Centre qui étudie les principaux courants de la linguistique contemporaine autour de quatre axes :
L'analyse du discours et sociolinguistique étudie le langage dans son contexte d'usage social ; L'axe morphologique et syntaxe favorise une étude poussée des structures linguistiques ; L'axe sémantique et pragmatique se concentre sur la question de l'interface entre le sens conventionnel et son usage en contexte ; L'axe langage et cognition met en lumière les corrélats cognitifs des phénomènes linguistiques en utilisant des modèles et des méthodes issues des sciences cognitives de la psychologie expérimentale et clinique
Ce centre regroupe des projets de recherche à orientation historique mais également des études de pratiques contemporaines en insérant son objet d’étude dans un contexte social et politique large. Il développe également une recherche plus appliquée portant sur la genèse, l’expérience, la communication et la réception du Cinéma et du Spectacle vivant.
Le GRAP, fondé en 2003, propose une analyse dans plusieurs domaines: urbanisme, santé, culture, social et genre.
Sous l’impulsion d’Ernest Solvay (1828-1922) incité lui-même par Walter Nernst (1864-1941), le premier conseil de physique (La théorie du rayonnement et les quanta) eut lieu en novembre 1911 à Bruxelles. Il révolutionna tant la physique quantique que ses instigateurs cherchèrent à instituer un soutien administratif solide pour pérenniser cette formule inédite de rencontre scientifique internationale. Pour ce faire, l’Institut International de Physique Solvay (IIPS), suggéré à Ernest Solvay par Robert Goldschmidt, vit le jour dans le dessein de favoriser le développement international de réunions savantes et de recherches en physique. Son but consistait tant à organiser des réunions scientifiques en petit comité regroupant d’éminents physiciens qui discuteraient des avancées dans leur spécialité qu’à offrir des subsides et des bourses. Jusqu’en 1946, l’Institut International de Physique Solvay, comme l’Institut de Physiologie ou celui de Sociologie, soutint financièrement de jeunes scientifiques belges et étrangers afin qu’ils puissent progresser dans leurs travaux. De même, Ernest Solvay souhaitait instaurer un système analogue pour la chimie. À cette fin, au moment même des discussions portant sur la fondation d’un Institut de physique, il correspondait. Néanmoins, les désaccords entre Ernest Solvay, Albin Haller et William Ramsay ne permirent pas à l’Institut International de Chimie Solvay (IICS) de voir le jour en 1913. En effet, le premier souhaitait une institution centralisatrice des savoirs au sein d’un comité scientifique international équilibré (autant de membres français, britanniques et allemands) alors que le second pensait cet institut comme une bibliothèque des savoirs regroupant la documentation mondiale dans le domaine de la chimie, à l’image de l’Office international de bibliographie (Mondaneum) de Paul Otlet (1868-1944)5 et Henri Lafontaine (1854-1943)6 — et de ce que représentait déjà l’Association Internationale des Sociétés Chimiques (AISC). Alors que l’échange épistolaire sur cette question du rôle de l’IICS s’intensifiait, la Première Guerre mondiale éclata mettant ce projet de côté jusqu’en 1920. À la sortie de la Grande Guerre, l’AISC est dissoute. Dès lors, en 1921, Ernest Solvay était libre de fonder l’IICS dans un dessein homologue à celui de l’IIPCS. Malgré l’ingérence récurrente des physiciens dans les affaires des chimistes, l’IICS tenta d’évoluer aussi indépendamment que possible de sa consoeur, l’IIPS. En 1963, en réponse à une restructuration économique — et après une prolongation de leur existence pour trente années sous les bonnes grâces des descendants d’Ernest Solvay — les Instituts retrouvent un nouveau souffle en fusionnant leurs conseils d’administration respectifs en une entité commune le 17 octobre 1963. Ainsi, ils deviennent les Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay (IIPCS). Mais, ils ne s’organisent pas pour autant de la même manière qu’aujourd’hui. En effet, en 1970, survient une nouvelle crise politique et budgétaire en Belgique. Il y eut d’une part, une