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Notice d'autorité
Tiberghien, Guillaume
BE AULB NA P 0298 · Personne · 1819-1901

Bruxelles, le 9 août 1819 - 25 novembre 1901
Docteur en philosophie et lettres (1845)

Tielemans, Jean-François
BE AULB NA P 0293 · Personne · 1799-1887

Bruxelles, le 15 novembre 1799 - le 5 juillet 1887
Avocat et homme politique, il est reçu docteur en droit de l'Université de Liège en 1823.
Co-fondateur de l'Université libre de Bruxelles, il y enseigne le droit administratif.

Timmermans, Jean
BE AULB NA P 0236 · Personne · 1882-1971

Bruxelles, le 8 juillet 1882 - Bruxelles, le 27 août 1971
Docteur en sciences chimiques (ULB, 1906), Docteur spécial en chimie (ULB, 1911)
Il étudie à l'Université libre de Bruxelles, puis fréquente l'Université allemande de Prague et la Trinity Collège de Dublin.

Tirifahy, Sébastien
BE AULB NA P 0482 · Personne · 1830-1893

Ligny, le 2 juillet 1830 - le 1er septembre 1893
Docteur en médecine (1861)

Tojerow, Ilan
BE AULB NA P 0799 · Personne

Doctorat en sciences économiques et de gestion (ULB, 2007)

Tollet, Robert
BE AULB NA P 0290 · Personne · 1946 -

Etterbeek, 26 mars 1946 -
Licencié en sciences économiques (ULB, 1971) ; licencié spécial en économétrie (ULB, 1974)

Torrekens, Corinne
BE AULB NA P 0878 · Personne

Licence en sciences sociales et politique (ULB, 2003) ; Docteure en sciences sociales et politiques (ULB, 2007)

Tourneur, Victor
BE AULB NA P 0237 · Personne · 1878 - 1967

Verviers, 27 juin 1878 - Bruxelles, 25 février 1967.
Doctorat de philosophie et lettres en philologie classique (Université de Liège, 1900)
Numismate et président de la société "Les Amis de la médaille d'art".

Toussaint, Ariane
BE AULB NA P 0238 · Personne · 1944 -

Uccle, 8 avril 1944 -
Licence en sciences chimiques (ULB, 1966) ; Docteur en sciences (ULB, 1971)

Chercheur en biologie moléculaire. Directeur de Recherche FNRS (ULB)

Tousseul, Jean
BE AULB NA P 0804 · Personne · 1890 - 1944

Olivier Degée, pseudonyme Jean Tousseul, Landenne 7 décembre 1890 - Selles 9 février 1944, écrivain belge.

Tradital
BE AULB NA C 0097 · Collectivité · [2019]
Trinon, Hadelin
BE AULB NA P 0239 · Personne · 1929-1991

Critique du cinéma belge. Professeur à l'Université libre de Bruxelles,

Truffin, Barbara
BE AULB NA P 0776 · Personne

Licence en droit (ULB, 1998), DES en droit international (U.L.B., 2000), Master of Arts in the Social Sciences (University of Chicago, 2001), Docteur en anthropologie (ULB, 2005)

Tsingarida, Athéna
BE AULB NA P 0711 · Personne · 1967 -

Licence en Histoire de l’Art et Archéologie, Antiquité Classique (ULB, 1990) ; Licence spéciale en Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie en Etudes Byzantines (ULB, 1992)

Tumerelle, Maurice
BE AULB NA P 0806 · Personne · 1885 - 1962
ULB Culture
BE AULB NA C 0289 · Collectivité · 1969 -

ULB Culture
Dates d'existence : 1969 -
BE AULB NA C 0289

BE AULB NA C 0028 · Collectivité · 1843 -

Fondée le 23 mai 1843 au cours d'un banquet donné chez "Dubost", rue Fossé-aux-Loups. Assistaient Théodore Verhaegen et Pierre van Meenen, premier recteur de l'Université. Le Président fondateur de l'Union fut Louis Bastiné, premier docteur en droit de l'ULB, avocat à Bruxelles.
Dès 1845, l'UAE eut un représentant au conseil d'administration de l'Université.
L’Union a pour but de resserrer les liens de fraternité entre les anciens étudiants de l’ULB.

