Lors de la rédaction de son travail de fin d’études, Gaspard Jedwab avait réalisé un premier classement des archives. Celles-ci avaient en effet été regroupées en fonction de leur nature (photographies ; cartes, plans et croquis ; correspondance,… Read more
Lors de la rédaction de son travail de fin d’études, Gaspard Jedwab avait réalisé un premier classement des archives. Celles-ci avaient en effet été regroupées en fonction de leur nature (photographies ; cartes, plans et croquis ; correspondance, articles ; notes manuscrites ; etc.). Cependant, il conserva toutes les anciennes « fardes » (feuilles et cartons de récupération pliés en deux sur lesquels avaient été inscrites quelques indications concernant les documents qu’ils contenaient). Il avait également inscrit une cote provisoire au crayon sur chaque pièce (en attendant un potentiel inventoriage futur) et, enfin, stocké les archives dans divers conditionnements non appropriés à la conservation d’archives (classeurs, chemises plastiques, anciennes boites d’archives acides).
L’inventaire comprend quatre grandes sections :
La première partie reprend toutes les archives relatives à la présentation de l’Arboretum, c'est-à-dire à son historique, son site, son organisation et enfin son fonctionnement. Le lecteur pourra ainsi y consulter des documents allant du Bois des Capucins à l’historique des plantations, en passant par le personnel, la correspondance avec les visiteurs et les transactions de graines.
La deuxième partie concerne le catalogue de l’Arboretum. Il s’agit de la documentation botanique que Charles Bommer avait réuni (pour les cours qu’il dispensait à l’Université Libre de Bruxelles mais surtout pour la conception de l’Arboretum) : des listes reprenant les espèces d’arbres plantées, les mensurations des arbres évaluées au cours des années et compilées au sein de cahiers et enfin, un ensemble de notes bibliographiques.
La troisième partie, plus centrale, comprend quant à elle l’ensemble des archives relatives aux différents groupes géographiques de l’Arboretum. Lors de sa conception, on l’a vu, chacun de ceux-ci s’était inscrit dans un classement d’ordre géographique puis climatique. Deux sections avaient été distinguées : le Nouveau et l’Ancien continent. Toutes deux avaient par la suite été sous-divisées selon leurs grandes régions géographiques, elles-mêmes morcelées en plusieurs zones de climat. Chaque groupe avait enfin reçu un numéro correspondant à sa place. Dans l’inventaire, ce schéma fut respecté : il y a quarante groupes différents reprenant les archives relative à chacun, comportant la farde de carton brun de Simone Balle ainsi que les notes manuscrites et photographies qu’il a été possible de rattacher au groupe en question.
Beaucoup plus succincte, la quatrième et dernière partie réunit la documentation qui fut récoltée en son temps sur les autres arboretums du monde.
La réalisation de celui-ci se basa sur les informations collectées en parcourant les archives. Les structures de la partie « Arboretum de Tervuren » et de la partie « Sections » s’inspirèrent en effet de celles du Catalogue des Essences forestières composant l’Arboretum géographique de Tervuren édité par Ul. G. Lienard, l’ingénieur des Eaux et Forêts de l’Etat et Régisseur de la Donation royale. Il fut ainsi possible d’articuler la réflexion de l’inventoriage selon une structure préexistante mais surtout émanant du personnel de l’Arboretum. Bien évidemment, il y eut des modifications, des ajouts et des suppressions pour faire correspondre au mieux cette structure à la réalité du fonds. Des modifications s’opérèrent lorsqu’une catégorie existante ne correspondait pas tout à fait aux documents qu’elle allait contenir. Des ajouts furent également effectués lorsqu’un ou plusieurs documents n’entraient dans aucune des catégories du Catalogue. Enfin, des suppressions eurent lieu lorsque qu’à la fin du classement, aucun document ne venait remplir certaines catégories de la liste.
Ensuite, la partie « Documentation botanique » fut classée par genre. Ce dernier n’était sous-divisé que lorsque les archives portaient sur plus de trois espèces (cas des Abies, Picea, Pinus et Sequoia). Enfin, les genres furent classés alphabétiquement, leur nombre étant peu important et la distinction des familles peu relevant pour ce fonds. Dans cette dernière section furent également placées les notes bibliographiques portant sur des espèces spécifiques. Dans le cas de la partie « Bibliographie », il s’agit surtout de fiches bibliographies d’ouvrages généraux portant sur la botanique et/ou de leurs résumés.
Quant aux photographies, leur diversité et leur quantité nécessitent de plus amples éclaircissements :
Il faut en effet noter que les photographies furent surtout rassemblées au sein des dossiers des groupes géographiques. Lorsqu’au sein de ceux-ci, un cliché ne comporte aucune indication, c’est qu’il fut possible de reconnaitre le paysage du groupe ou que le cliché était identique à un autre qui, lui, comportait des indications. Quant aux photographies identiques et similaires (c'est-à-dire des clichés d’un même paysage mais pris à une saison/une année différente), elles furent rassemblées dans la mesure du possible. Il est cependant probable que certaines furent oubliées dans la partie « Photos non identifiées » et d’autres placées ailleurs lorsque les indications au verso divergeaient. Enfin, toujours dans ces mêmes dossiers, il fut décidé de ne pas classer chronologiquement les photographies et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, certaines ne comportaient aucune date. Les indications au verso pouvaient également être divergentes voire contradictoires. Enfin, certains clichés attachés/collés dans les fardes de Simone Balle (organisation qu’il aurait été impensable de chambouler) étaient identiques à d’autres photographies « mobiles ».
Le chercheur devra également être attentif aux renvois entre la partie « Documentation botanique » et la partie « Sections ». En effet, les dossiers des groupes géographiques de l’Arboretum constituant la partie prioritaire de ce fonds, il sembla nécessaire d’y placer toute photographie de la partie « Documentation botanique » qui se rattachait à groupe géographique (au vu des indications inscrites au verso). Les clichés de l’Arboretum qui ne comportaient aucune indication furent quant à eux mis dans la partie « Photos non identifiées », afin que seules les photographies « d’école » subsistent dans la partie « Documentation botanique » Les notes de bas de pages de ce dernier point renvoient d’ailleurs le lecteur, dans la mesure du possible, vers les groupes géographiques dans lesquels furent introduites les espèces d’arbres en question.
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