récession économique qui toucha tant la recherche scientifique fédérale que les IIPCS et d’autre part, un épisode politique menant à la création de la Vrij Universiteit van Brussels (VUB). Pour pallier ces contingences politico-économiques, le directeur des IIPCS, Ilya Prigogine (1917-2003)7 et les recteurs des deux Universités désormais consoeurs — avec le soutien de Jacques-Ernest Solvay (1920-2010)8 — décidèrent, en 1970, de transformer les IIPCS en ASBL. Ceux-ci devinrent conséquemment indépendants des comptes des deux universités, bien que toujours localisés au sein de leurs bâtiments. Ainsi, l’ULB et la VUB prêtent toujours un président (Ilya Prigogine [1958 à 2003] et Marc Henneaux [1955 — ]9 depuis 2003) et un bâtiment aux IIPCS. La même année, la chaire Solvay est fondée afin de permettre aux jeunes étudiants belges d’évoluer et de se former tant à la physique qu’à la chimie dans un environnement international. Créée conjointement par les Instituts et l’ULB, elle invite deux fois par an des physiciens et des chimistes internationaux afin qu’ils partagent leurs connaissances avec de futurs physiciens et chimistes belges, favorisant, par la même, la circulation des savoirs dans ces deux branches de la science. Quant aux conseils internationaux de physique et de chimie, et ce jusqu’à ce que les Instituts fusionnent leurs administrations en 1963, ils eurent lieu tous les trois ans. Depuis, les conseils internationaux se donnent en alternance entre la physique et la chimie. Ainsi, tous les trois ans, se tient un conseil consacré soit à la physique, soit à la chimie. Il convient de souligner que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la frontière hermétique entre ces deux sciences s’est amoindrie, ce qui donne lieu parfois à des conseils conjoints (Surface Science, Austin, 1987) ou à des Conseils portant sur la physico-chimie. Parmi les pointures scientifiques présentes lors de ces événements, de nombreux prix Nobel se sont réunis pour discuter des avancées en chimie et en physique. Terminons cette brève introduction en soulignant que les conseils de physique se placent parmi les premières rencontres internationales instituées au début du XXe siècle, annonçant le début de l’internationalisation de la science et plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, sa supposée mondialisation.
L'Institut de Philosophie et de Sciences Morales n'existe plus et correspond désormais à la partie du Département de Philosophie Ethique et des Sciences des Religions de la Laïcité consacrée à la philosophie et à ·l'éthique. [2020]
L’École de Pharmacie de l’Université libre de Bruxelles débute en 1842 au sein de la Faculté de Médecine. En 1968, elle obtient son indépendance et devient l’Institut de Pharmacie. Cette indépendance ne sera officialisée qu’en 2004. En 2010, elle devient Faculté de Pharmacie. La Faculté fait partie du Pôle Santé qui regroupe les disciplines à orientation médicale.
L'École de commerce, fondée par Ernest Solvay et inaugurée le 17 octobre 1904, fait suite au Département des économies (1899). Elle devient, en 1946, un département de la Faculté des Sciences sociales et politiques. En 2008, elle change de nom et la Solvay Brussels School (née de la fusion du département d'économie et de la Solvay Business School) devient en 2010 une faculté à part entière.
Le Cercle du Libre Examen est créé le 14 janvier 1928 par un groupe d’étudiant en sciences (dont André Juliard et Lucia de Brouckère) en tant que cercle d’étude et de réflexion, afin de défendre les fondements de l’Université. Dès le début, le Cercle reçoit de nombreux encouragements de la part des étudiants et du monde académique, et Adolphe Max acceptera d’en devenir le président d’honneur. Pour susciter le débat et favoriser la prise de conscience de ses membres, le Cercle organise des conférences et des séminaires où des opinions variées et opposées se rencontrent. L’objectif étant de mettre en avant la pensée libre et l’esprit critique face au dogmatisme. Au origine du Cercle, les discussions sont davantage intellectuelles que politiques, et cherchent à définir ce qu’était pour eux le libre-examen.
