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Notice d'autorité
Université libre de Bruxelles
BE AULB NA C 0001 · Collectivité · 1834

Première université de Bruxelles, l'Université de Belgique prendra le titre dès 1836 d'Université libre de Bruxelles.

BE AULB NA C 0002 · Collectivité · 2015 -

La Faculté de Philosophie et Sciences sociales est la fusion de deux des départements de la Faculté des Sciences sociales et politiques et de deux départements de la Faculté de Philosophie et Lettres.

BE AULB NA C 0003 · Collectivité · 2015 -

La Faculté est constituée de deux départements de l’ancienne Faculté de Philosophie et Lettres, à savoir le Département de Langues et Lettres et le Département des Sciences de l’Information et de la Communication, et de l'École de Traduction et Interprétation ISTI – Cooremans.

Faculté de Droit
BE AULB NA C 0004 · Collectivité · 1834 -

A l'origine de l'Université libre de Belgique, les Facultés de Droit et des sciences politiques et administratives forment une seule entité jusqu'en 1897 date à laquelle la Faculté des Sciences politiques et administratives deviendra une Faculté à part entière. A cette époque, les étudiants devaient entamer leur cursus par deux années de candidature à la Faculté de Philosophie et Lettres avant de faire les trois années de droit. En 1836, la Faculté proposera un cours de Notariat. En 1841, la Faculté s'appellera Faculté de droit.
En 2010, la Faculté de Droit et l'École des Sciences criminologiques se regroupent sous une même appellation facultaire: "Faculté de Droit et de Criminologie"

BE AULB NA C 0005 · Collectivité · 1903 -

L'École de commerce, fondée par Ernest Solvay et inaugurée le 17 octobre 1904, fait suite au Département des économies (1899). Elle devient, en 1946, un département de la Faculté des Sciences sociales et politiques. En 2008, elle change de nom et la Solvay Brussels School (née de la fusion du département d'économie et de la Solvay Business School) devient en 2010 une faculté à part entière.

BE AULB NA C 0006 · Collectivité · 1919 -

Créé en 1919 sous le nom d'Ecole de pédagogie elle sera rebaptisée École des sciences de l’éducation en 1948. A la suite des événements de 1968 et des réformes de statut qu’ils entraînèrent, l’année 1970 fut marquée par la transformation de l’École des Sciences psychologiques et pédagogiques en Faculté mais ne prendra sa dénomination de Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation qu'en 1994. Depuis la rentrée académique 2023, la faculté devient Faculté de psychologie, des sciences de l’éducation et de logopédie.

Faculté d'Architecture La Cambre Horta
BE AULB NA C 0007 · Collectivité · 2009 -

La Faculté d'Architecture est le résultat de la fusion des deux instituts supérieurs d'architecture : L'institut Victor Horta et l'institut la Cambre.

Faculté des Sciences
BE AULB NA C 0008 · Collectivité · 1834 -

Les premières années de la Faculté ne comportaient que les enseignements suivants: l'algèbre, l'astronomie, la géométrie et la trigonométrie, la chimie, la physique, la géologie, la botanique, la zoologie et l'anatomie comparée. D'autres disciplines se sont développées à partir du XXe siècle.

École Polytechnique de Bruxelles
BE AULB NA C 0009 · Collectivité · 1873 -

Fondé en 1873, l'École polytechnique de Bruxelles forment des ingénieurs en sciences appliquées. Entre 1890 et 2011, l'École devient la Faculté des Sciences appliquées.

Faculté de Médecine
BE AULB NA C 0010 · Collectivité · 1834 -

La Faculté de médecine fait partie des quatre facultés qui existent depuis la création de l'Université libre de Bruxelles en 1834. On y enseigne la médecine, la médecine vétérinaire, les sciences biomédicales et les sciences dentaires.

École de Santé publique
BE AULB NA C 0011 · Collectivité · 1963 -

C'est en 1963 que l'Université libre de Bruxelles décide, sur proposition de la faculté de Médecine, de transformer l'Institut d'Hygiène et de Médecine Sociale en "École de Santé publique." Cette école réunit trois services de la Faculté de médecine : le Laboratoire d'hygiène de Médecine du travail, le Laboratoire de médecine sociale et le Laboratoire de statistique médicale.
En plus des champs d'études et de recherches, ces services assumaient de nombreux autres domaines d'enseignement et de formation des médecins et des personnels de soins. Parmi eux : l'administration et la gestion des hôpitaux, des services infirmiers et d'autres institutions de soins, la planification de la santé, la santé de l'enfant et de la famille, les soins de santé mentale, la prévention et l'éducation pour la santé, l'habitat et l'environnement...

Faculté de Pharmacie
BE AULB NA C 0012 · Collectivité · 1842 -

L’École de Pharmacie de l’Université libre de Bruxelles débute en 1842 au sein de la Faculté de Médecine. En 1968, elle obtient son indépendance et devient l’Institut de Pharmacie. Cette indépendance ne sera officialisée qu’en 2004. En 2010, elle devient Faculté de Pharmacie. La Faculté fait partie du Pôle Santé qui regroupe les disciplines à orientation médicale.

