Médecin.
Genappe, 31 janvier 1804 - Saint-Josse-ten-Noode, 17 décembre 1877.
Avocat et homme politique belge.
Jean Ghilain est né le 27 décembre 1893 à Fontenoy, dans le Hainaut. Il fait des études d’ingénieur commercial à l’ULB qu’il termine en 1919. Il travaille ensuite au ministère des Affaires étrangères et pour le ministère du Travail. En 1922, il est engagé à la CITAS (Compagnie Industrielle et de Transports au Stanley Pool). Il est nommé sous-directeur deux ans plus tard et déménage à Léopoldville. Il devient directeur de l’Union nationale des transports fluviaux (l’UNATRA) en 1930. Suite à la fondation de l’Office des transports coloniaux (l’OTRACO) en 1936, l’UNATRA et le Chemin de fer Matadi Léopoldville (CFML) sont incorporés à l’OTRACO. Jean Ghilain occupe successivement les postes de directeur (1936-1946), directeur général (1946-1952) et conseiller (1952-1954) de l’OTRACO.
Parallèlement à ses fonctions à l’OTRACO, il s’engage pour la Croix-Rouge au Congo dans les années 1930. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il occupe la fonction d’administrateur général de la Croix-Rouge de Belgique. Il est également professeur à l’Université coloniale d’Anvers de 1927 à 1951. Dès 1951, il figure parmi les représentants du Centre scientifique et médical de l’ULB en Afrique centrale (CEMUBAC). La même année, il enseigne un cours intitulé Régime économique du Congo belge à la Faculté des sciences politiques et sociales de l’ULB. Il fut également auxiliaire scientifique, puis collaborateur scientifique à l’Institut de Sociologie Solvay. Il est nommé professeur extraordinaire à l’ULB en 1958, puis professeur ordinaire en 1959. Il décède le 27 septembre 1968 à Bruxelles.
Ixelles, le 22 décembre 1903 - Ixelles., le 7 mars 1954
Docteur en philosophie et lettres (1926). Chargé de cours de Sanskrit
Bruxelles, le 30 décembre 1869 - Le 6 novembre 1939
Docteur en droit (1890) de l'Université libre de Bruxelles.
Bruxelles, 4 mai 1909 - 26 avril 1991.
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1934), diplômé psychotechnicien (1936), Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (Université de Liège, 1943)
Chargé de cours en 1949 puis professeur de biométrie à la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux et à la Faculté de Médecine de l'Université libre de Bruxelles. Fondateur, en 1952, de la Société Adolphe Quetelet,
24 août 1870 à Kichinev - 1 février 1920 à Novorossiisk
Vladimir Pourichkevitch fut un homme politique russe, député de l'extrême droite à la Douma entre les années 1907 et 1917. Au début membre du mouvement conservateur et monarchiste l'Union du peuple russe il le quitta et créa en 1908 l'Union du peuple russe de Saint-Michel-Archange qui se montra plus radicale. En décembre 1916 il fit partie du groupe des nobles qui revandiquèrent avoir tué Grigori Raspoutine. Il fut connu pour ses opinions conspirationistes et antisémites.
Liège, 11 juillet 1861 - Bruxelles, 9 juin 1942.
Maurice Wilmotte (1861-1942), né à Liège le 11 juillet 1861, d’une mère française et d’un père ingénieur, fait de brillantes études à l’Université de Liège en philologie romane. Il y sera nommé professeur ordinaire en 1895 après cinq années d’enseignement dans son domaine de prédilection, non sans y avoir fondé, en passant, la Section de Langue et littérature romanes. Fondateur des revues Le Moyen Age (1888) et La Revue wallonne, il crée également une maison d’édition La Renaissance du livre (1923) avec le professeur Charlier de l’ULB. Grand défenseur de la langue française, il devient président de l’Association internationale pour la culture et l’extension de la langue française (1905). Cette association, dont il est à l’origine, organisera des congrès importants à Liège (1905), à Arlon (1909) et à Gand (1913). Non seulement professeur à l’Université de Liège (1890-1931), journaliste, essayiste, conférencier et directeur de revues, il entrera en 1920 à l’Académie de langue et de littérature françaises où il restera jusqu’à sa mort le 9 juin 1942.