Union Etudiante Syndicale
BE AULB NA C 0068 · Collectivité · 1961-1970

Les prémices de la création du mouvement syndical étudiant à l'ULB commencent en octobre 1960 avec la mise en place d'un Comité estudiantin de Revendication (CER). Cette première organisation syndicale cherche à améliorer la situation matérielle des étudiants. Le CER appellera à la participation des étudiants lors de la grande grève de 1960/1961, et beaucoup de ceux-ci répondront présents. Ceci, et la démocratisation de l'enseignement supérieur qui a débuté dans les années 50, permettant à des étudiants issus de classes sociales moins favorisées de s'inscrire à l'université, entraîne le développement d'une conscience syndicale au sein du milieu étudiant.

C'est ainsi qu'en octobre 1961, un groupe de militants du CER crée l'Union Générale Syndicale (UGS). L'UGS met deux revendications en avant : la démocratisation ainsi que la réforme du système d'enseignement et le combat avec la classe ouvrière pour faire sauter les structures sociales mises en place par la bourgeoisie. En novembre 61, l'UGS et le Brussels studentengenootschap (l'équivalent de l'AG pour les flamands) créent ensemble une Centrale d'achat, qui a pour but d'offrir aux étudiants des tarifs avantageux sur toutes sortes de biens (alimentation, cours, impressions...), elle sera par la suite intégrée aux service de l'ULB.

Des premières actions sont mises en place pour obtenir une réduction des prix sur les cours aux Presses et une réduction des tarifs au restaurant universitaire. L'Union prendra également contact avec le Ministère de la Prévoyance sociale afin de discuter des problèmes de sécurité sociale pour les étudiants (présalaire, soins médicaux gratuits...). Concernant la politique de l'ULB, l'UGS exige la cogestion, avec une représentation étudiante au Conseil d'administration. En 1962, l'Union compte plus de 2000 membres cotisants, et commence une unité d'action avec la CGSP-ULB. La réforme de l'AG qui a lieu la même année permet la création d'une Commission syndicale de l'AG (CoSAG) qui se rapproche de l'UGS , et certains membres de ce dernier deviennent membre du bureau exécutif de l'AG.

Suite à la première année d'actions syndicales à l'université les autorités prennent des mesures limitant le nombre d'affiches sur le campus et interdisant la vente de journaux politiques. En 1963, l'UGS dépose au Conseil d'administration de l'ULB un mémorandum concernant la cogestion, la réforme de la sécurité sociale et une critique de la cité des filles. Ne recevant aucune réponse, les étudiants organisent une grève avec le soutien de la CGSP-ULB. Cette proximité entre l'UGS et la CGSP amène à l'idée d'une intégration de l'Union à la CGSP en tant que secteur étudiant. Cependant, cette proposition divise fortement les membres de différentes tendances (socialistes et communistes) de l'UGS, et les relations internes se détériorent. En février 1964, le bureau de l'Union démissionne et l'UGS disparaît.

Mais déjà en septembre 1964 un nouvel organisme syndicale est créé, le Comité d'Action Etudiant, qui a pour but de jeter les bases pour une nouvelle organisation syndicale étudiante stable, tout en attaquant la politique sociale des autorités académiques. C'est sur base de ce Comité qu'en février 1965 l'Union Etudiante Syndicale (UES) est créée. Celle-ci adopte les structures d'un syndicat et affirme sa volonté d'intégration au sein du syndicalisme des travailleurs.

De nombreux travaux seront entamés pour intégrer l'UES à la CGSP, mais une motion dans ce sens est rejetée par cette dernière, qui renvoie la responsabilité de la création d'un secteur étudiant à la FGTB. Malgré ces déboires, l'UES entame des actions syndicales avec les jeunesses syndicales de la FGTB liées à la démocratisation de l'enseignement, et continue ses actions aux côtés de la CGSP. En 1966, la FGTB pose les conditions pour la création d’un secteur étudiant en son sein, mais celles-ci ne plaisent pas à l’Union. En effet, la FGTB veut développer ce secteur sur des bases neuves, sans passer par l’UES et ce secteur serait au niveau présyndical, alors que l’UES voulait être sur un pied d’égalité avec les secteurs professionnels. Cet épisode marque la fin des tentatives d’intégration au sein d’un syndicat national.

A côté de son implication au niveau de la politique sociale étudiante, l’Union s’engage également contre la guerre du Vietnam. En 1968, l’UES sera très occupée avec la crise de Leuven et réclamera le dédoublement linguistique des universités de Louvain et Bruxelles. Pour ces occasions, de nombreuses manifestations et grèves seront organisées, et celles-ci continueront lors des évènements de Mai 68. L’UES disparaitra peu après, et les raisons de cette disparition restent assez floues.

