Le BEA se charge de la représentation étudiante au niveau de l’ULB. Ce sont ses administrateurs qui siègent dans les différents conseils et commissions de l’ULB. Il se charge aussi de différents projets qui concernent tous les étudiants de l’ULB.
Les travaux du centre portent sur l’histoire de la musique et son langage du Moyen-âge à nos jours, qu’il s’agisse des traditions occidentales ou extra-européennes, et des cultures savantes ou populaires.
Le cercle se propose de rassembler toutes les personnes intéressées dans ce domaine. Pour ce faire, des soirées d'accueil, des programmes culturels et des soirées TD, banquet ou bal annuel sont organisées chaque année.
Centre dédié à l'étude des questions de sécurité et les politiques publiques internationales (environnement, santé, économie internationale, développement, …).
Cercle étudiant qui sert à aider, représenter et défendre les étudiants en ostéopathie, promouvoir cette discipline à tous niveaux, et, enfin, permettre de se tenir au courant des avancées, nouveautés, changements et améliorations de cette profession. Le Cercle tient à se démarquer de la kinésithérapie et d'en exprimer sa spécificité.
L'objectif du Centre est de promouvoir l’excellence dans la recherche et l’enseignement supérieur, dans les domaines de l’économie, de l’économétrie et des statistiques.
Inauguré en 1991 sous le nom de European Center for Advanced Research in Economics (ECARE), il nait d'une initiative entre l'Institut d'Etudes européennes (IEE) de l'ULB et du Center for Economic Policy Research (CEPR). En 1999, il fusionne avec le Centre d'Economie Mathématique et d'Econométrie (CEME) et avec la collaboration avec des statisticiens de l'Institut de Statistique et de Recherche Opérationnelle (ISRO) et prendra le nom d'ECARES.
Créé en 1959 au sein de l’Institut de Sociologie sous l’impulsion de John Gilissen, le Centre d’histoire du droit et d’ethnologie juridique porte ses études autour du droit dans une approche historique et comparée. Disparu en 1980, après l’accession à l’éméritat de John Gilissen, le centre rouvre ses portes, en 1991, cette fois en Faculté de droit. Portée par Jacques Vanderlinden, qui succède à John Gilissen, cette renaissance prend forme sous une nouvelle appellation : il s’agit du Centre de droit comparé et d’histoire du droit.
En 2001, sous la direction de Barbara Truffin, le centre devient le Centre d’histoire du droit et d’anthropologie juridique.
Les activités de recherches continuent à se développer aujourd’hui autour de l’anthropologie juridique et de l’histoire du droit.
Fondé en 1969 par le Professeur Jacques Heenen, le Centre de droit privé de l’ULB et ses membres contribuent à la recherche, à l’enseignement et au développement du droit privé.
Sept unités de recherche se partagent différents domaines, tels l’étude des droits de la création intellectuelle et de l’innovation, économique, familial, fiscal, judiciaire, international privé et notarial.
Centre de recherche en traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues.
Utilisant les outils de la sémiologie, de la sociologie et de l’analyse de discours, les chercheurs de ReSIC y mènent des projets de recherche fondamentale et appliquée autour de la culture, des médias et des technologies.
Le Centre appréhende les textes comme des objets complexes et étudie le « littéraire » dans son acceptation la plus large, selon des approches caractérisées par leur dimension comparatiste et pluridisciplinaire. En s’attachant à l’explication de textes et à leur contexte de production, elle aborde les domaines traditionnels de l’étude de la langue et de la matérialité du texte mais elle s’ouvre également au renouvellement des disciplines des sciences humaines.
Centre qui étudie les principaux courants de la linguistique contemporaine autour de quatre axes :
L'analyse du discours et sociolinguistique étudie le langage dans son contexte d'usage social ; L'axe morphologique et syntaxe favorise une étude poussée des structures linguistiques ; L'axe sémantique et pragmatique se concentre sur la question de l'interface entre le sens conventionnel et son usage en contexte ; L'axe langage et cognition met en lumière les corrélats cognitifs des phénomènes linguistiques en utilisant des modèles et des méthodes issues des sciences cognitives de la psychologie expérimentale et clinique
Ce centre regroupe des projets de recherche à orientation historique mais également des études de pratiques contemporaines en insérant son objet d’étude dans un contexte social et politique large. Il développe également une recherche plus appliquée portant sur la genèse, l’expérience, la communication et la réception du Cinéma et du Spectacle vivant.
