Le Comité est créé en 1934 à l initiative de l'Association Générale des Etudiants, du Cercle du Libre Examen, des Cercles politiques libéraux, socialistes et marxistes avec la bienveillance du Recteur Edouard Bogaert.
C'est en octobre 1960 que naît le premier mouvement syndical étudiant à l'ULB, le Comité estudiantin de revendications. Les premières critiques de ce Comité concernent le prix des repas et le prix des copies aux Presses Universitaires. De plus, le C.E.R. réclame une réforme de la gestion de l'université et une démocratisation de l'enseignement.
Suite à la création de l'Association des Cercles Facultaires, celle-ci intègre le Comité en tant que Bureau social et syndical. Lors de la Grande Grève de 60/61, le C.E.R. appelle à la mobilisation étudiante. En octobre 1961, un groupe d'anciens membres du Comité formera l'Union Générale Syndicale.
Les archives du Comité National Palestine (CNP) sont le témoignage d’un activisme politique convaincu explosant durant les années 1970 à la suite des contestations de Mai 68. Cela se notifie notamment par la création et par la diligence de mouvements de solidarité envers le Tiers-Monde comme, par exemple, avec la Palestine. En outre, les activités du CNP rapportées dans ces archives illustrent bien l'animation politique et culturelle des années 1970 dans les milieux immigrés de solidarité où la Nouvelle-gauche (tel que le marxisme-léninisme) est présente en proposant des expositions, des projections de films révolutionnaires, des foyers culturels populaires en Belgique, principalement à Bruxelles.
Au final, par sa communication, par sa documentation et par ses échanges sociaux, le CNP représente une idéologie et un activisme politique spécifique de solidarité existant, d’un point de vue plus large, en Belgique mais aussi dans d’autres pays d’Europe.
Le Comité National Palestine est un mouvement de gauche anti-impérialiste et devient, en Belgique, un des principaux relais des partis de la guérilla palestinienne et du Croissant Rouge palestinien. Créé en 1969 par plusieurs activistes réputés – comme l’avocat marxiste Luc Somerhausen – le CNP est conçu, au départ, comme une plateforme pluraliste. Cependant, en 1970, le flambeau du Comité est repris par des activistes marxistes-léninistes dont les plus actifs sont, notamment, Luc Daniel Dupire et Yvonne Sterk. Dès cette époque, le CNP connaît des dissensions avec d’autres comités, considérés comme des rivaux, car ces derniers dépeignent le Comité National Palestine comme groupusculaire.
Le 15 décembre 1976, des dirigeants du CNP décident de dissoudre le Comité, principalement en raison de désaccords sur le futur de la révolution palestinienne à la suite du discours de Yasser Arafat fait à l’ONU et, par conséquent, à la nouvelle orientation prise par l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dès 1974.
La commission coloniale de l’Université libre de Bruxelles tient sa première séance le 27 novembre 1947, elle se situe dans la continuité des initiatives prises par Herbert Speyer pour la promotion des voyages de recherche au Congo. Elle répond également à l’appel du ministre des colonies, Pierre Wigny, qui souhaite une implication plus importante des milieux scientifiques et universitaires au sein des colonies. Cette commission est notamment composée du Recteur, du président du cercle colonial, d’un délégué de l’Union des anciens étudiants de l’Université et de professeurs spécialisés dans des matières dépendantes de la politique coloniale. La commission, qui se réunit plusieurs fois par an jusqu’en 1960-1961, a pour objet de délivrer un avis consultatif sur tous projets en lien avec des activités au Congo.
Bruxelles, le 11mars 1892 - id., le 9 juillet 1960
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1922).
Botaniste.
Présidé par le recteur ou la rectrice, le Conseil académique définit et exécute la politique académique et scientifique de l’Université : enseignement, recherche, relations internationales, formation continue, etc. Il nomme aux emplois du corps académique et du corps scientifique. Il est composé de vingt-six membres.
Le Conseil d’administration a en charge la gestion générale de l’Université, de ses finances, de son patrimoine et de ses infrastructures. Il établit le budget et les comptes annuels et fixe le cadre des personnels et des services.