Henri Storck est un cinéaste belge né à Ostende en 1907 et mort à Uccle en 1999. Il s'intéresse au cinéma dès son plus jeune âge. Henri Storck est multitâche. Dans le secteur cinématographique, il est tour à tour réalisateur, directeur technique, producteur, monteur et même acteur dans Zéro de conduite de Jean Vigo. Mais il est aussi professeur à l’INSAS et à l’IAD. Enfin, c’est un acteur institutionnel de premier plan, il écrit beaucoup sur la production en Belgique, est membre de plusieurs associations notamment l’AID (Association internationale des documentaristes). Il s’entoure de partenaires et amis de haut-vol tels que Charles Spaak, Joris Ivens, Leon Spilliaert, Maurice Jaubert, Luc de Heusch (son gendre) pour ne citer qu’eux.
A 20 ans, il fonde le ciné-club d’Ostende. Il y fréquente notamment James Ensor et Félix Labisse.
En 1930, il est nommé « cinégraphiste » de la ville d’Ostende. Il n’est pas rémunéré pour ce travail et demande, en contrepartie, de pouvoir utiliser les images qu’il tourne pour ses propres créations. Il réalise donc ses premiers films sur Ostende. Son approche expérimentale du cinéma le mène à être un des premiers à dessiner sur la pellicule (Films abstraits dessinés sur pellicule, 1930). Il est aussi novateur, avec Histoire du soldat inconnu en 1932, dans la pratique du found footage. Ce film est profondément antimilitariste et sera censuré par la France l’année de sa sortie. En 1933, il filme les ouvriers du Borinage aux côtés de Joris Ivens. Misère au Borinage (1933) fait polémique pour son orientation communiste. Il est censuré dans de nombreuses villes.
Henri Storck, qui veut que le cinéma belge devienne une véritable industrie, fonde l’INRACI en 1938, la plus vieille école de cinéma de Belgique. La même année, il co-fonde la Cinémathèque royale aux côtés de Pierre Vermeylen et André Thirifays.
Entre 1942 et 1944, il tourne Symphonie paysanne, ensemble de courts-métrages sur les paysans avant l’industrialisation se déroulant sur les quatre saisons de l’année. (Etant un des rares films tournés pendant l’occupation, il fut soupçonné d’œuvre de propagande. Henri Storck s’en est toujours défendu.)
Entre autres films de commande, il tourne plusieurs films sur le folklore belge.
En 1951, il réalise son unique fiction, Le banquet des fraudeurs, Charles Spaak en est le scénariste.
Il tourne aussi de nombreux films sur l’art autour de Paul Delvaux, Permeke, Rubens ou Labisse.
Beaucoup de films restent dans les tiroirs, projets de collaborations, adaptations de romans ou de pièces de théâtre, des projets qui sont parfois bien avancés. Les plus connus restent Bula Matari et Ces messieurs du marché noir.
En 1978, il fonde le Centre Audiovisuel à Bruxelles (le CBA), atelier d’accueil.
Il est nommé Docteur Honoris causa à la VUB en 1978 et à l’ULB en 1995.
Dates d'existence : 1901-1928
Jean Périer, fils de Gaston-Frédéric Périer et de Jeanne Thys, nait le 9 mars 1901 à Bruxelles et meurt en février 1928. Il effectue ses études secondaires à l’Athénée royal d’Ixelles où il rencontre, entre autres, Max Pierret, Robert de Geynst et Marcel Cuvelier. Il se distingue très tôt par ses productions littéraires en créant quelques revues ; La Lyre du Potache, l’Hermès et le Cénacle et en écrivant le discours d’adieu à la fin de sa rhétorique en 1918. Quelques mois plus tard, il fonde un cercle littéraire, le Cénacle et en janvier 1919, il s’inscrit en faculté de Droit à l’Université libre de Bruxelles. C’est à cette période que ses productions littéraires s’intensifient. Il collabore avec diverses revues comme La Patrie Belge, dans laquelle un de ses poèmes sera publié pour la première fois, et il fera imprimer le Combat de la Neige et du Poète en janvier 1920. Il ajoute le prénom de son grand-père paternel, Odilon, afin d’éviter toute confusion avec l’acteur homonyme et publie La Vertu et le Chant en juillet de la même année. Il entame son service militaire à Beverloo en avril 1922 et y rencontre Eric de Hauleville avec lequel il nouera une grande amitié. Cependant, son service militaire lui cause vite des problèmes de santé et, en juillet, il développe une angine puis des rhumatismes articulaires qui l’obligent à rester alité jusqu’en octobre 1922 et ne le quitteront jamais, il passera sa vie entre crises et cures. Sa maladie ne l’empêche pas de publier Notre Mère la Ville durant ses mois de convalescence. Au début de l’année 1923, il entre à La Nouvelle Revue Française, où il rencontre Marcel Arland, Jules Supervielle et d’autres passionnés de littérature. Dès cette année et jusqu’en 1926, il passera son temps à Bruxelles, Paris et au Zoute, en subissant des crises de rhumatisme. Il se voit rappelé à Berveloo en août et septembre 1924. En février 1925 a lieu la représentation de sa pièce Les Indifférents au théâtre des Marais et Odilon-Jean Périer effectue un nouveau séjour au camp de Beverloo de juin à juillet. Entre deux crises de rhumatisme, il publie le Jeu de Carte en fin d’année. Il effectue plusieurs voyages en 1926, en Italie et en France et publie Le Passage des Anges. Il se marie avec Laure Féron en septembre et repart ensuite en Italie pour revenir à Bruxelles un mois plus tard. En 1927, il passe son temps entre Bruxelles et le Zoute et publie Le Promeneur en janvier. Il effectuera ensuite une cure à Aix-la-Chapelle et publie, en collaboration avec ses amis, le Premier Livret en décembre. Odilon-Jean Périer meurt d’une péricardite rhumatismale le 22 février 1928, le jour de la publication du Deuxième Livret et quelques jours avant la naissance de son fils, Olivier-Jean Périer.