Université Inter-Âges
BE AULB NA C 0231 · Collectivité · 1975 -

Créé à l’initiative du professeur Jean Teghem, le Conseil de l’Education Permanente de l’Université libre de Bruxelles (CEPULB) est l’une des premières universités ouvertes à toutes et tous, sans diplôme prérequis ou limite d’âge imposée.
En 2011, le Conseil sera complété par l'Université Inter-Âges.

Université libre de Bruxelles
BE AULB NA C 0001 · Collectivité · 1834

Première université de Bruxelles, l'Université de Belgique prendra le titre dès 1836 d'Université libre de Bruxelles.

Université nouvelle de Bruxelles
BE AULB NA C 0062 · Collectivité · 1894-1919

L'Université Nouvelle (UN) fut fondée à la suite d'un conflit interne à l'Université libre de Bruxelles (ULB). Cette dernière connaissait en effet quelques ennuis à cause de sa politique jugée trop conservatrice : l'affaire Dwelschauvers de 1890 participa à la création d'un groupe de dissident au sein de l'ULB et l'affaire Reclus en 1893 entama le mouvement de la création de l'UN. La première affaire avait éclatée à la suite du refus d'une thèse de doctorat par le professeur Tilberghiem, officiellement à cause d'un manque de valeur scientifique, officieusement parce que le positivisme de Georges Dwelshauvers entrait en contradiction avec le spiritualisme du professeur en question. La seconde affaire éclate à la suite de l'annulation du cours de géographie comparée d'Elisée Reclus par le conseil d'administration qui craignait des débordements par suite de l'attentat d'Auguste Vaillant à Paris le 9 décembre 1893.
Alors que le premier événement s'était relativement bien terminé (l'étudiant ayant terminé sa thèse à l'étranger), le second avait provoqué, d'un côté, une cassure plus durable au sein du monde politique libéral, désormais fortement divisé entre doctrinaire et radicaux, mais surtout des problèmes plus spécifiques à l'ULB. Le cours de Reclus, supprimé par le Conseil d'administration, fut finalement donné dans un local de la Loge des Amis Philanthropes avec le soutien de l'Extension universitaire. Pour autant, les opposants à la décision de l'ULB, voyant que leur institution ne donnait aucunement l'impression de vouloir moderniser sa façon de penser, s'organisèrent pour préparer la fondation d'une nouvelle institution d'enseignement, dont se chargera un comité composé de Paul Janson, Edmond Picard, Guillaume De Greef, Elie Lambotte, Jacques Des Cressonnières et Charles Dejongh. Un appel au public fut lancé en mars 1894 ; la location de l'ancienne maison de Théodore Verhaegen (13, rue des Minimes, à Bruxelles) commença le 3 avril ; l'Ecole Libre d'Enseignement Supérieur était fondée ; la nouvelle institution se voulait bâtie sur des bases progressistes et positivistes, ainsi que, comme son institution-mère, le libre examen. L'Université Nouvelle s'organisa rapidement afin d'offrir un enseignement qu'elle voulait novateur. En 1895, elle possédait les quatre facultés principales (Philosophie et Lettre, Sciences, Droit et Médecine) qui lui devait lui permettre de se désigner comme « Université » au sens légal des lois de 1890 et 1891, mais elle les jugeait insuffisantes pour offrir un enseignement universitaire complet. De là, l'institution développera de nombreux instituts et facultés : l'Institut des Hautes Etudes (IHEB), dès 1894, dernier reliquat de l'UN toujours en activité ; l'Institut de Fermentation de 1896 à 1911 sous la direction de Jean Effront ; l'Institut d'histoire naturelle générale des sciences, des arts et des métiers de 1897 à 1902 dont le président honorifique était Théodore Wechniakoff ; l'Institut d'Hygiène de 1897 à 1902 dirigé par Arthur Bonmariage ; l'Institut géographique de 1898 à 1919, dirigé par Elisée Reclus ; enfin, l'Ecole polytechnique de 1897 à 1899 devenant l'Institut Industrielle de 1899 à 1903, dirigé par Louis De Brouckère avec l'aide du Parti Ouvrier Belge. Du point de vue de la pédagogie, l'UN mit en avant le savoir encyclopédique face à une spécificité trop grande de certaines matières (les cours plus spécialisés se retrouvaient en général à l'Institut des Hautes Etudes).
L'Université Nouvelle n'eut que très tardivement un règlement et des statuts précisant sa structure, tout en ayant des pratiques de gestion déjà bien en place – des discussions pour mettre ces pratiques par écrit apparaissent dès 1911 et les statuts et le règlement furent approuvés en 1912. L'UN était gérée par un comité administratif (ou comité central), équivalent du Conseil d'administration de l'ULB composé du recteur, de dix membres permanents cooptés, de deux délégués élus pour deux ans par le corps professoral, du secrétaire général, de deux secrétaires de l'IHEB et du secrétaire trésorier. On y nommait les professeurs et résolvait les questions d'ordre administratifs, scientifiques et morales. Une assemblée annuelle du corps professoral servait à rendre compte aux membres de l'institution de la situation de l'UN aussi bien pour les réunions du comité administratif que celles du corps professoral, deux délégués étudiants avec voix consultative étaient élus par les étudiants.
L'UN dut se battre tout au long de son existence pour une reconnaissance légale et un droit à l'obtention d'un jury spécial qu'elle n'obtiendra que pour les facultés de Philosophie et Lettres et de Droit de 1894 à 1899 et pour toutes ses facultés de 1911 à 1914. Durant la Première Guerre mondiale, elle fut l'une des rares, si pas la seule, institution belge d'enseignement supérieur à continuer ses travaux. Rapidement après le conflit, l'Université Nouvelle entama les discussion pour sa dissolution et sa fusion avec l'Université libre de Bruxelles : l'Ecole Libre d'Enseignement Supérieur ferma ses portes en 1919, après 25 ans d'existence.

