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Simon Fredericq est le beau-fils de Walter Ganshof. Les documents reliés à son héritage sont repris dans ce fonds, ainsi que quelques documents concernant la famille proche de Simon, sa femme et ses filles.

Le fonds de Théodore Verhaegen conserve les documents nous renseignant des activités de ce dernier. Le premier document est daté de 1821. Les derniers sont datés aux alentours de la fin de l’année 1862 jusqu’au début de l’année 1863 et sont ici des documents faisant suite à son décès. Une exception concerne un document de 1909 relatif à une lettre du fils de Charles Oulif donnant de nombreuses informations sur son père, correspondant de Théodore Verhaegen, ainsi que des relations entretenus avec ce dernier. Les lettres de Charles Oulif ouvrent par ailleurs ce fonds à travers la chemise concernant les correspondances. Cette dernière est également constituée d’une série de lettres venant d’expéditeurs ou s’adressant à des destinataires multiples. Par ailleurs, les sujets sont tout aussi variés. Ainsi, certaines concernent les affaires sur la franc-maçonnerie, d’autres sur les affaires politiques
La chemise suivante concerne les correspondances avec Alexandre Gendebien. Idem concernant le différend avec le baron de Stassart qui constitue la troisième chemise du fonds
Les correspondances entre Verhaegen et Hochstein, directeur de la poste de Ypres, ont également été mis dans une chemise unique. Ils se trouvaient avant dans les fonds 1ZZ des archives isolées, et au vu de l’intérêt que ces documents portent, il s’avérait être nécessaire et logique de les mettre dans le présent fonds. On y trouve ainsi une quantité de correspondances, toutes écrites de la main de Verhaegen, qui nous donnent des informations de toutes sortes. Ces lettres montrent un réseau entre la franc-maçonnerie, le monde libéral et le monde postal. Aussi, ces correspondances donnent des éléments plus privés sur la vie de Verhaegen, tels que ses excursions dans le pays, la cure de sa fille à Spa, ainsi que les divers dîners entre Verhaegen et Hochstein. Certaines lettres font part d’éléments politiques
Les discours et oraisons funèbres sont mis dans deux chemises. La séparation faite dans l’organisation précédente n’avait pas grand intérêt. En effet, la quasi-totalité des discours sont prononcés au sein de la loge maçonnique des amis philanthropiques. Le peu restant à la Chambre des représentants. Les sujets sont divers, souvent liés à des réflexions politico-philosophiques.

L’avant-dernière chemise rassemble les divers documents liés à la franc-maçonnerie et qui nous renseigne de l’activité de Théodore Verhaegen au sein de la franc-maçonnerie, mais aussi de la vie et des activités du Grand Orient
Enfin, la dernière chemise rassemble des documents divers. Il y a ainsi quatre actions de 25 francs signés Th. Verhaegen, une brève liste biographique de Th. Verhaegen, et un rapport financier de l’Université libre de Bruxelles en 1838

Le fonds contient la documentation rassemblée par Margo Bruynoghe relative au musée Spitzner, mais également des documents témoignant la redécouverte, l’acquisition et la gestion de la collection à partir de 1979. En plus des documents du début du XXe siècle comme des catalogues, des copies de correspondances, des annonces publicitaires, des photographies de la collection, des coupures de presse ou encore des magazines et des publications, on retrouve les archives de l’exposition « Musée Spitzner » organisée par Margo Bruynoghe à partir de 1979, qui sera prêtée à plusieurs reprises à travers la Belgique, la France ou encore les Pays-Bas, et ce, jusqu'en 1982. Les archives donnent également une idée du sort que subit la collection après les années quatre-vingt grâce aux différents documents de prêt ou de vente.