BE AULB NA C 0013 · Collectivité · 1945 -

En 1904, à l'initiative de Ernest Solvay, se crée l'École Supérieure d'Éducation Physique de Bruxelles. EN 1934, grâce à la Fondation Andriesse, les études sont complétés par l'enseignement de médecins licenciés en éducation physique. Après le 2e guerre mondiale, l'Institut sera annexé à la Faculté de Médecine et de Pharmacie.
Les enseignements de candidature sont ceux de sciences naturelles et médicales mais avec toutefois des titulaires propres en anatomie par exemple. Il y aura des enseignements pratiques et notamment des cours d'éducation physique. Au fil des Congrès nationaux et internationaux, de nouvelles unités de recherche se créent. Leurs activités apportent une contribution importante au développement des sciences aussi bien en éducation physique qu'en kinésithérapie et réadaptation.
En 1973, l'Institut devient autonome et changera de nom en 1975 l'Institut supérieur d'Éducation physique et de Kinésithérapie (ISEPK)
Suite à l'évolution du temps, les cours sont complétés par des enseignements spécifiques tels que : en loisirs, en sports, en milieu du travail (1965), en médecine sportive (1969), en kinésithérapie en milieu sportif (1974), en kinésithérapie ostéopathique (1989), en activités physiques adaptées (1991), des spécialisations en éducation physique ainsi que des pré-spécialisations en kinésithérapie (1994) et plus récemment, un cursus en ostéopathie.

En 2007, l’Institut change de nom. Désormais, on parlera de l’Institut des Sciences de la Motricité (I.S.M.), en septembre 2010, de la Faculté des Sciences de la Motricité (F.S.M.) et depuis septembre 2024 de la Faculté des Sciences de la motricité humaine

Faculté de Philosophie et lettres
BE AULB NA C 0014 · Collectivité · 1834 - 2015

Durant l’année 2014-2015, la Faculté de Philosophie et Lettres et la Faculté des Sciences sociales et politiques se sont structurées de manière à intégrer les enseignements de traduction et interprétation de l’ISTI et de l’Institut Cooremans à l’ULB. Deux nouvelles structures facultaires ont été créées : la Faculté de Philosophie et Sciences sociales et la Faculté de Lettres, Traduction et Communication.

BE AULB NA C 0015 · Collectivité · 1946 - 2015

La Faculté est créée en 1946 par la réunion de l'École de Commerce Solvay, fondée en 1903, et de l'École des Sciences politiques et sociales (issue en 1899 de l'enseignement spécial des Sciences politiques et sociales qui avait été établi en 1889). Elle sera dotée d'une structure unitaire en 1964.
Elle fusionnera en 2015 avec la Faculté de Philosophie et lettres pour devenir la Faculté de Philosophie et sciences sociales.

BE AULB NA C 0016 · Collectivité · 1897 - 1946

Dès la fondation de l'Université en 1834, une faculté était destinée à l'étude des sciences administratives et politiques. Suite à un blocage par la loi organique du 27 septembre 1835, on ajouta au titre officiel de la Faculté de droit la mention : Et des sciences politiques et administratives. En 1888, sous l'initiative de M. Van der Rest, le Conseil d'Administration examine le projet de créer une institution abordant les sciences sociales. A partir de 1897, E. Solvay s'engage à assurer l'existence de l'École.
En 1946, l'École s'associe avec l'École de Commerce Solvay afin de créer une nouvelle faculté : la Faculté des Sciences sociales et politiques.
En 2010, La Faculté prend une nouvelle orientation en donnant naissance à deux nouvelles entités facultaires : la Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) et la Faculté des Sciences sociales et politiques (FSP).

BE AULB NA C 0017 · Collectivité · 1834 -

Le Conseil d’administration a en charge la gestion générale de l’Université, de ses finances, de son patrimoine et de ses infrastructures. Il établit le budget et les comptes annuels et fixe le cadre des personnels et des services.

Centre Perelman de philosophie du droit
BE AULB NA C 0018 · Collectivité · 1967 -

Fondé en 1967 par Chaïm Perelman, Paul Foriers, Henri Buch et René Dekkers, le Centre de philosophie du droit dépend directement de l'Université et ne sera rattaché qu'en 1982 à la Faculté de Droit.
Les activités scientifiques du Centre Perelman se déclinent selon trois thématiques de recherche: le droit global, les approches comparative et pratique des droits de l'homme ainsi que l'argumentation, l'interprétation et l'histoire des idées juridiques. Il prendra en 2006 le nom de "Centre Perelman" en hommage à l'un de ses fondateurs, Chaïm Perelman, l'un des leaders de l’École de Bruxelles et le fondateur de la "Nouvelle rhétorique".

BE AULB NA C 0021 · Collectivité · 1902 -

L’Institut de Sociologie Solvay est créé en 1902 à l’initiative d’Ernest Solvay. C'est le premier institut à organiser des recherches en sciences sociales en Belgique. En 1922, suite au décès de E. Solvay, l'Institut sera rattaché à l'Université libre de Bruxelles.