Licencié en Sciences psychologiques et pédagogiques (ULB, 1982), Docteur en sciences psychologiques (ULB, 1986)
La Louvière, le 12 juin 1919 - Uccle, le 30 mai 1999
Psychiatre
Anvers, le 2 novembre 1898 - le 13 mars 1998
Docteur en médecine (1924), Docteur spécial en sciences biologiques (1928)
Née le 25 avril 1897 à Schaerbeek et décédée le 14 février 1959 à Ixelles, elle est une enseignante féministe connue en tant que critique littéraire et femme de lettres.
Elle est l'épouse de Jean Lameere, professeur de philosophie à l'Université libre de Bruxelles
Charleroi, le 13 mai 1863 - Uccle, le 11 janvier 1944
Docteur en droit (ULB, 1884).
Il poursuit ses études aux universités de Leipzig et de Goettingen.
Ixelles, le 7 novembre 1882 - Bruxelles, le 19 novembre 1962
Docteur en droit (ULB, 1905)
D'abord professeur de "Droit civil" à la faculté de droit en 1920, il succède à Jean Servais en 1926 pour reprendre les cours de droit pénal et de procédure pénale, cours qu'il enseignera vingt ans.
A l'initiative de Léon, c'est en juin 1936 qu'est créée, au sein de l'Université de Bruxelles, l'École des sciences criminologiques. Annexée à la Faculté de droit, cette nouvelle école portera son nom à partir de 1945.
Gosselies, le 7 novembre 1830 - Ixelles, le 10 août 1898
Docteur en droit (1853)
Bruxelles, le 17 mars 1903 - id., le 8 décembre 1985
Doctorat en philosophie (ULB, 1924) ; Doctorat en droit (ULB, 1927)
Il enseigne le cours de droit pénal pendant vingt-sept années.
Licencié en sciences politiques (ULB, 1988), licencié en droit (ULB, 1993), licencié spécial en droit international (ULB, 1989) et docteur en droit (ULB, 1996)
La Hestre, 2 janvier 1959 -
Musicologue. Historien des arts.
Astronome et mathématicien, né à Anvers le 16 août 1898 et décédé à Bruxelles le 20 octobre 1972.
Formé à l’Ecole moyenne de Bruxelles, il prépare seul l’examen d’entrée à la Faculté des Sciences appliquées. En effet, l’occupation allemande de la Belgique à partir de 1914 a entraîné la fermeture de toutes les universités du pays. À la réouverture de l’Université libre de Bruxelles en février 1919, Jacques Cox entame un cursus de polytechnique et obtient le grade de docteur en sciences physiques et mathématiques en juillet 1924. Nommé élève-assistant de l’Institut d’astronomie à l’automne 1923, il en devient l’assistant à partir de 1924 et ce, jusqu’en 1938.
Suppléant de Paul Stroobant pour le cours d’«Astronomie mathématique» entre 1930 et 1931, il est nommé chargé de cours en juin 1933 et dispense les leçons de «Géographie mathématique» et d’«Exercices de géographie mathématique» à la Faculté des Sciences. La même année, Jacques Cox devient titulaire du cours libre de «Chronologie historique» à la Faculté de Philosophie et Lettres et un an plus tard, titulaire des «Exercices de géographie mathématique». Il accède à l’ordinariat en juin 1936 tandis qu’il assure, quelques mois plus tard, la suppléance de Paul Stroobant pour l’examen des 1ères Licence de la Faculté des Sciences ainsi que la charge des cours d’ « Eléments d’astronomie et de géodésie » d’ «Astronomie sphérique et astronomie mathématique», de «Mécanique analytique et mécanique céleste» et d’ «Astrophysique». Désigné collaborateur en 1937 du cours d’ «Histoire de la pensée scientifique», il devient l’année suivante directeur de l’Institut d’astronomie.
C’est à l’automne 1941 que Jacques Cox est nommé vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Néanmoins, un mois plus tard, face à la volonté allemande de germaniser l’Université, le Conseil d’Administration décide à l’unanimité de suspendre les cours. L’Université close, Jacques Cox décide de rejoindre l’Angleterre en 1942. Engagé par la Royal Air Force comme senior scientific officer, il participe à de nombreuses missions dans la formation de pilotes et la mise au point d’appareils et de nouvelles méthodes de navigation aérienne. Revenu en Belgique en octobre 1944, il succède à Frans van den Dungen comme recteur de l’Université libre de Bruxelles. Parallèlement, il est nommé membre du Conseil d’Administration de l’Université.