Le GRAP, fondé en 2003, propose une analyse dans plusieurs domaines: urbanisme, santé, culture, social et genre.
L'Institut, créé en 1993, mène des recherches interdisciplinaires dans les domaines de l'environnement, du développement territorial, de la géographie humaine et du tourisme. Depuis 2006, l'Institut est un département de la Faculté des Sciences de l'Université Libre de Bruxelles, puis est intégré, en 2015, au Département de Géosciences, Environnement et Société de cette même faculté.
Le Centre de droit public est fondé en 1979 par Ganshof Van der Meersch et Jacques Velu. Depuis 2010, il accueille l’équipe d’enseignement et de recherche de l’ULB spécialisée en droit social. En 2021, il devient le Centre de droit public et social.
Le Centre de Recherche Mondes Modernes et Contemporains constitue un espace de recherche pour l’étude des phénomènes et des sociétés modernes et contemporains, du "long 19ème siècle" à nos jours.
Le Groupe d’Histoire et de Sociologie du Communisme, créé en 1989 par José Gotovitch, propose chaque année un grand nombre d'activités, conférences, colloques, séminaires, expositions sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. En 1998, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches succèdera au Groupe.
Les statuts du Cercle établissent la fondation des Népelés en 1935 par Georges Neirynck, Emile Penninck et Christian Lepoivre. Le nom du Cercle est d’ailleurs issu des initiales des noms des trois fondateurs (N.P.L.). La date de création officielle est cependant incertaine, car les statuts ont été rédigés à posteriori, 1935 étant uniquement la première date présente sur une liste des membres.
Peu d’informations subsistent sur les activités des Népelés avant la guerre. Mais un grand nombre de ses membres s’impliqua activement dans la Résistance, comme Henri Neuman, Christian Lepoivre ou René Ewalenko au sein du Groupe G. Quatorze de ses membres ont, avec certitude, été Résistants, bien qu'il soit possible que ce nombre soit plus élevé.
De 1939 à 1942, et puis à nouveau à partir de 1946, les Népelés organisent généralement un banquet par an, qui se déroule pendant deux ou trois jours, en parallèle de journées d’études sur un thème désigné à l’avance. Au cours de ces moments, un "dictateur" (chef de cérémonie) est désigné pour organiser le banquet suivant.
Le centre regroupe des spécialistes des sociétés d’Ancien Régime jusqu’à la transition du XIXe s. et vise à une meilleure compréhension des sociétés européennes et méditerranéennes de l'Antiquité au XIXe siècle.
L'unité de recherche sociAMM abrite deux structures interfacultaires : le Groupe d’Études sur le XVIIIe siècle et le Groupe de recherches en Histoire Médiévale (GRHM).
L'Université libre de Bruxelles (ULB) crée, en 2003, l’École Interfacultaire de Bioingénieur (EIB), héritière de la Section Interfacultaire d'Agronomie (SIA) elle-même fondée par Paul Duvigneaud. La formation d'ingénieur agronome, créée en 1952, est donnée originellement à la Faculté des sciences et de la Facultés des sciences appliquées.
L'École interfacultaire de bioingénieurs devient l'École de bioingénierie de Bruxelles en 2023. Les études s’appuient en partie sur les enseignements de la Faculté des Sciences et de l’École polytechnique de Bruxelles.
Au début des années 60, après l’entrée en vigueur du Traité de Rome, les autorités académiques de l’ULB ont souhaité créer un Institut d’études européennes. L’Institut est officiellement inauguré le 27 février 1964.
Ce centre se concentre sur les questions européennes principalement à travers quatre disciplines : le droit européen, les sciences politiques, l’économie et l’histoire. Centre de recherche et d’enseignement, il forme les spécialistes des questions européennes.
Le Centre d’Étude de la Vie Politique (Cevipol) est une unité de recherche spécialisée en sociologie politique et politique comparée. Ses travaux portent sur la vie politique, les institutions, les acteurs, les règles et ressources des systèmes démocratiques.
Quatre axes thématiques structurent l’identité intellectuelle du Cevipol :
Les Partis, élections et représentation ; L'Intégration européenne : communautés en redéfinition, souverainetés et valeurs en conflit ; Les Identités, sociétés, pouvoirs en comparaison, pour une approche qualitative des systèmes politiques et Les Sport et politique
L'idée de fonder un institut ayant pour objet de développer l'étude du judaïsme à l'Université remonte à l'activité du Centre National des Hautes Etudes Juives, institution de recherche créée en 1959 à l’initiative de Max Gottschalk et de Marcel Marinower auprès de l'Institut de Sociologie de l'ULB. Réunis le 17 décembre 1970, des professeurs et des chercheurs attachés aux Universités de Bruxelles, de Gand et de Liège, ralliés autour de cette idée, fondèrent l'Institut universitaire d'études du judaïsme Martin Buber.