L'Institut se compose d'unités de recherches spécialisées :
Atelier Genre(s) et Sexualité(s) (AGS)
Centre d'anthropologie culturelle (CAC)
Centre d'Etudes de la Coopération Internationale et du Développement (CECID)
Centre d'Etudes des Politiques et de l'Administration Publique (CEPAP)
Centre de Recherche et de Prospective en droit social (CeRP)
Centre d'Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG)
Centre de Sociologie de l'Education (CSE)
Centre de Théorie Politique (CTP)
Groupe de recherche sur les Relations ethniques, les Migrations et l'Egalité (GERME)
Groupe de Recherche sur les Acteurs Internationaux et leurs Discours (GRAID)
Groupe de Recherche sur l'Action Publique (GRAP)
Groupe de Recherche en Sociologie des Arts et des Cultures (GRESAC)
Laboratoire d'Anthropologie des Mondes Contemporains (LAMC)
Laboratoire de Méthodologie du Traitement des Données (LMTD)
Centre de recherches sur les Migrations, Espaces, Travail, Institutions, Citoyenneté, Epistémologie, Santé (METICES)

Institut de Philosophie
BE AULB NA C 0022 · Collectivité · 1939 - [2020]

L'Institut de Philosophie et de Sciences Morales n'existe plus et correspond désormais à la partie du Département de Philosophie Ethique et des Sciences des Religions de la Laïcité consacrée à la philosophie et à ·l'éthique. [2020]

BE AULB NA C 0023 · Collectivité · 2001 -

Le CReA-Patrimoine fédère l'ensemble des programmes de recherche dans les domaines de l'archéologie et du patrimoine, tant en Belgique qu'à l'étranger.

BE AULB NA C 0024 · Collectivité · 1965 -

Le Centre puise ses racines dans la création à l’ULB de la chaire d’histoire des religions, occupée dès 1884 par Eugène Goblet d’Alviella, l’une des premières du genre dans le monde, puis la mise sur pied de l’Institut d’Histoire du Christianisme (1965) et de son successeur, l’Institut d’Etude des Religions et de la Laïcité (1984), devenu CIERL en 2003.

Centre de recherche en philosophie
BE AULB NA C 0025 · Collectivité

Le Centre de recherche en philosophie aborde non seulement les différents champs de la philosophie (logique, métaphysique, ontologie, épistémologie, théorie de la science, éthique, esthétique...), mais aussi son histoire et ses multiples courants.

Maison des Sciences humaines
BE AULB NA C 0026 · Collectivité · 2015 -

Créée en 2015 à l'initiative de Didier Viviers, la Maison des sciences humaines s'inscrit dans une recherche concernant les questions et les débats qui animent la société civile. Elle abrite 7 centres : AmericaS (Centre interdisciplinaire d’Etude des Amériques), CREG (Centre de recherche sur l’expérience de guerre), LIEU, (Laboratoire interdisciplinaire en études urbaines), OMAM (Observatoire des mondes arabes et musulmans), STRIGES (Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre, l’égalité et la sexualité), EASt (East Asian Studies) et Modernitas (Modernism and Avant-Garde studies) depuis novembre 2022. En 2022, LIEU quitte le centre et devient une équipe affiliée au sein de la MSH.

Association des Cercles Etudiants
BE AULB NA C 0027 · Collectivité · 1973-

Au cours des années 60, l'idée d'une association remplaçant l'A.G. pour représenter les étudiants à travers leurs cercles commence à se préciser. Des projets de statuts de l'Association des Cercles Facultaires sont présentés en 1961, et cette dernière a déjà un début d'existence en parallèle de l'Association Générale des Etudiants, sans réussir à devenir un organisme stable dans la durée. Elle regroupe à l'époque six cercles facultaires, et chaque cercle a un poids différents dans les décisions en fonction de sa taille et des ses moyens financiers.

C'est toutefois en 1973 que l'A.C.F. reprit officiellement le rôle de représentation des étudiants laissé vacant par la disparition de l'A.G. En 1989, suite à la prise en charge des problèmes étudiants par le Bureau des Etudiants Administrateurs (B.E.A.), l'A.C.F. change de nom pour devenir l'Association des Cercles Etudiants (A.C.E.) et recentrer ses objectifs sur la défense des cercles membres, la promotion et la coordination du folklore, ainsi que la médiation auprès des autorités académiques. En 2011, l'A.C.E. compte trente cercles membres, dont 15 facultaires.

BE AULB NA C 0028 · Collectivité · 1843 -

Fondée le 23 mai 1843 au cours d'un banquet donné chez "Dubost", rue Fossé-aux-Loups. Assistaient Théodore Verhaegen et Pierre van Meenen, premier recteur de l'Université. Le Président fondateur de l'Union fut Louis Bastiné, premier docteur en droit de l'ULB, avocat à Bruxelles.
Dès 1845, l'UAE eut un représentant au conseil d'administration de l'Université.
L’Union a pour but de resserrer les liens de fraternité entre les anciens étudiants de l’ULB.

BE AULB NA C 0029 · Collectivité · 1973 -

Le Cercle a pour but de de partager leur passion pour les Arts, l’Archéologie et la Culture, et se destine à promouvoir la culture sous toute ses formes auprès des étudiants de l'ULB. Il a son propre journal La Chaarue.

Cercle des architectes réunis
BE AULB NA C 0030 · Collectivité · 2009 -

Le Cercle est la fusion des anciens cercles Victor Horta (CVH), La Cambre (CLC) et celui de l'Académie des beaux arts (ACA). Il assure les aspects folkloriques de la faculté et produit la revue le "Compas bête" depuis 1995.