Nommé pro-recteur à l’automne 1947, il devient un an plus tard, secrétaire, puis en 1950, directeur de l’Institut d’aéronautique. Conjointement, Jacques Cox est mandaté comme titulaire de différents enseignements à la Faculté des Sciences appliquées. Appelé à participer au Conseil d’Administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) en 1952, il est nommé recteur honoraire un an plus tard. Il accède à l’honorariat professoral en octobre 1960.
Bruxelles, le 7 janvier 1893 - Bruxelles, le 14 juillet 1978
Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (ULB, 1921).
Stavelot, le 23 octobre 1858 - id., 25 juin 1944.
Pharmacien (ULg, 1879), continue ses études à l'Université de Strasbourg (1879-1882) et à l'Institut chimique de Bonn.
Chimiste, il fonde la Société chimique de Belgique en 1904, qui, en réalité, est une refondation de l'Association belge des chimistes. Il mène l'essentiel de sa carrière professorale à l'École militaire de 1893 jusqu'à sa retraite en 1928. Entretemps, il occupera la chaire de chimie à l'Université libre de Bruxelles de 1904 à 1906.
Bruxelles, le 23 janvier 1824 - Bruxelles, le 18 septembre 1898
Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (1848)
Docteur en médecine (ULB, 1949)
Docteur en droit (ULB, 1875)
Numismate
Dampremy, le 7 juillet 1893 - 29 octobre 1973
Docteur en médecine (ULB, 1919).
Uccle, le 8 avril 1915 - Lasne, le 13 février 1985
Licencié en sciences sociales (1935), Ingénieur commercial (1937)
Gustave Arthur Dassonville (1913-1998) est un imprimeur et publiciste indépendant. Il avait organisé dans sa maison de Bagnolet une imprimerie, sur laquelle il tirait de petits ouvrages à la présentation originale et soignée. Certains d'entre eux ont bénéficié de la participation d'illustrateurs renommés (Sonia Delaunay, Mario Avati, Max Bucaille,...).
Docteur en droit (ULB, 1966) ; Licencié spécial en droit international (ULB, 1968) ; Licencié en science politique (ULB, 1974)
Laeken, le 12 janvier 1906 - Bruxelles, le 9 mai 1985
Ingénieur commercial (1927)
Né à Bruxelles le 8 juin 1934 -
Licence en Sciences politiques et administratives (ULB, 1967 ou 1969)
Bruxelles, 15 mai 1863 - 25 novembre 1913.
Docteur en médecine (1887), docteur spécial (1893), agrégé (1894) de l'Université libre de Bruxelles.
Psychiatre.
Anderlecht, le 29 août 1965 -
Licence en philologie germanique (ULB, 1987), licence en linguistique (ULB, 1997), doctorat en Langues et littératures (ULB, 2002)
Bruges, 1796 - 1860
Docteur en droit de l'Université de Liège. Homme politique
Docteur en droit (Liège, 1820)
Le 6 décembre 1834, Henri de Brouckère est nommé professeur bénévole pour la chaire de droit criminel. Il n'enseignera que le premier semestre de l'année académique 1834-1835. Il continuera de siéger en qualité de membre permanent et de vice-président au conseil d'administration de l'Université jusqu'en 1861.
Roulers, 31 mai 1870 - Bruxelles, 4 juin 1951.
Homme politique socialiste belge. Écrivain, journaliste et professeur. Fonde l’Université Nouvelle en 1894. Professeur ordinaire à l’École des sciences politiques et sociales de l’Université libre de Bruxelles et occupe la « chaire de la coopération».
Bruxelles, 13 juillet 1904 - 3 novembre 1982.
Chimiste, docteur en sciences (ULB, 1927).
Lucia de Brouckère est la première femme à avoir enseigné dans une Faculté des sciences en Belgique. Elle devient aussi présidente de la société chimique belge. Par ailleurs, militante du mouvement laïque, elle est la co-fondatrice de l’Extension de l’ULB et préside le Centre d’action laïque.
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement, licencié spécial en Médecine du Travail, docteur en Sciences de la Santé Publique.