C’est au cours de l’année 28/29 que la première cérémonie d’hommage à Francisco Ferrer (libre penseur espagnol) aura lieu, sous la présidence de Paul Wahl. Cet évènement deviendra par la suite un rituel du Libre Examen.
Pour les années avant la seconde guerre mondiale, le Cercle est partagé entre ceux qui veulent limiter les débats à des sujets sans controverses et mettre en avant un folklore estudiantin, et ceux qui veulent davantage de débats sérieux. En 1931, le président du Libre Examen, Léo Moulin, est arrêté en Italie fasciste pour propagande hostile, le Librex étant considéré comme une organisation subversive par le gouvernement italien. De nombreuses manifestations étudiantes auront lieu, et le recteur de l’époque ira même défendre Léo Moulin en Italie. En 1934, l’AG et le Cercle soutiennent la création d’un Comité de vigilance anti-fasciste, ce qui s’inscrit dans la politique contre le fascisme qui se développe au Librex. Le principe du libre-examen devient un principe d’engagement et de défense de la liberté de pensée. La guerre d’Espagne arrivera également au centre des préoccupations du Cercle, lorsque qu’un étudiant de l’ULB (Pierre Brachet) engagé pour la défense de la République espagnole face à Franco et la montée du fascisme mourra sur le front.
Les Cahiers du Libre Examen sont créés en 1937, avec pour objectif de donner la parole à la communauté universitaire sur des sujets thématiques d’actualité. Une autre revue sera publiée entre 1938 et 1940, Jeudi, un hebdomadaire dirigé par Jean Burgers, et qui se veut plus polémique que les Cahiers, tout en offrant plus de divertissement. En 1940, l’université ferme ses portes suite à l’occupation allemande, et plusieurs membres du Librex rejoindront la résistance, comme Jean Burgers (ancien vice-président du Cercle), qui participa à la formation du Groupe G.
Après la guerre, le Cercle reprend ses activités de débats sur des sujets d’actualité belge (question royale) et internationale (Guerre Froide, colonialisme). En 1945, le Cercle s’associe à l’AG afin de renflouer ces caisses, mais ce contrat sera rompu dans les années 50, suite à l’affaiblissement progressif de l’AG. Le Librex sera plutôt engagé contre le colonialisme, et organisera des débats sur le Congo et l’Algérie dans les années 50/60. Ce genre d’engagement lui vaudra parfois d’être jugé trop à gauche et de prendre des positions sans équivoque.
C’est également au cours des années 60 que le Cercle réforme ses statuts et change ses modalités d’adhésions. Ainsi, ses membres décident individuellement d’en faire partie, alors qu’avant, être membre d’un autre cercle impliquait de faire partie du Libre Examen. Au milieu des années 60 vient une période neutre, où les activités du Librex sont moins politisée, suite à la « motion Bruyneel » (nom du président du Cercle de Droit), qui prône la neutralité politique dans l’exercice du libre-examen.
Dans la fin des années 60 et pendant les années 70, les débats seront très internationaux, sur la Grèce, le Vietnam, le colonialisme portugais ou encore l’Apartheid. Du côté de Mai 68, le Librex ne participera pas beaucoup aux évènements, mais sera plus impliqué lors des travaux de réforme de l’université. En avril 1970 a lieu l’affaire du Cercle des Nations, un club snob qui organise alors une fête pour l’anniversaire du putsch des Colonels en Grèce, à laquelle le président du CA de l’ULB participe. Le comité du Librex participe à des actions contre le Cercle des Nations, dont l’intensité va rapidement augmenter et qui seront très violemment réprimées par la police.
Une nouvelle revue voit le jour en 1976, le Bulletin du Libre Examen. Il s’agit d’une sorte de lettre d’information destinée aux membres du Cercle, qui présente les futures conférences et initie les débats. En 2003, le Cercle réforme ses statuts et devient une asbl, condition obligatoire pour recevoir un subventionnement. Jusqu’à aujourd’hui, le Librex continue d’organiser des conférences et des activités liées à l’actualité internationale, Belge et de l’ULB.