Cercle d'histoire
BE AULB NA C 0031 · Collectivité · 1931 -

Créé en 1931, le Cercle d'histoire organise des activités autant culturelles que folkloriques. Son symbole est le sablier, sa muse Clio, ses couleurs le gris et le rouge et son journal La Colonne.

Cercle de médecine
BE AULB NA C 0032 · Collectivité · 1891 -

Association estudiantine folklorique regroupant les étudiants de la Faculté de Médecine de l’ULB ce qui comprend les carabin(e)s mais aussi les étudiant(e)s en médecine vétérinaire, en biologie médicale et en dentisterie.

La couleur du cercle est le rouge.

Cercle des sciences
BE AULB NA C 0033 · Collectivité · 1890 -

Edite la revue Prométhée qui a succédé à Epanorthose.
La couleur du Cercle est le mauve. Velours pour les chimistes, toile pour les autres sections.

Cercle de droit
BE AULB NA C 0034 · Collectivité · [1901] -

Le Cercle de Droit (CD) est un cercle facultaire de l’ULB. La date de création n’est pas connue, mais certaines archives remontent jusqu’à 1896. Dans le Journal Estudiantin de 1890, il est fait mention de l’absence d’un cercle des étudiants en droit et du besoin d’en créer un, alliant les études de droit et de philosophie. La date de fondation exacte semble être le 31 octobre 1901. D’après Academia Studentica, le cercle a vécu de nombreux remous et difficultés à ses débuts, changeant de nom à plusieurs reprises et étant parfois tout à fait abandonné pendant quelques années.

Désormais, c’est un cercle tout à fait installé dans le reste du folklore ULBiste. Deux autres associations font partie de la faculté de Droit: ELSA ainsi que le Bureau Étudiant.
Le CD est un cercle folklorique qui organise, chaque année, une bleusaille. Étant également un cercle facultaire, le baptême n’est pas obligatoire pour pouvoir participer aux activités du cercle ou pouvoir y devenir administrateur·ice. Voici certains évènements organisés par le cercle: un bal, des vacances au ski, le banquet des juristes, des jobdays, le printemps de la justice, un parrainage social, soirées, conférences et sorties culturelles. D’autres organes sont rattachés au cercle, comme par exemple l’Ordre de la Balance ou encore la Guilde Pourpre, organe chantant du CD.

Le CD dispose d’un journal, le Fléau Pourpre, (auparavant, les Novellas) qui paraît en général quelques fois par an pour des occasions spéciales.
Les cercles de l’ULB utilisent de nombreux symboles, c’est également le cas du CD, qui utilise la couleur pourpre/amarante, la balance, …

Cercle de romanes
BE AULB NA C 0035 · Collectivité · 1934 -

Reconstitution du Cercle car dissous 3 ans plus tôt.

Cercle de philosophie et lettres
BE AULB NA C 0036 · Collectivité · 1934 -

Les étudiants de philosophie et lettres étaient autrefois rassemblés via le cercle facultaire de droit, de notariat et de philosophie et lettres. Aussi appelé Cercle de Droit et de Philosophie et lettres, ce dernier voyait se côtoyer des étudiants de droits, futurs avocats et juristes, avec des étudiants de philosophie, une grande partie devenant professeurs. D’autres cercles de philosophie existaient (notamment les Cercles de Philologie Romane et de Philologie Classique) et collaboraient avec le cercle facultaire.
Plusieurs différends se développèrent vers les années 1932-1933 entre les étudiants en philosophie et ceux en droit, certains donnant pour raison des différences majeures séparant les attitudes et mentalités de ces mêmes étudiants. Une volonté de sécession naquit chez les étudiants côté « philosophie et lettres », sécession soutenue par certains cercles comme les chimistes et les polytechniciens, au contraire du Cercle de Médecine qui supportait plutôt les étudiants en droit. L’idée de la création d’une faculté exclusivement réservée aux étudiants de philosophie et lettres paraissait viable, au vu de la présence et de l’implication des différents cercles de philosophie dans la vie universitaire (aujourd’hui nous parlerions de cercles de sections).
Après pétitions et référendums, et quelques empoignades, le Cercle de Philosophie et Lettres vit le jour en 1934, ou du moins déclara son indépendance. En 1935, les tensions s’abaissant quelque peu, des discussions furent entamées et vers 1936, sans violence a priori, le CPL se détacha complètement du Cercle de Droit (CD), avec lequel il désire garder de bons liens.
Jacques Pohl fut le premier président du CPL et devint professeur à l'ULB peu de temps après avoir fini ses études.
À la rentrée 1969 est constituée une a.s.b.l. par Jean-Pierre Gahide, Danielle Mignolet et Vladimir Stiennon.


Philomène est le journal du cercle depuis 1973 et succède à Le Sol, paru en 1936 et 1986, La Chouette, 1974-1951, l'Hérétique, 1953-1954, La Curée, 1955-1956, Flash, 1964-1965, La Pierre philosophale, 1965-1969 et Per-vers de gris, 1971-1973.


La couleur du Cercle est le gris.

