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Titre
Date(s)
- n.d. (Création/Production)
Niveau de description
Étendue matérielle et support
1 affiche
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Nom du producteur
Histoire administrative
Le Cercle d’Histoire de l’ULB est fondé par messieurs Frans van Kalken et Georges Smets le 20 janvier 1931. Dans ses premiers pas, le Cercle d’Histoire est une amicale dont font partie les professeurs, des anciens étudiants et des étudiants de l’université. Le CdH se distingue du CPL (Cercle Philo et Lettres) en plusieurs points : le CPL est un cercle facultaire alors que le Cercle d’Histoire est un cercle de section dont les activités sont orientées sur l’Histoire et parfois organisées avec l’aide des professeurs. Ensuite, le CPL est un cercle folklorique alors que le CdH est un cercle socio-culturel. Il n’y a donc aucune activité baptismale sous la bannière du Cercle d’Histoire.
Le premier président de cette amicale est Jean de Sturler, alors étudiant à l’Université Libre de Bruxelles. Le premier voyage organisé se déroule en 1933. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les activités sont suspendues, mais l’ancien président André Puttemans a organisé des cours clandestins.
En 1958, l’une des problématiques rapportées par de Sturler (vice-président en 1958) est l’absence d’un local régulier pour le cercle et les conférences organisées sous la bannière du Cercle d’Histoire. Cette problématique oblige le cercle à devoir trouver abri au Palais d’Egmont ou dans des salles privées comme la salle « Les Bourgmestres ». Au milieu des années 1960, le cercle organise un cours d’Allemand en vue de renforcer son apprentissage aux nouveaux étudiants en histoire.
Dans la fin des années 1960 au début des années 1970, les présidents du cercle ont de nombreux échanges quant à la reconnaissance du Cercle d’Histoire par l’Université Libre de Bruxelles. Ils mettent notamment en avant le but de l’association dans le maintien d’un contact étroit entre tous les historiens sortis de l’université, et de développer parmi eux l’esprit de corps. Les membres du cercle sont également informés sur les diverses directions de recherche de la discipline historique avec l’organisation de conférences avec des personnalités connues que les étudiants n’ont pas l’occasion d’entendre dans leur cours. Les voyages sont organisés dans le même esprit afin d’accueillir les nouveaux étudiants. Ces activités sont financées par les cotisations des membres. La reconnaissance du Cercle d’Histoire par l’université le 15 février 1971 octroi le droit au cercle d’obtenir des subsides pour organiser ses activités. A côté des activités « sérieuses », le cercle organise également des bals et banquets, ainsi que des activités à la Saint Nicolas avec les professeurs.
En outre, le cercle publie un bulletin quinquennal reprenant la bibliographie complète des mémoires et thèses soutenus en section histoire. Il comporte également la liste des prix, distinctions, bourses et résultats aux concours universitaires des diplômés de l’université. Un excellent moyen de propagande pour la qualité de l’enseignement de l’université. Parmi ses publications, on trouve à partir des années 1980 le Bulletin d’information du Cercle qui porte ensuite les noms successifs de Clio, Quid Novi, La Goulue et La Colonne depuis 1997.
Dans son histoire, le cercle a aussi développé des relations avec les autres cercles d’histoire des autres universités francophones mais également jusqu’à l’Université de Gand.
A partir des années 1980, le cercle se lance dans des activités plus folkloriques tels les Thé Dansants (T.D.) qui étaient auparavant réservés aux baptisés. Dans les années 1990, le cercle rejoint l’ACE (Association des Cercles Étudiants) permettant l’accès à la salle de la Jefke. En 2005, le cercle emménage au 131 Avenue Buyl. Un local qui permet d’organiser des « pré-TD », pré-bals, soirées thématiques, … En 2010, le Cercle d’Histoire passe du statut d’association de fait au statut d’A.S.B.L.
Nom du producteur
Histoire administrative
Le Cercle de Psychologie est né en avril-mai 1983, de la fusion du Cercle Psycho-Folklore et du Cercle Psycho-Péda (Cercle de Psychologie et de Pédagogie). En effet, l’année 1982-1983 fut une année de collaboration commune entre les deux cercles rivaux, qui amena à leur fusion.
Il s’agit d’un cercle folklorique, dit baptismal (qui organise un baptême étudiant), constitué en a.s.b.l. Ce cercle facultaire regroupe donc tous les étudiants en Psychologie. Sa couleur est le bleu.
Le CPsy organise un grand nombre d’événements ; que ces derniers soient annuels comme le baptême, sa participation à la Saint-Verhaegen ou encore le Grand Bal de Psychologie, ou plus spontanés comme des sorties culturelles variées ou des soirées dansantes, le cercle publiant également un journal portant le nom de L’Entonnoir. Dans son histoire,le Cercle de Psychologie fut à l’origine de grands événements tels que le Bal du Skieur Solitaire (qui eut plusieurs éditions), ou même encore de nos jours le Psychofest, festival organisé par le/la délégué(e) Culture du cercle, alliant art et guindaille sur le campus du Solbosch. Le CPsy fait alors appel à de nombreux musiciens et autres artistes, proposant des prestations musicales mais également du dessin ou encore de la danse, sans oublier l’aspect folklorique et festif de l’événement. Du milieu des années 1990 jusqu’au début des années 2000, nous possédons plusieurs archives affirmant que le cercle était engagé dans la réussite scolaire et le parrainage des jeunes, que ce soit en Belgique ou à l’étranger (en Inde). Le cercle a également légué des archives très intéressantes, consistant en plusieurs albums photo concernant la bleusaille et le baptême de 2001, interrogeant les pratiques de ce rite de passage si connu et faisant couler tant d’encre, encore aujourd’hui.
La guilde rattachée au CPsy est la Gens Fraternae Libidinis (GFL). Fondée en 1990 par Didier de Poorter, qui en fut le premier Senior, cette guilde comptait à ses débuts six membres, faisant partie de l’organisation. Trois années plus tard, six autres se rajoutèrent à l’organisation, montant la guilde à douze membres. Chacun d’entre eux occupe un poste déterminé, ces postes étant repris dans ce fonds, et plus précisément dans le sous-fonds consacré à la GFL. Aujourd’hui, les membres de la guilde sont plus nombreux, tournant autour de quinze membres. Cette association étudiante a pour but de favoriser l’échange et l’écoute, tout en faisant vivre la tradition des chants estudiantins et autres chants folkloriques, dans différentes sortes d’activités ayant comme principe de base l’amour du chant. L’activité la plus connue (et la plus fréquente) consiste en l’organisation de cantus. Il s’agit de soirées ritualisées, ouvertes au public, invitant hommes et femmes à chanter en chœur tout en partageant des verres de bière (ou autres boissons lors d’événements particuliers), le tout à la lueur de bougies. Le site Internet de la Gens Fraternae Libidinis indique : “À travers [ses membres], la Guilde entend ainsi défendre et mettre en pratique les valeurs prônées par l'ULB, que sont principalement la méthode de réflexion libre-exaministe, la tolérance et la liberté de pensée. Bien sûr, les cantus baignent dans une ambiance tout à fait festive et dérisionnelle où tout un chacun est libre de venir se joindre à la Guilde”.