Par l'arrêté royal du 7 mars 1988, il prend le nom d'Institut d'études du judaïsme.
Premier cercle homosexuel étudiant de Belgique francophone, c'est en 1982 que le CHE est créé à l'ULB. C'est sur base de ce premier cercle que d'autres verront le jour par la suite en Wallonie. Le cercle est très actif, car il organise au moins une activité par semaine. Si à l'origine, le Cercle se concentrait sur les thématiques lesbiennes et gays, il a suivi l'évolution du mouvement LGBTQIA+ et est ouvert à l'ensemble de la communauté. Mais il ne se limite pas à accueillir des personnes issues de cette communauté, et il accepte donc toute personne qui est en questionnement, qui s'intéresse aux thématiques ou à la culture LGBTQIA+.
Un des objectifs du Cercle est de promouvoir et défendre les droits des personnes queers, et c'est dans l'optique de soutenir les cercles LGBTQIA+ de Fédération Wallonie-Bruxelles qu'en 2012, en collaboration avec les CHE de Liège et de Namur, est créé les Cercles Homosexuels Estudiantins Francophones Fédérés (CHEFF).
Ce Centre est l'Institut de recherche en sciences de gestion de l'Université libre de Bruxelles, affilié à la SBS-EM. Soutenu par la Fondation Bernheim, ses objectifs sont le développement et la promotion de la recherche scientifique avancée en Sciences de Gestion et en Économie Appliquée. Il est organisé en 8 départements thématiques de recherche : Ressources Humaines, Organisation et Économie du travail ; la Microfinance ; la Finance, Comptabilité et Fiscalité ; le Commerce International et Développement ; la Stratégie ; l'Histoire économique et financière ; le Management et l'Environnement.
Le Centre de droit international et de sociologie appliquée au droit international, a été inauguré officiellement le 17 février 1964, comme centre de recherches à l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles. Les thèmes étudiés sont essentiellement le droit des conflits armés, le droit de la paix et de la sécurité internationale ainsi que la théorie critique du droit international. Depuis 2012, le Centre développe des recherches et activités liant culture populaire (cinéma, séries télévisées, musique, littérature, etc.) et droit international.
En 1993, le Centre est rattaché conjointement à la Faculté de droit et à l'Institut de Sociologie mais deviendra en janvier 2001 exclusivement un centre de la Faculté de droit.
Fondé en 1887 par Dwelshauwers. Cercle qui a comme ambition de rassembler toutes les facultés le plus également possible.
Fondé en 2014 par Frédéric Thomas et Nicolas Jena.
Le Cercle des étudiant.e.s en Philosophie et Sciences sociales est un cercle facultaire de l’ULB. Il existe depuis 1969, mais ses ancêtres, le CPS et le CEPS, sont tous deux présents dans les archives.
En 2021, le nom du cercle est légalement changé pour qu’il soit inclusif, passant d’”étudiants” à “étudiant·e·s”.
Le CPS est un cercle folklorique qui organise, chaque année, une bleusaille. Étant également un cercle facultaire, le baptême n’est pas obligatoire pour pouvoir participer aux activités du cercle ou pouvoir y devenir administrateur·ice. D’autres organes y sont rattachés, comme par exemple l’Ordre du Laurier ou encore la Guilde Horus, organe chantant du CPS.
Le CPS dispose d’une revue, le Laurier, (auparavant, le Trait d’Union) qui paraît en général quelques fois par an pour des occasions spéciales (Début de mandat, JANE, St V, Après Ski, Fin de mandat, avec parfois des numéros non reliés à ces évènements).
Les cercles de l’ULB utilisent de nombreux symboles, c’est également le cas du CPS, qui utilise la couleur jaune et la couleur noire, le laurier, les bandits, …
L'École est créée en 1936 à l'initiative de Léon Cornil et de Léopold De Vos, deux professeurs de droit pénal. Léon Cornil voulait étudier les phénomènes liés à la criminalité à travers d’autres disciplines que le droit.
En 2010, la Faculté et l’École fusionnent pour donner naissance à la « Faculté de Droit et de Criminologie »
L'Ordre des Frères Macchabées est le plus ancien ordre encore en activité aujourd'hui. L'Ordre a été créé en 1918 (ou 1919 en fonction des sources), juste après la Première Guerre Mondiale, et aurait été appelé les Funèbres Macchabées dans un premier temps.