Cercle polytechnique (CP)
BE AULB NA C 0037 · Collectivité · 1884 -

Le Cercle Polytechnique (CP) est un cercle facultaire de l’ULB. Sa création remonte au 4 décembre 1884, en faisant un des cercles étudiants les plus anciens de l’Université. Les documents de création ne sont malheureusement pas arrivés jusqu’à nous, ne nous laissant uniquement le nom de deux créateurs: Emile Tassel et Oscar Schmidt. La mission du cercle, qui reste inchangée, est de défendre le principe du Libre-Examen, collaborer à l’enseignement à l’aide de voyages et visites, mais également établir un lien entre les membres. Pendant les premières années, le cercle ne sera pas présidé, jusqu’en 1914, lorsqu’il faut demander des subsides. C’est Henri Michel qui fût le premier président, laissant son nom dans le cri du CP: “Henri, Volt, Ampère”.

Le CP est un cercle folklorique qui organise chaque année une bleusaille. Étant également un cercle facultaire, le baptême n’est pas obligatoire pour pouvoir participer aux activités du cercle ou pouvoir y devenir administrateur·ice. Voici certains évènements organisés par le cercle: la Nuit Polytechnique (depuis 1926), des vacances au ski, un banquet nommé la Sainte Barbe chaque 4 décembre, des jobdays, les 6h Cuistax (depuis 1988) voyages à Peyresq, le Festival de la chanson Estudiantine (depuis 1975), TD, pré-TD, une revue (depuis 1888), conférences et sorties culturelles. D’autres organes sont rattachés au cercle, comme par exemple l’Ordre de la Grande Molette (depuis 1965), la Ludothèque (depuis 1992), ou encore la Guilde Polytechnique, organe chantant du CP.

Le CP dispose d’un journal, l’Engrenage, qui paraît depuis 1965 quelques fois par an pour des occasions spéciales. Auparavant, le CP sortait également la REP (Revue Étudiante Polytechnique, qui a commencé en 1921) ayant pour but d’expliquer des points abordés trop rapidement en cours.

Les cercles de l’ULB utilisent de nombreux symboles, c’est également le cas du CP, qui utilise la couleur noire, la molette, le Zéphyrin (dit le plus grand et plus petit poil du CP), la Sainte Barbe, les boulons, …

Cercle Solvay
BE AULB NA C 0038 · Collectivité · 1904 -

C'est en 1904, qu'A. Giron fonde le Cercle Commercial, peu de temps après la création de l'Ecole de Commerce et Ernest Solvay en est le président d'honneur. Dans un premier temps, l'objectif du Cercle est de défendre les statuts des ingénieurs commerciaux, qui n'ont alors pas encore de reconnaissance légale et les premières activités organisées sont des visites d'entreprises, puisque l'A.G. s'occupe des activités folkloriques.

La date du changement de nom de Cercle Commercial à Cercle Solvay n'est pas certaine, mais il est estimé qu'il s'est produit à la fin de la première guerre mondiale. Et si le Cercle stagne pendant une période, il prendra de l'importance au cours des années 30 et certains de ses membres occuperont des postes important au sein d'autres associations étudiantes. L'organisation de la gestion du Cercle reflètera ce développement, puisque au fil des années de nouveaux postes de délégués feront leur apparition, avec en parallèle la création de groupes de travail. De plus, le Cercle devient une asbl le 7 janvier 1959. Au niveau des membres, le Cercle en compte plus de 700 en 2001. En 1972, il comptait déjà 350 membres, sur les 500 étudiants inscrits à l'Ecole de Commerce. Cette importance peut en partie s'expliquer par la solidarité entre les membres au niveau des études, un des objectifs du Cercle (à partir de 1934) étant de collaborer à l'enseignement de l'Ecole au moyen, entre autre, de visites et conférences.

Si dès 1935, une première revue nommée La Revue Economique du Cercle Solvay est envisagée, ce n'est qu'en 1939 avec le Caducée que le Cercle se dote de son organe d'information. L'objectif de celui-ci sera d'informer les étudiants sur le Cercle, les études, le folklore ou encore l'humour, et il connaitra de nombreux changements de formats au cours de son existence.

Le Cercle organise également de nombreuses activités, et le Bal est la plus importante de chaque année. A l'origine nommé Bal Solvay (1926), il est par la suite organisé en collaboration avec l'Union des Ingénieurs Commerciaux sous le nom de grand Bal Orange (couleur du Cercle), dont le premier a eu lieu en 1966. Du côté du baptême, la première description de ceux-ci au niveau du C$ date de 1925, et ce n'est qu'après la deuxième guerre mondiale qu'il sera ouvert aux étudiantes. Le Cercle organise également une Revue, un spectacle satirique, dont la première a eu lieu en 1958, et c'est lors de celle-ci que nait le slogan "Solvay c'est du champagne". Entre 1964 et 1982, le Cercle n'organise pas une seule Revue, mais elles reprennent par la suite et continuent d'être présentées de nos jours. Le Cercle met également en place de nombreuses visites d'usines et voyages, et le premier voyage à l'étranger se déroule en 1928 à Lille. Par la suite, les voyages iront plus loin, et même en URSS dans les années 60. Un dernier événement important dont est responsable le Cercle Solvay, avec le Cercle Polytechnique, est le Festival international des films techniques et commerciaux (FITC). Plusieurs éditions auront lieu à partir de 1963, et en 1978, il devient le Festival international du film d’entreprise et de formation (FIFEF).