Forme parallèle du nom : Périer, Jean
Fonctions et activités :
• Élève à l’Athénée royal d’Ixelles (1911-1918)
• Étudiant en droit à l’Université Libre de Bruxelles (1919-1924)
• Docteur en droit (1924)
• Poète et écrivain
Léon Roup est né à Ath le 16 mai 1881. Il est docteur en sciences naturelles et professeur d’Athénée.
Franz Hellens né à Bruxelles le 8 septembre 1881 et décédé dans la même ville le 20 janvier 1972. Il est romancier, poète, essayiste et critique d’art.
Docteur en droit de l’Universté de Gand en 1905, il se lie avec des peintres gantois et publie plusieurs articles de critique d’art.
Il renonce à sa carrière d’avocat et entre comme stagiaire à la Bibliothèque royale. Durant la première guerre mondiale, non mobilisable, il séjourne en Hollande et en Angleterre et à son retour il découvre la lumière et les couleurs de la Côte d’Azur où il fait la connaissance de Matisse, Modigliani, Maeterlinck, Jules Romain.
De retour à Bruxelles en 1920, il reprend ses fonctions de bibliothécaire à la Chambre des Représentants.
En 1921, Franz Hellens fonde la revue Signaux de France et de Belgique qui deviendra en 1922 et jusque 1925 le Disque Vert.
Il fréquente les “Diners du lundi” à partir de 1932 signe le Manifeste de ce groupe avec 21 auteurs belges dont Grégoire Le Roy, Eric de Haulleville, René Verboom en 1932.
Bruxelles, 1906 - Paris, 2000
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1927), avocat, journaliste, éditorialiste, critique de cinéma, directeur des services parisiens du quotidien Le Soir, essayiste, dramaturge, écrivain et biographe, critique littéraire.
Forme parallèle du nom : Marcel Defosse
Kniestadt (Hanovre), 14 juillet 1808 - Leipzig, 2 août 1874
Docteur en droit de l'Université de Goettingue. Il quitte l'Allemagne à la suite de troubles politiques de 1831, il cherche refuge à Bruxelles puis à Paris, où il donna un cours de psychologie. En 1834, il fut appelé à l'Université de Bruxelles et il y resta jusqu'en 1848, nommé alors membre du Parlement de Francfort, il accepta une chaire à Gratz, puis à Leipzig où il mourut.
Mons, 2 juillet 1906 - Bruxelles, 29 avril 1972.
Ecrivain, journaliste, peintre, dessinateur, sculpteur, décorateur, costumier, inventeur et marin. S'inscrit à la Faculté de Droit de l'Université libre de Bruxelles mais abandonne les études.
Liège, 10 mai 1869 - Bruxelles, 1 mai 1943
Docteur en droit (1891) et en économie politique (1896) de l'Université de Liège.
Fontaine l'Evêque, le 14 octobre 1894 - 1976
Docteur en droit ; Licencié en sciences politiques et coloniales
Docteur en psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Il crée en 1996 l'Unité de psychologie sociale (ULB)
Arlon, 1 avril 1876 - Bruxelles, 17 avril 1948
Médecin (1900, ULB)
Louvain, le 30 septembre 1812 - le 20 novembre 1888
Avocat.