Selon une légende, l'Ordre trouve son origine dans la période de guerre, où des étudiants furent envoyés sur le front. Là, dans les tranchées, ils auraient participé à des réunions secrètes, basées sur la camaraderie maçonnique, organisées par des francs-maçons plus âgés. Après la guerre, les étudiants auraient voulu recréer cette mentalité en fondant l'Ordre. Le nom découlerait du fait que certains étudiants ne sont pas revenus de la guerre, ou que ceux qui sont revenus ont vu la mort de trop près.
Une autre origine de l'Ordre avancée est que les fondateurs étaient des enfants de francs-maçons, et qu'ils auraient voulu recréer un équivalent de Loge à l'ULB.
Au début de l'Ordre, les étudiants pouvaient poser leur candidature, et les Macchas décidaient de qui était digne de les rejoindre, après que ceux sélectionnés aient passé une série de tests et questions. Par la suite, les nouveaux membres sont cooptés, c'est-à-dire qu'un membre présente un étudiant aux Frères, qui est alors interrogé afin de décider de son admission. L'Ordre est très élitiste, et cherche surtout à recruter des étudiants bien placés dans des cercles, associations… A l'origine, l'Ordre est exclusivement masculin, et la première femme a être Grand Maître l'aurait été en 1981.
Si dans les années 20, leurs réunions étaient accessibles à la communauté universitaire, elles sont par la suite devenues secrètes. L'année 1931 marquerait le passage de l'existence publique à l'existence secrète de l'Ordre. Lors des réunions (tenures), les Frères se réunissent en toge et cagoule autour d'une table en fonction de leur hiérarchie. Chacune des fonctions porte un titre précis : Grand Maître, Antiseptique Injecteur, Méticuleux Gardien des Rites… Ces réunions servent à questionner les candidats potentiels, présenter des thèses (travaux thématiques), débattre du folklore et de problèmes universitaires, ou encore d'organiser des fêtes rituelles.
L'Ordre est rempli de symbolisme, tant au niveau des rites que de son langage. Ainsi, les jours et les mois portent des noms particuliers, et la correspondance fonctionne par antiphrase (il faut comprendre l'inverse de ce qui est écrit). Le décors et le vocabulaire se réfèrent souvent à la mort, le nombre 13 est sacré, et Jefke est un personnage important des rituels Macchas.
Le but de l'Ordre était de promouvoir un groupe construit sur la camaraderie estudiantine, afin de défendre les traditions estudiantines et les valeurs de l'ULB, comme le libre examen et la liberté d'expression. C'est dans cette optique que les Macchas communiquent par des tracts et des affiches à propos d'évènements d'actualités, en terminant souvent par la phrase : “Si la communauté universitaire ne réagit pas, les Macchas, eux, réagiront”. Les Frères Macchabées n'ont pas de revue officielle, mais ils ont pendant plusieurs années dirigé la publication du Bruxelles Universitaire, l'organe de l'Association Générale des Etudiants.
En ce qui concerne le lien avec la Franc-Maçonnerie, l'Ordre ne sert pas à proprement parler d'antichambre des loges, mais il est dit qu'à une époque, une partie des Frères rejoignaient une loge après leurs études.
Les activités de l'Ordre ont été interrompues pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'occupant allemand étant fortement antimaçonnique. Une anecdote raconte que, dans un premier temps, les activités avaient continué, mais qu'au cours d'une tenure deux militaires allemands éméchés surgirent par hasard et crurent être au milieu d'un rituel maçonnique. Les Macchas se hâtèrent de partir et interrompirent leurs activités par prudence.
C'est en octobre 1960 que naît le premier mouvement syndical étudiant à l'ULB, le Comité estudiantin de revendications. Les premières critiques de ce Comité concernent le prix des repas et le prix des copies aux Presses Universitaires. De plus, le C.E.R. réclame une réforme de la gestion de l'université et une démocratisation de l'enseignement.
Suite à la création de l'Association des Cercles Facultaires, celle-ci intègre le Comité en tant que Bureau social et syndical. Lors de la Grande Grève de 60/61, le C.E.R. appelle à la mobilisation étudiante. En octobre 1961, un groupe d'anciens membres du Comité formera l'Union Générale Syndicale.