Distinction honorifique du Cercle Solvay, l'Ordre du Grand Caducée récompense chaque année les membres qui se sont le plus impliqués au sein du Cercle.

Cercle de psychologie
BE AULB NA C 0039 · Collectivité · 1983 -

Le Cercle de Psychologie est né en avril-mai 1983, de la fusion du Cercle Psycho-Folklore et du Cercle Psycho-Péda (Cercle de Psychologie et de Pédagogie). En effet, l’année 1982-1983 fut une année de collaboration commune entre les deux cercles rivaux, qui amena à leur fusion.
Il s’agit d’un cercle folklorique, dit baptismal (qui organise un baptême étudiant), constitué en a.s.b.l. Ce cercle facultaire regroupe donc tous les étudiants en Psychologie. Sa couleur est le bleu.

Le CPsy organise un grand nombre d’événements ; que ces derniers soient annuels comme le baptême, sa participation à la Saint-Verhaegen ou encore le Grand Bal de Psychologie, ou plus spontanés comme des sorties culturelles variées ou des soirées dansantes, le cercle publiant également un journal portant le nom de L’Entonnoir. Dans son histoire,le Cercle de Psychologie fut à l’origine de grands événements tels que le Bal du Skieur Solitaire (qui eut plusieurs éditions), ou même encore de nos jours le Psychofest, festival organisé par le/la délégué(e) Culture du cercle, alliant art et guindaille sur le campus du Solbosch. Le CPsy fait alors appel à de nombreux musiciens et autres artistes, proposant des prestations musicales mais également du dessin ou encore de la danse, sans oublier l’aspect folklorique et festif de l’événement. Du milieu des années 1990 jusqu’au début des années 2000, nous possédons plusieurs archives affirmant que le cercle était engagé dans la réussite scolaire et le parrainage des jeunes, que ce soit en Belgique ou à l’étranger (en Inde). Le cercle a également légué des archives très intéressantes, consistant en plusieurs albums photo concernant la bleusaille et le baptême de 2001, interrogeant les pratiques de ce rite de passage si connu et faisant couler tant d’encre, encore aujourd’hui.

La guilde rattachée au CPsy est la Gens Fraternae Libidinis (GFL). Fondée en 1990 par Didier de Poorter, qui en fut le premier Senior, cette guilde comptait à ses débuts six membres, faisant partie de l’organisation. Trois années plus tard, six autres se rajoutèrent à l’organisation, montant la guilde à douze membres. Chacun d’entre eux occupe un poste déterminé, ces postes étant repris dans ce fonds, et plus précisément dans le sous-fonds consacré à la GFL. Aujourd’hui, les membres de la guilde sont plus nombreux, tournant autour de quinze membres. Cette association étudiante a pour but de favoriser l’échange et l’écoute, tout en faisant vivre la tradition des chants estudiantins et autres chants folkloriques, dans différentes sortes d’activités ayant comme principe de base l’amour du chant. L’activité la plus connue (et la plus fréquente) consiste en l’organisation de cantus. Il s’agit de soirées ritualisées, ouvertes au public, invitant hommes et femmes à chanter en chœur tout en partageant des verres de bière (ou autres boissons lors d’événements particuliers), le tout à la lueur de bougies. Le site Internet de la Gens Fraternae Libidinis indique : “À travers [ses membres], la Guilde entend ainsi défendre et mettre en pratique les valeurs prônées par l'ULB, que sont principalement la méthode de réflexion libre-exaministe, la tolérance et la liberté de pensée. Bien sûr, les cantus baignent dans une ambiance tout à fait festive et dérisionnelle où tout un chacun est libre de venir se joindre à la Guilde”.

Cercle des étudiants en pharmacie
BE AULB NA C 0040 · Collectivité · 1928 -

A l'origine le Cercle de Pharmacie et le Cercle de de Médecine (CMP) ne faisaient qu'un. En 1928, le Cercle se scinde en deux grâce à Gary Weil, Jean Pourbaix et Jacques Thomas. En 1989, suite à des contentieux fiscaux, le Cercle de Pharmacie est dissout et se crée dans la foulée le Cercle des étudiants en pharmacie. Par ailleurs, le Cercle publie son propre journal : La Mandragore [1969]
La couleur du Cercle est le vert velours.

Cercle du libre examen
BE AULB NA C 0041 · Collectivité · 1928 -

Le Cercle du Libre Examen est créé le 14 janvier 1928 par un groupe d’étudiant en sciences (dont André Juliard et Lucia de Brouckère) en tant que cercle d’étude et de réflexion, afin de défendre les fondements de l’Université. Dès le début, le Cercle reçoit de nombreux encouragements de la part des étudiants et du monde académique, et Adolphe Max acceptera d’en devenir le président d’honneur. Pour susciter le débat et favoriser la prise de conscience de ses membres, le Cercle organise des conférences et des séminaires où des opinions variées et opposées se rencontrent. L’objectif étant de mettre en avant la pensée libre et l’esprit critique face au dogmatisme. Au origine du Cercle, les discussions sont davantage intellectuelles que politiques, et cherchent à définir ce qu’était pour eux le libre-examen.

