Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1915 - 1995 (Création/Production)
Niveau de description
Étendue matérielle et support
0,35 m.l. (79 articles)
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Dates d'existence : 1901-1928
Jean Périer, fils de Gaston-Frédéric Périer et de Jeanne Thys, nait le 9 mars 1901 à Bruxelles et meurt en février 1928. Il effectue ses études secondaires à l’Athénée royal d’Ixelles où il rencontre, entre autres, Max Pierret, Robert de Geynst et Marcel Cuvelier. Il se distingue très tôt par ses productions littéraires en créant quelques revues ; La Lyre du Potache, l’Hermès et le Cénacle et en écrivant le discours d’adieu à la fin de sa rhétorique en 1918. Quelques mois plus tard, il fonde un cercle littéraire, le Cénacle et en janvier 1919, il s’inscrit en faculté de Droit à l’Université libre de Bruxelles. C’est à cette période que ses productions littéraires s’intensifient. Il collabore avec diverses revues comme La Patrie Belge, dans laquelle un de ses poèmes sera publié pour la première fois, et il fera imprimer le Combat de la Neige et du Poète en janvier 1920. Il ajoute le prénom de son grand-père paternel, Odilon, afin d’éviter toute confusion avec l’acteur homonyme et publie La Vertu et le Chant en juillet de la même année. Il entame son service militaire à Beverloo en avril 1922 et y rencontre Eric de Hauleville avec lequel il nouera une grande amitié. Cependant, son service militaire lui cause vite des problèmes de santé et, en juillet, il développe une angine puis des rhumatismes articulaires qui l’obligent à rester alité jusqu’en octobre 1922 et ne le quitteront jamais, il passera sa vie entre crises et cures. Sa maladie ne l’empêche pas de publier Notre Mère la Ville durant ses mois de convalescence. Au début de l’année 1923, il entre à La Nouvelle Revue Française, où il rencontre Marcel Arland, Jules Supervielle et d’autres passionnés de littérature. Dès cette année et jusqu’en 1926, il passera son temps à Bruxelles, Paris et au Zoute, en subissant des crises de rhumatisme. Il se voit rappelé à Berveloo en août et septembre 1924. En février 1925 a lieu la représentation de sa pièce Les Indifférents au théâtre des Marais et Odilon-Jean Périer effectue un nouveau séjour au camp de Beverloo de juin à juillet. Entre deux crises de rhumatisme, il publie le Jeu de Carte en fin d’année. Il effectue plusieurs voyages en 1926, en Italie et en France et publie Le Passage des Anges. Il se marie avec Laure Féron en septembre et repart ensuite en Italie pour revenir à Bruxelles un mois plus tard. En 1927, il passe son temps entre Bruxelles et le Zoute et publie Le Promeneur en janvier. Il effectuera ensuite une cure à Aix-la-Chapelle et publie, en collaboration avec ses amis, le Premier Livret en décembre. Odilon-Jean Périer meurt d’une péricardite rhumatismale le 22 février 1928, le jour de la publication du Deuxième Livret et quelques jours avant la naissance de son fils, Olivier-Jean Périer.
Forme parallèle du nom : Périer, Jean
Fonctions et activités :
• Élève à l’Athénée royal d’Ixelles (1911-1918)
• Étudiant en droit à l’Université Libre de Bruxelles (1919-1924)
• Docteur en droit (1924)
• Poète et écrivain
Histoire archivistique
Les archives de Odilon-Jean Périer n’ont pas été sujets à une constitution et une conservation systématiques. En effet, elles sont le fruit d’une campagne de collecte de documents et de sauvegarde, via des achats en maison de vente, d’archives en lien avec l’Université libre de Bruxelles ou contribuant à alimenter le champ de la recherche à l’université. Dès lors ce fonds est une constitution artificielle résultant de divers achats d’archives d’Odilon-Jean Périer.
Les archives de Odilon-Jean Périer ont été inventoriées durant les mois d’octobre et de novembre 2019 par Flore Levant, étudiante en Histoire. L’élaboration de cet inventaire s’est terminée le 15 novembre 2019.
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Le fonds comporte de nombreuses productions artistiques uniques, dactylographiées ou manuscrites, du poète parmi lesquels on peut trouver autant des pièces de théâtre que des poèmes personnels ou de la main de ses amis ou des textes brefs, produits sur des formats divers, pouvant aller de la simple page A4 aux feuilles volantes de petit format. On peut également y trouver sa correspondance personnelle, entrante mais surtout sortante compte tenu de l’assemblage non conventionnel de ce fonds. Y figurent donc des lettres destinées à son frère Gilbert Périer et son ami Éric de Hauleville, par exemple. Il contient également des carnets étudiants et des revues produites en collaboration avec ses amis. Une importante partie de ces documents sont accompagnés d’une copie dactylographiée. Les copies ont été ajoutées au fonds bien qu’Odilon-Jean Périer n’en soit peut-être pas l’auteur. Des ouvrages édités ainsi que son fameux jeu de carte A tous hasard, réédités en 1995 par la maison d’édition Les Silènes, complètent sa production littéraire. En plus de ses œuvres littéraires, quelques dessins de la main de l’auteur sont présents et témoignent de sa polyvalence. Une photo de sa maison au Zoute, deux affiches des Forgerons, des faireparts de décès et des hommages complètent le fonds.
Les archives récoltées contenaient des documents appartenant à Madeleine Defrenne, biographe de Odilon-Jean Périer mais également de la correspondance postérieure à la mort du poète entre ses amis. Enfin, elles contenaient également des cahiers et poèmes manuscrits de Joseph Desgenêt ainsi que de Gilbert Périer, le frère de Odilon-Jean. Ces documents ont été retirés du fonds et sont conservés au service des archives de l’Université libre de Bruxelles, ils seront inventoriés ultérieurement.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Les archives, ayant été rassemblées après la mort de Odilon-Jean Périer et venant de différentes salles de vente ont dû être réorganisées. Le classement a été effectué dans un premier temps en divisant ses productions littéraires personnelles et inédites, ses collaborations, sa correspondance, ses œuvres éditées, … Ensuite ses productions ont été séparées par genre littéraire (pièces de théâtre, poèmes, …) et puis par type de documents (manuscrit ou tapuscrit) et enfin par date de production. Les documents non datés se retrouvent à la fin de chaque liste avec le terme « s.d. ». Certains documents sans titre ont été nommés « s.t. » et sont accompagnés d’un bref descriptif. De plus, deux lettres dont les destinataires n’ont pu être identifiés sont classées sous la rubrique « destinataires inconnus ». Pour finir, une partie des archives, ayant été récoltées en salle de vente par les Archives de l’ULB, ne concerne pas directement Odilon-Jean Périer, ces documents ont donc été mis de côté et feront l’objet d’un prochain inventoriage.
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d'accès
Le fonds est en accès libre.
Conditions de reproduction
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Générer l'instrument de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Quelques documents produits par Odilon-Jean Périer sont également conservés aux Archives et Musée de la Littérature et aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Note
Flore Levant (2019)