Centre de recherche en traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues.
L'idée de fonder un institut ayant pour objet de développer l'étude du judaïsme à l'Université remonte à l'activité du Centre National des Hautes Etudes Juives, institution de recherche créée en 1959 à l’initiative de Max Gottschalk et de Marcel Marinower auprès de l'Institut de Sociologie de l'ULB. Réunis le 17 décembre 1970, des professeurs et des chercheurs attachés aux Universités de Bruxelles, de Gand et de Liège, ralliés autour de cette idée, fondèrent l'Institut universitaire d'études du judaïsme Martin Buber.
Par l'arrêté royal du 7 mars 1988, il prend le nom d'Institut d'études du judaïsme.
Ce Centre est l'Institut de recherche en sciences de gestion de l'Université libre de Bruxelles, affilié à la SBS-EM. Soutenu par la Fondation Bernheim, ses objectifs sont le développement et la promotion de la recherche scientifique avancée en Sciences de Gestion et en Économie Appliquée. Il est organisé en 8 départements thématiques de recherche : Ressources Humaines, Organisation et Économie du travail ; la Microfinance ; la Finance, Comptabilité et Fiscalité ; le Commerce International et Développement ; la Stratégie ; l'Histoire économique et financière ; le Management et l'Environnement.
L'objectif du Centre est de promouvoir l’excellence dans la recherche et l’enseignement supérieur, dans les domaines de l’économie, de l’économétrie et des statistiques.
Inauguré en 1991 sous le nom de European Center for Advanced Research in Economics (ECARE), il nait d'une initiative entre l'Institut d'Etudes européennes (IEE) de l'ULB et du Center for Economic Policy Research (CEPR). En 1999, il fusionne avec le Centre d'Economie Mathématique et d'Econométrie (CEME) et avec la collaboration avec des statisticiens de l'Institut de Statistique et de Recherche Opérationnelle (ISRO) et prendra le nom d'ECARES.
Le Centre de droit international et de sociologie appliquée au droit international, a été inauguré officiellement le 17 février 1964, comme centre de recherches à l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Les thèmes étudiés sont essentiellement le droit des conflits armés, le droit de la paix et de la sécurité internationale ainsi que la théorie critique du droit international. Depuis 2012, le Centre développe des recherches et activités liant culture populaire (cinéma, séries télévisées, musique, littérature, etc.) et droit international.
En 1993, le Centre est rattaché conjointement à la Faculté de droit et à l'Institut de Sociologie mais deviendra en janvier 2001 exclusivement un centre de la Faculté de droit.
Licencié en droit (ULB, 2000), licence spécialisée en droit international public (ULB, 2002) et licence approfondie en théories du droit (FUSL, 2006)
Le Centre de droit public est fondé en 1979 par Ganshof Van der Meersch et Jacques Velu. Depuis 2010, il accueille l’équipe d’enseignement et de recherche de l’ULB spécialisée en droit social. En 2021, il devient le Centre de droit public et social.
Fondé en 1969 par le Professeur Jacques Heenen, le Centre de droit privé de l’ULB et ses membres contribuent à la recherche, à l’enseignement et au développement du droit privé.
Sept unités de recherche se partagent différents domaines, tels l’étude des droits de la création intellectuelle et de l’innovation, économique, familial, fiscal, judiciaire, international privé et notarial.
Créé en 1959 au sein de l’Institut de Sociologie sous l’impulsion de John Gilissen, le Centre d’histoire du droit et d’ethnologie juridique porte ses études autour du droit dans une approche historique et comparée. Disparu en 1980, après l’accession à l’éméritat de John Gilissen, le centre rouvre ses portes, en 1991, cette fois en Faculté de droit. Portée par Jacques Vanderlinden, qui succède à John Gilissen, cette renaissance prend forme sous une nouvelle appellation : il s’agit du Centre de droit comparé et d’histoire du droit.