Les prémices de la création du mouvement syndical étudiant à l'ULB commencent en octobre 1960 avec la mise en place d'un Comité estudiantin de Revendication (CER). Cette première organisation syndicale cherche à améliorer la situation matérielle des étudiants. Le CER appellera à la participation des étudiants lors de la grande grève de 1960/1961, et beaucoup de ceux-ci répondront présents. Ceci, et la démocratisation de l'enseignement supérieur qui a débuté dans les années 50, permettant à des étudiants issus de classes sociales moins favorisées de s'inscrire à l'université, entraîne le développement d'une conscience syndicale au sein du milieu étudiant.
C'est ainsi qu'en octobre 1961, un groupe de militants du CER crée l'Union Générale Syndicale (UGS). L'UGS met deux revendications en avant : la démocratisation ainsi que la réforme du système d'enseignement et le combat avec la classe ouvrière pour faire sauter les structures sociales mises en place par la bourgeoisie. En novembre 61, l'UGS et le Brussels studentengenootschap (l'équivalent de l'AG pour les flamands) créent ensemble une Centrale d'achat, qui a pour but d'offrir aux étudiants des tarifs avantageux sur toutes sortes de biens (alimentation, cours, impressions...), elle sera par la suite intégrée aux service de l'ULB.
Des premières actions sont mises en place pour obtenir une réduction des prix sur les cours aux Presses et une réduction des tarifs au restaurant universitaire. L'Union prendra également contact avec le Ministère de la Prévoyance sociale afin de discuter des problèmes de sécurité sociale pour les étudiants (présalaire, soins médicaux gratuits...). Concernant la politique de l'ULB, l'UGS exige la cogestion, avec une représentation étudiante au Conseil d'administration. En 1962, l'Union compte plus de 2000 membres cotisants, et commence une unité d'action avec la CGSP-ULB. La réforme de l'AG qui a lieu la même année permet la création d'une Commission syndicale de l'AG (CoSAG) qui se rapproche de l'UGS , et certains membres de ce dernier deviennent membre du bureau exécutif de l'AG.
Suite à la première année d'actions syndicales à l'université les autorités prennent des mesures limitant le nombre d'affiches sur le campus et interdisant la vente de journaux politiques. En 1963, l'UGS dépose au Conseil d'administration de l'ULB un mémorandum concernant la cogestion, la réforme de la sécurité sociale et une critique de la cité des filles. Ne recevant aucune réponse, les étudiants organisent une grève avec le soutien de la CGSP-ULB. Cette proximité entre l'UGS et la CGSP amène à l'idée d'une intégration de l'Union à la CGSP en tant que secteur étudiant. Cependant, cette proposition divise fortement les membres de différentes tendances (socialistes et communistes) de l'UGS, et les relations internes se détériorent. En février 1964, le bureau de l'Union démissionne et l'UGS disparaît.
Mais déjà en septembre 1964 un nouvel organisme syndicale est créé, le Comité d'Action Etudiant, qui a pour but de jeter les bases pour une nouvelle organisation syndicale étudiante stable, tout en attaquant la politique sociale des autorités académiques. C'est sur base de ce Comité qu'en février 1965 l'Union Etudiante Syndicale (UES) est créée. Celle-ci adopte les structures d'un syndicat et affirme sa volonté d'intégration au sein du syndicalisme des travailleurs.
De nombreux travaux seront entamés pour intégrer l'UES à la CGSP, mais une motion dans ce sens est rejetée par cette dernière, qui renvoie la responsabilité de la création d'un secteur étudiant à la FGTB. Malgré ces déboires, l'UES entame des actions syndicales avec les jeunesses syndicales de la FGTB liées à la démocratisation de l'enseignement, et continue ses actions aux côtés de la CGSP. En 1966, la FGTB pose les conditions pour la création d’un secteur étudiant en son sein, mais celles-ci ne plaisent pas à l’Union. En effet, la FGTB veut développer ce secteur sur des bases neuves, sans passer par l’UES et ce secteur serait au niveau présyndical, alors que l’UES voulait être sur un pied d’égalité avec les secteurs professionnels. Cet épisode marque la fin des tentatives d’intégration au sein d’un syndicat national.
A côté de son implication au niveau de la politique sociale étudiante, l’Union s’engage également contre la guerre du Vietnam. En 1968, l’UES sera très occupée avec la crise de Leuven et réclamera le dédoublement linguistique des universités de Louvain et Bruxelles. Pour ces occasions, de nombreuses manifestations et grèves seront organisées, et celles-ci continueront lors des évènements de Mai 68. L’UES disparaitra peu après, et les raisons de cette disparition restent assez floues.