C’est au cours de l’année 28/29 que la première cérémonie d’hommage à Francisco Ferrer (libre penseur espagnol) aura lieu, sous la présidence de Paul Wahl. Cet évènement deviendra par la suite un rituel du Libre Examen.

Pour les années avant la seconde guerre mondiale, le Cercle est partagé entre ceux qui veulent limiter les débats à des sujets sans controverses et mettre en avant un folklore estudiantin, et ceux qui veulent davantage de débats sérieux. En 1931, le président du Libre Examen, Léo Moulin, est arrêté en Italie fasciste pour propagande hostile, le Librex étant considéré comme une organisation subversive par le gouvernement italien. De nombreuses manifestations étudiantes auront lieu, et le recteur de l’époque ira même défendre Léo Moulin en Italie. En 1934, l’AG et le Cercle soutiennent la création d’un Comité de vigilance anti-fasciste, ce qui s’inscrit dans la politique contre le fascisme qui se développe au Librex. Le principe du libre-examen devient un principe d’engagement et de défense de la liberté de pensée. La guerre d’Espagne arrivera également au centre des préoccupations du Cercle, lorsque qu’un étudiant de l’ULB (Pierre Brachet) engagé pour la défense de la République espagnole face à Franco et la montée du fascisme mourra sur le front.

Les Cahiers du Libre Examen sont créés en 1937, avec pour objectif de donner la parole à la communauté universitaire sur des sujets thématiques d’actualité. Une autre revue sera publiée entre 1938 et 1940, Jeudi, un hebdomadaire dirigé par Jean Burgers, et qui se veut plus polémique que les Cahiers, tout en offrant plus de divertissement. En 1940, l’université ferme ses portes suite à l’occupation allemande, et plusieurs membres du Librex rejoindront la résistance, comme Jean Burgers (ancien vice-président du Cercle), qui participa à la formation du Groupe G.

Après la guerre, le Cercle reprend ses activités de débats sur des sujets d’actualité belge (question royale) et internationale (Guerre Froide, colonialisme). En 1945, le Cercle s’associe à l’AG afin de renflouer ces caisses, mais ce contrat sera rompu dans les années 50, suite à l’affaiblissement progressif de l’AG. Le Librex sera plutôt engagé contre le colonialisme, et organisera des débats sur le Congo et l’Algérie dans les années 50/60. Ce genre d’engagement lui vaudra parfois d’être jugé trop à gauche et de prendre des positions sans équivoque.

C’est également au cours des années 60 que le Cercle réforme ses statuts et change ses modalités d’adhésions. Ainsi, ses membres décident individuellement d’en faire partie, alors qu’avant, être membre d’un autre cercle impliquait de faire partie du Libre Examen. Au milieu des années 60 vient une période neutre, où les activités du Librex sont moins politisée, suite à la « motion Bruyneel » (nom du président du Cercle de Droit), qui prône la neutralité politique dans l’exercice du libre-examen.

Dans la fin des années 60 et pendant les années 70, les débats seront très internationaux, sur la Grèce, le Vietnam, le colonialisme portugais ou encore l’Apartheid. Du côté de Mai 68, le Librex ne participera pas beaucoup aux évènements, mais sera plus impliqué lors des travaux de réforme de l’université. En avril 1970 a lieu l’affaire du Cercle des Nations, un club snob qui organise alors une fête pour l’anniversaire du putsch des Colonels en Grèce, à laquelle le président du CA de l’ULB participe. Le comité du Librex participe à des actions contre le Cercle des Nations, dont l’intensité va rapidement augmenter et qui seront très violemment réprimées par la police.

Une nouvelle revue voit le jour en 1976, le Bulletin du Libre Examen. Il s’agit d’une sorte de lettre d’information destinée aux membres du Cercle, qui présente les futures conférences et initie les débats. En 2003, le Cercle réforme ses statuts et devient une asbl, condition obligatoire pour recevoir un subventionnement. Jusqu’à aujourd’hui, le Librex continue d’organiser des conférences et des activités liées à l’actualité internationale, Belge et de l’ULB.

Cercle des bioingénieurs
BE AULB NA C 0043 · Collectivité · 1977 -

La couleur du cercle est le vert (toile). Il publie La Betterave suave très irrégulièrement.

Cercle de géographie et de géologie
BE AULB NA C 0044 · Collectivité · 1976 -

Cercle créé en 1976 par des géographes, les géologues les rejoindront à la fin des années 80. Le cercle édite la revue "Géocloser"

Cercle informatique
BE AULB NA C 0045 · Collectivité · 1976 -

Créé en 1976 sous l'impulsion de Charles de Coster. Le Cercle sera officialisé sous la présidence de Michèle Descy et Evelyne Engels.

La couleur du Cercle est le mauve, comme les mathématiciens.