En 2001, sous la direction de Barbara Truffin, le centre devient le Centre d’histoire du droit et d’anthropologie juridique.
Les activités de recherches continuent à se développer aujourd’hui autour de l’anthropologie juridique et de l’histoire du droit.
Le Centre de Recherche Mondes Modernes et Contemporains constitue un espace de recherche pour l’étude des phénomènes et des sociétés modernes et contemporains, du "long 19ème siècle" à nos jours.
Le centre est fondé par Gilbert Hottois et Charles Susanne en 1987.
Sa mission est d’étudier les problèmes à dimension historique, éthique et philosophique suscités par le développement des sciences et des techniques de la vie et de la santé : éthique biomédicale, éthique appliquée, histoire et philosophie de la médecine, éthique environnementale, éthique des biotechnologies, neuroéthique, éthique de l’enhancement, etc.…
Le Groupe d’Histoire et de Sociologie du Communisme, créé en 1989 par José Gotovitch, propose chaque année un grand nombre d'activités, conférences, colloques, séminaires, expositions sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. En 1998, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches succèdera au Groupe.
L’Institut de Sociologie Solvay est créé en 1902 à l’initiative d’Ernest Solvay. C'est le premier institut à organiser des recherches en sciences sociales en Belgique. En 1922, suite au décès de E. Solvay, l'Institut sera rattaché à l'Université libre de Bruxelles.
L'Institut se compose d'unités de recherches spécialisées :
Atelier Genre(s) et Sexualité(s) (AGS)
Centre d'anthropologie culturelle (CAC)
Centre d'Etudes de la Coopération Internationale et du Développement (CECID)
Centre d'Etudes des Politiques et de l'Administration Publique (CEPAP)
Centre de Recherche et de Prospective en droit social (CeRP)
Centre d'Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG)
Centre de Sociologie de l'Education (CSE)
Centre de Théorie Politique (CTP)
Groupe de recherche sur les Relations ethniques, les Migrations et l'Egalité (GERME)
Groupe de Recherche sur les Acteurs Internationaux et leurs Discours (GRAID)
Groupe de Recherche sur l'Action Publique (GRAP)
Groupe de Recherche en Sociologie des Arts et des Cultures (GRESAC)
Laboratoire d'Anthropologie des Mondes Contemporains (LAMC)
Laboratoire de Méthodologie du Traitement des Données (LMTD)
Centre de recherches sur les Migrations, Espaces, Travail, Institutions, Citoyenneté, Epistémologie, Santé (METICES)
Le CReA-Patrimoine fédère l'ensemble des programmes de recherche dans les domaines de l'archéologie et du patrimoine, tant en Belgique qu'à l'étranger.
Les travaux du centre portent sur l’histoire de la musique et son langage du Moyen-âge à nos jours, qu’il s’agisse des traditions occidentales ou extra-européennes, et des cultures savantes ou populaires.
Centre de recherche interdisciplinaire, l'Atelier rassemble des chercheurs en histoire, en sociologie et en science politique travaillant sur le genre et la sexualité.
Initialement fondé en 2005 en tant qu’espace de débat et d’échange sur les études sur le genre et la sexualité au sein du paysage académique belge, à l’initiative de Cathy Herbrand, David Paternotte, Annalisa Casini et David Berliner, le centre acquiert une importante renommée tant nationale qu’internationale. L'actuel AGS poursuit cette politique de collaboration autant avec des partenaires académiques issus de l’ULB (notamment via Striges, la Structure de recherche sur le genre, l’égalité et la sexualité de la Maison des Sciences Humaines de l’ULB) comme d’autres universités (notamment via Sophia, le réseau belge des études de genre), mais aussi avec des acteurs de la société civile.
Le Groupe mène des recherches et encadre des thèses dans le domaine de la sociologie et de la culture.
En 1986, ce groupe était un séminaire de recherche interdisciplinaire (GRESA), mais, depuis 2003, sous la direction de Daniel Vander Gucht, il devient le GRESAC.
