l'Université libre de Bruxelles.
Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950).
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Roulers, 31 mai 1870 - Bruxelles, 4 juin 1951.
Homme politique socialiste belge. Écrivain, journaliste et professeur. Fonde l’Université Nouvelle en 1894. Professeur ordinaire à l’École des sciences politiques et sociales de l’Université libre de Bruxelles et occupe la « chaire de la coopération».
Bruxelles, 15 mai 1863 - 25 novembre 1913.
Docteur en médecine (1887), docteur spécial (1893), agrégé (1894) de l'Université libre de Bruxelles.
Psychiatre.
Champion (Namur), le 1 mars 1902 - Mont-Saint-Guibert, le 25 juillet 1975.
Docteur en sciences physiques et mathématiques (Université de Liège, 1925)
Economiste.
Etterbeek, 26 mars 1946 -
Licencié en sciences économiques (ULB, 1971) ; licencié spécial en économétrie (ULB, 1974)
Glimes, 7 octobre 1926 - Braine-l'Alleud, 4 novembre 2017.
Licenciée en histoire (ULB, 1948) ; Doctorat en histoire (ULB, 1961)
Professeur honoraire de l'ULB