Université populaire de Bruxelles
BE AULB NA C 0282 · Collectivité · 2024 - présent

Un mouvement étudiant propalestinien créé spontanément lors de l'occupation du bâtiment B du campus Solbosch en mai et juin 2024, afin de forcer l'Université à suspendre le soutien à la collaboration avec les universités israéliennes.

Université-Usine-Union
BE AULB NA C 0227 · Collectivité · 1968 - 1971

Né du mouvement de Mai 68, Robert Fuss fonde UUU, groupe mao-spontex dont l’ancrage se situe pour l’essentiel à l’Université Libre de Bruxelles.
Ce mouvement, essentiellement universitaire de la gauche radicale à Bruxelles, allait regrouper, au fil des mois, des intellectuels révolutionnaires, des représentants de la gauche étudiante, jusqu’alors inorganisée, des syndicalistes étudiants issus de l’UES (Union Étudiante Syndicale), et des militants, issus du parti communiste dit «pro-chinois» ou «PC-Grippa»
En 1971, après avoir été traversé par de rudes débats, UUU finit par éclater en deux groupes distincts. Les tenants du spontanéisme se retrouvèrent dans La Parole au Peuple (PAP), alors que l’autre tendance, marquées par l’expérience de la GRCP en Chine et confronté à l’impérieuse nécessité de fonder un Parti d’avant-garde en Belgique, donnera naissance à Tout le Pouvoir aux Travailleurs. Ces groupes fusionneront eux-mêmes avec d'autres groupes.

Uyttebrouk, André
BE AULB NA P 0240 · Personne · 1935-1994

Uccle, 25 septembre 1935 - Ixelles, 19 décembre 1994.
Licencié en histoire (ULB, 1957). Docteur en philosophie et lettres (ULB, 1971) professeur et archiviste à l'Université.

Uyttendaele, Marc
BE AULB NA P 0753 · Personne · 1961 -

Licence en droit (ULB, 1983), licence spéciale en droit européen (ULB, 1984), licence spéciale en droit administratif (ULB, 1990), Doctorat en droit (ULB, 1991)

Van Antwerpen, Pierre
BE AULB NA P 0555 · Personne

Docteur en sciences pharmaceutique (ULB, 2005)

Van Bemmel, Eugène
BE AULB NA P 0040 · Personne · 1824-1880

Gand, le 16 avril 1824 - Bruxelles, le 19 août 1880
Candidat en philosophie (ULB, 1842) et docteur en droit (ULB, 1848)

Van Compernolle, René
BE AULB NA P 0521 · Personne · 1923-1995

1923 - 10 mai 1995

Van Damme, Marc
BE AULB NA P 0452 · Personne · 1947 -

Uccle, le 19 novembre 1947 -
Pharmacien (1970), pharmacien d'industrie (1972), pharmacien biologiste (1981)

Van de Vyver, Gisèle
BE AULB NA P 0459 · Personne · 1938-2021

Berchem-Sainte-Agathe, le 27 février 1938 - 2021
Licenciée en sciences biologiques, docteur en sciences (1968)

Van den Corput, Édouard-Bernard
BE AULB NA P 0486 · Personne · 1821-1908

Bruxelles, le 20 avril 1821 - Bruxelles, le 22 février 1908
Pharmacien (1845), docteur en sciences (1848), docteur en médecine, chirurgie et accouchements (1856). Il complète ses études à Bonn et à Wurtzbourg. Il entreprend ensuite un voyage scientifique avec le chirurgien Seutin à travers la France, l'Espagne, le Portugal, le Maroc et l'Algérie. En 1854, il est nommé chimiste du Musée royal de l'industrie. Médecin-chef de service des hôpitaux Saint-Pierre et Saint-Jean de 1860 à 1880, professeur de thérapeutique et de pharmacodynamique à l'Université de Bruxelles de 1869 à 1891.