Licence en sciences sociales (ULB, 1982) ; Doctorat en sciences sociales (ULB, 1994)
Docteur en philosophie (Université de Florence, 1974) ; docteur en sociologie politique (Université de La Sapienza, Rome, 1982)
Bruxelles, 28 novembre 1862 - La Haye, 10 juin 1925
Docteur en médecine (ULB, 1887), il poursuit ses études aux universités de Leipzig, Prague et Vienne.
Chirurgien et sénateur belge. Nommé professeur de pathologie externe à l'Université libre de Bruxelles (1903-1925).
Molenbeek-Saint-jean, le 22 février 1842 - Uccle, le 9 novembre 1906
Docteur en droit (ULB, 1863) et en philosophie et lettres (ULB, 1865)
Historien médiéviste et homme politique, d'abord Conseiller provincial du Brabant puis Bourgmestre de Uccle (1900-1906)
25 septembre 1896 - 30 mars 1977.
Docteur en sciences chimiques (ULB, 1921) et en sciences physico-chimiques (ULB, 1923)
Son doctorat en poche, Jacques passe deux ans à Leipzig où il étudie la chimie physique des colloïdes, puis deux ans à Paris, au Collège de France et à l'Institut Pasteur. Dès son retour en Belgique, il enseigne à l'Université libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur la constitution moléculaire de la matière.
Enseigne la biologie de l’éducation physique et la biométrie des enfants.
Fondateur de la Ling Unversitas.
Historien, professeur et étruscologue.
Moscou, 25 janvier 1917 - Bruxelles, 28 mai 2003.
Licencié en sciences physiques et chimiques (ULB, 1939), Docteur en sciences physiques (ULB, 1941)
Physicien, chimiste et philosophe belge a reçu le prix Nobel de chimie en 1977. Directeur des Instituts internationaux de Physique et de Chimie, fondés par E. Solvay (1970-2003)
Uccle, 11 juin 1903 - Aywaille, 31 mai 1973.
Docteur en philologie classique (ULB, 1924)
Islamologue et professeur. En 1929, il ouvre son premier cours d'arabe à l'Institut des Hautes Études de Belgique. À partir de 1934, ce cours est remplacé par des enseignements d'islamologie où il traite tour à tour de l'histoire de l'hellénisme dans la pensée arabe, des enseignements des Mille et Une Nuits, de l'histoire de la polémique islamochrétienne, des caractères esthétiques de la littérature arabe et de la formation du Coran, de l'évolution urbaine des grandes villes arabes, des marchands arabes, etc. En 1949, Il ouvre un cours libre et à option à la Faculté des Lettres de l'Université libre de Bruxelles sur l'histoire des relations entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman au moyen âge. Il devient rapidement titulaire de tous les cours d'islamologie à la Section islamique de l'Institut de Philologie et d'Histoire orientales et slaves ainsi que du cours d'histoire des religions aux Facultés de Sciences humaines de l'Université libre de Bruxelles. il dirige également le Centre de l'Orient moderne (Institut de Sociologie) où il crée, en 1964, un séminaire sur la physiologie du tiers monde, le Centre pour l'étude des problèmes du monde musulman contemporain et le Centre d'Histoire des Religions.
Docteur en Histoire (Université libre de Bruxelles, 1927). Il anime et dirige les cours universitaires "clandestins" organisés à Bruxelles de 1941 à 1943. Président du Cercle d'Histoire (1932-1935). Crée en 1935 l'Association des professeurs issus de l'Université libre de Bruxelles.
Louvain, le 26 juin 1871 - Uccle, le 2 juin 1955
Docteur en philosophie et lettres (Université de Liège, 1893)
Philologue et linguiste. Professeur à l'Université de Liège et à l'Université libre de Bruxelles.
Schaerbeek, le 31 janvier 1913 - le 28 juin 2008.
Docteur en philologie romane, ULB (1962)
Historien de la littérature, spécialiste de la littérature française de la fin du XIXe siècle. Théoricien des arts du spectacle. Chargé de cours, puis professeur extraordinaire, ensuite professeur ordinaire à l'ULB (1962-1983). Bibliothécaire en chef de l'institution (1964-1983). Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises (1998).