Charleroi, le 20 mars 1836 - le 6 octobre 1907
Professeur de droit fiscal et de droit notarial.
Uccle, le 13 octobre 1933 -
Ingénieur civil mécanicien et électricien et ingénieur radioélectricien (1956), Licencié en mathématiques (1959)
12 juin 1903 - 21 octobre 1972.
Dunkerque, le 30 octobre 1856 - Bruxelles, le 6 novembre 1941
Docteur en droit de l'Ulb en 1879. Professeur à la Faculté de droit. (Notariat)
Bruxelles, le 31 décembre 1835 - Bruxelles, le 29 mars 1911
Fonde la Ligue de l'enseignement en 1864.
Bruxelles, le 19 décembre 1926 - le 26 novembre 2008
Diplômé de la Solvay Business School (1949) et de l'École de psychologie (1953)
Ixelles, le 12 septembre 1871 - le 6 avril 1930
Docteur en philosophie et lettres (1894), docteur en droit (1896), agrégé à la Faculté de droit.
Historienne médiéviste. En poste à l'Université libre de Bruxelles
Uccle, le 9 mai 1952 -
Ingénieur commercial (1975)
Anvers, le 26 mars 1920 - Bruxelles, le 6 février 2012
Spécialiste de l'histoire et les civilisations grecque et romaine et égyptienne.
Licenciée en Sciences géographiques en 1935 à l'ULB. Etudie au Clark University Geographical Society (1946)
Licencié en sciences mathématiques (1964) et docteur en sciences (1964)
Schaerbeek, le 29 juillet 1930 -
Docteur en droit, licencié en sciences économiques et financières. Marcel suivra par la suite une formation en sociologie à l'Université de Chicago et de psychosociologie à Paris
Bruxelles, 9 novembre 1936 - 13 janvier 2010.
Historien médiéviste, paléographe, préhistorien et archéologue belge.
Soignies, le 13 juin 1870 - Bruxelles, le 6 avril 1961
Docteur en médecine (1892), Docteur spécial (1896)
Huy, le 9 octobre 1907 - Tours (France), le 24 juillet 1975
Docteur en médecine de l'Université de Liège (1933) ; licencié en science dentaire (1937)
Liège, 1 janvier 1869 - Bruxelles, 27 décembre 1930
Docteur en médecine (Université de Liège, 1894). Il complète ses études dans les universités de Breslau et d'Edimbourg. Médecin spécialiste de l'embryologie. En 1904, il obtient la chaire d’anatomie humaine de la Faculté de Médecine de l’ULB. La même année, il est nommé directeur du laboratoire d’embryologie et d’anatomie humaine. En 1906, il est chargé de l’enseignement de l’embryologie et de l’anatomie descriptive et la topographie. En 1911, il est promu au rang de professeur ordinaire.
New York, le 14 juin 1928 - Linkebeek, le 3 mai 2011.
Physicien des particules. Obtient la Chaire de Physique théorique à l'ULB. Nommé professeur ordinaire en 1966 cinq années après avoir rejoint l'Université.
Macon (Hainaut), le 5 février 1832 - Bruxelles, le 16 février 1895
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1862). En 1873, à l'initiative de Nicolas Schmit et des membres de la Faculté des sciences, il participe à la création de l'Ecole polytechnique.
Bruxelles, le 13 octobre 1837 - Ixelles, le 13 juillet 1914
Homme politique, fondateur de la Ligue de l'enseignement (1864)
Licencié en Education physique et AESS (1988), Docteur en Education physique (1998)
Cuesmes, le 4 mars 1869 - Funchal, le 4 février 1946
Docteur en sciences politiques et administratives (1889), docteur en droit (1890), docteur en droit pénal et histoire du droit (1893)
Docteur en sciences physiques (Paris, 1904).
Il enseigne la chimie générale comme chargé de cours en 1906 aux étudiants candidats de la Faculté des sciences appliquées et de l'école de commerce, et la chimie physique aux doctorants en sciences chimiques. En 1907, il devient professeur extraordinaire à l'ULB et professeur titulaire en 1910. Doyen de la Faculté des Sciences de 1919 à 1921, il siège également au conseil d'administration de l'ULB de 1922 à 1924 en tant que représentant de la Faculté des Sciences.
Docteur en philosophie et lettres à l'Université de l'Etat à Liège (1926)
Journaliste.
Anvers, le 2 novembre 1898 - le 13 mars 1998
Docteur en médecine (1924), Docteur spécial en sciences biologiques (1928)