BE AULB NA C 0046 · Collectivité · 1938-1975

Le Centre Scientifique et Médical de l’Université libre de Bruxelles en Afrique Centrale (CEMUBAC) est créé le 23 mars 1938 à l’initiative d’Albert Dustin, premier Président de la CEMUBAC, soutenu par le Fonds Jacques Cassel. Le Centre est initialement focalisé sur des questions médicales telles que les maladies tropicales endémiques. À partir de 1950, le CEMUBAC se développe et entame une diversification de ses centres d’intérêt professionnels pour devenir la base de la recherche scientifique des membres de l’ULB en Afrique centrale. A cette date, le CEMUBAC est organisé en sept sections : psychologie, enseignement, sciences naturelles, sciences appliquées, géographie, économie et une section interdisciplinaire. En 1958, une huitième section est ajoutée dans l’organigramme de l’organisation : le comité opérationnel. Cette dernière section est notamment le bras opérationnel de la section interdisciplinaire et s’occupe de l’organisation de nombreux voyages des scientifiques de l’Université libre de Bruxelles. A l’indépendance du Congo, le CEMUBAC recentra ses activités dans le domaine médical. Aussi, son statut juridique évolue pour devenir un établissement d’utilité publique de droit zaïrois. En 1976, elle quitte le giron du droit congolais pour devenir une association sans but lucratif de droit belge, Le Centre Scientifique et Médical de l’Université libre de Bruxelles pour ses activités de coopération. En 1982, le CEMUBAC évolue vers le statut d’organisation non gouvernementale, lui permettant d’obtenir des subventions de la coopération belge et de la Commission des Communautés Européennes (CEE).

Cercle Biso Na Bino
BE AULB NA C 0047 · Collectivité · 1979 -

Fondé le 5 avril 1979, le cercle a pour objectifs :

  • de développer, d’encourager et de maintenir les liens d’amitié entre les étudiants congolais de Belgique et les étudiants d’autres nationalités, dans un esprit de compréhension mutuelle.
  • d’assurer et de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres.
  • de créer et favoriser l’esprit d’entraides et recherche de la vérité chez tous ses membres, conformément au principe du Libre Examen.
    (Statuts)
BE AULB NA C 0048 · Collectivité · 1947-1961

La commission coloniale de l’Université libre de Bruxelles tient sa première séance le 27 novembre 1947, elle se situe dans la continuité des initiatives prises par Herbert Speyer pour la promotion des voyages de recherche au Congo. Elle répond également à l’appel du ministre des colonies, Pierre Wigny, qui souhaite une implication plus importante des milieux scientifiques et universitaires au sein des colonies. Cette commission est notamment composée du Recteur, du président du cercle colonial, d’un délégué de l’Union des anciens étudiants de l’Université et de professeurs spécialisés dans des matières dépendantes de la politique coloniale. La commission, qui se réunit plusieurs fois par an jusqu’en 1960-1961, a pour objet de délivrer un avis consultatif sur tous projets en lien avec des activités au Congo.

Institut des hautes études de Belgique
BE AULB NA C 0049 · Collectivité · 1894 -

L'Institut des Hautes Études de Belgique, fondé en 1894, a été constitué en association sans but lucratif, jouissant de la personnalité civile, par acte de Me Hauchamps en date du 29 décembre 1922 ("Moniteur Belge" du 20 janvier 1923). L'Institut a pour but d'organiser des conférences de niveau universitaire, des colloques internationaux, journées d'étude, tables rondes, séminaires, débats, etc ainsi que des cours ne faisant pas partie des programmes universitaires.

Comité National Palestine
BE AULB NA C 0050 · Collectivité · 1969-1976

Les archives du Comité National Palestine (CNP) sont le témoignage d’un activisme politique convaincu explosant durant les années 1970 à la suite des contestations de Mai 68. Cela se notifie notamment par la création et par la diligence de mouvements de solidarité envers le Tiers-Monde comme, par exemple, avec la Palestine. En outre, les activités du CNP rapportées dans ces archives illustrent bien l'animation politique et culturelle des années 1970 dans les milieux immigrés de solidarité où la Nouvelle-gauche (tel que le marxisme-léninisme) est présente en proposant des expositions, des projections de films révolutionnaires, des foyers culturels populaires en Belgique, principalement à Bruxelles.
Au final, par sa communication, par sa documentation et par ses échanges sociaux, le CNP représente une idéologie et un activisme politique spécifique de solidarité existant, d’un point de vue plus large, en Belgique mais aussi dans d’autres pays d’Europe.
Le Comité National Palestine est un mouvement de gauche anti-impérialiste et devient, en Belgique, un des principaux relais des partis de la guérilla palestinienne et du Croissant Rouge palestinien. Créé en 1969 par plusieurs activistes réputés – comme l’avocat marxiste Luc Somerhausen – le CNP est conçu, au départ, comme une plateforme pluraliste. Cependant, en 1970, le flambeau du Comité est repris par des activistes marxistes-léninistes dont les plus actifs sont, notamment, Luc Daniel Dupire et Yvonne Sterk. Dès cette époque, le CNP connaît des dissensions avec d’autres comités, considérés comme des rivaux, car ces derniers dépeignent le Comité National Palestine comme groupusculaire.
Le 15 décembre 1976, des dirigeants du CNP décident de dissoudre le Comité, principalement en raison de désaccords sur le futur de la révolution palestinienne à la suite du discours de Yasser Arafat fait à l’ONU et, par conséquent, à la nouvelle orientation prise par l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dès 1974.