Londres, 20 septembre 1915 - Bruxelles, 4 août 1993.
Licencié en sciences mathématiques (ULB, 1936), docteur en sciences mathématiques (ULB, 1937).
Mathématicien et philosophe des sciences. Professeur à la Faculté des Sciences de l'Université libre de Bruxelles. Chargé de l'enseignement de la topologie, de l'histoire et de la méthodologie des mathématiques.
Ostende, 12 juin 1913 - Ixelles, 6 juin 1961
Licencié en sciences chimiques (Université libre de Bruxelles, 1939) (doctorat en 1942?)
Professeur de chimie.
Bruxelles, 28 mars 1920 - 23 février 2009.
Licencié en histoire (ULB, 1941) ; Docteur en histoire (ULB, 1944)
Historien belge spécialisé en Moyen Âge, en diplomatique, en histoire rurale et en histoire de la franc-maçonnerie. Chargé des cours d'introduction à la recherche en histoire médiévale (bibliographie, documentation, techniques…), d'histoire économique du Moyen Âge et de paléographie médiévale et moderne à l'ULB
Étudiant en droit, Georges Housiaux s’engage avant la Deuxième Guerre mondiale au sein des mouvements étudiants socialistes, jusqu’à devenir président national et international des étudiants socialistes. Durant la guerre, il est à Londres, où il est actif au sein du Cabinet Gutt, alors ministre des Finances. En 1942, Housiaux met en œuvre les émissions radiophoniques belges à Léopoldville. Il siège ensuite à la Chambre des Représentants et au Sénat et est notamment chef du groupe sénatorial socialiste. En janvier 1959, il fait partie de la commission d'enquête désignée par le gouvernement Eyskens et, l’année suivante, siège à la table ronde qui précède l’indépendance du Congo. Il s’intéresse à la fois aux questions africaines et européennes. Il rejoint le groupe de travail du Conseil de l’Europe consacré à la lutte contre la pollution de l’eau. En 1969, il devient président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale.
Marcinelle, le 16 octobre 1902 - Bruxelles, septembre 1989
Ingénieur-mécanicien de l'Ecole polytechnique (ULB, 1927).
Liège, le 9 février 1889 - Ohain, 1976
Licencié en philosophie et lettres, Docteur en droit de l'Université de Liège.
Collaborateur scientifique à l'Institut de sociologie Solvay (1928), professeur de législation internationale du travail à l'Ecole d'ergologie de l'institut des Hautes Etudes de Bruxelles (1933-1940).
Liège, 24 avril 1812 - Bruxelles, 2 janvier 1896.
Docteur en droit (1832)
Walthère suit des cours au collège de France et à la Sorbonne et poursuit ses études aux universités de Liège et de Louvain et obtient son diplôme de docteur en Droit.
Fondateur du Parti libéral, il en sera le président jusqu'à sa mort.
Bruxelles, 22 mars 1929 - Kontich, 14 mai 2019
Ingénieur commercial (ULB, 1950)
Professeur honoraire à l'École de commerce Solvay de l'ULB. Président de la Fondation Bernheim. PDG de GB-Inno-BM
Etterbeek, le 4 mai 1894 - Bruxelles, le 23 août 1972.
Proclamé ingénieur civil de l'Université libre de Bruxelles en 1920, il entre au service de la Colonie la même année comme ingénieur des Ponts et Chaussées. Toute sa carrière fut principalement consacrée aux questions coloniales.
Marseille, le 25 mai 1895 - Uccle, le 1er juin 1937
Docteur en philologie classique (ULB, 1920)
Etudie l'antiquité classique, la philologie et l'archéologie. Crée la Fondation archéologique.
Atkarsk (Russie), 27 octobre 1885 - Paris, 2 août 1960.
Ingénieur du génie maritime. Licencié es Lettres (Histoire) à la Sorbonne. Licencié en droit de l'Université de Paris.