Van den Dungen, Frans
BE AULB NA P 0241 · Personne · 1898-1965

Bruxelles, 4 juin 1898 - Boisfort, 22 mai 1965.
Ingénieur civil des mines (ULB, 1921), physicien et mathématicien (Paris)

Après des humanités gréco-latines à l’Athénée de Saint-Gilles, Frans van den Dungen envisage de poursuivre son apprentissage à l’Université libre de Bruxelles. L’occupation allemande de la Belgique durant la Première Guerre mondiale ayant entrainé la fermeture de toutes les universités du pays, il doit reporter ce projet. C’est à l’Athénée de Saint-Gilles qu’il entame dès lors un enseignement postscolaire, certes de caractère universitaire, mais néanmoins clandestin. En effet, différents professeurs universitaires empêchés sont accueillis dans cet établissement secondaire pour y dispenser leur enseignement. C’est notamment le cas du physicien et mathématicien Théophile de Donder , dont l’influence sur le jeune étudiant qui prépare son examen d’entrée en Polytechnique sera déterminante . La guerre terminée, Frans van den Dungen obtient finalement son diplôme d’ingénieur civil des mines à l’Université libre de Bruxelles en octobre 1921. Deux ans plus tard, en juillet 1923, il est désigné assistant pour les « Exercices pratiques des cours de mathématiques et de mécanique » au sein de la Faculté des Sciences appliquées. Suppléant d’Edouard Bogaert pour le cours de « Mécanique rationnelle » en janvier 1925, il reprend la charge de ce cours quelques mois de plus tard parallèlement à celui d’« Exercice de rédaction » et de « Techniques de vibrations ». C’est en juillet 1926 que Frans van den Dungen obtient la titularisation du cours de « Mécanique rationnelle » dispensé aux élèves de première et seconde candidatures à la Faculté des Sciences appliquées. Nommé à l’ordinariat en juin 1927, il est désigné, quatre mois plus tard, directeur du Musée de Cinématique et de Mécanique rationnelle. À l’automne 1928, il entame un mandat de trois ans comme secrétaire de la Faculté des Sciences appliquées. Désigné titulaire du cours d’« Electro-acoustique » en juillet 1930, il prend en charge la direction du laboratoire qui y est associé trois mois plus tard.
Jouissant de la confiance de ses pairs, Frans van den Dungen accède à la présidence de la Faculté des Sciences appliquées en octobre 1933, et ce pour trois années. Il est, en outre, nommé cette année-là titulaire provisoire du cours d’ « Organisation de l’apprentissage mécanique ». En 1935, il devient titulaire du cours d’hydraulique ainsi que vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Appelé pour assurer la suppléance de Jean Bosquet pour le cours d’« Acoustique et travaux pratiques d’Acoustique », il obtient la titularisation du cours de « Technique de vibrations » en 1936, puis, en 1937, du cours de « Compléments de mécanique analytique » et de « Technique des vibrations ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, van den Dungen prend la direction du « Séminaire de mécanique analytique » et succède, en juillet 1938, à Albert Dustin au rectorat de l’Université.
Frans van den Dungen est mobilisé en octobre 1939 et Edouard Bogaert assure le poste de recteur faisant-fonction durant son absence. À son retour, en juin 1940, il lui incombe la lourde tâche de diriger l’Université au sein d’un pays désormais occupé. Malgré un avenir incertain et les difficultés du quotidien, les autorités universitaires décident de rouvrir les portes de l’institution en septembre 1940. Le recteur perçoit néanmoins rapidement le dessein allemand quant au devenir de l’Université. Les occupants, jugeant l’institution trop libérale, francophone et indépendante, souhaitent en effet procéder à sa germanisation forcée. Le 24 novembre 1941, dans l’incapacité de maintenir la liberté d’enseignement face à l’administration du Reich, le Conseil d’Administration de l’Université décide, à l’unanimité, de suspendre définitivement les cours . Frans van den Dungen, comme d’autres professeurs universitaires, organise dès lors des cours clandestins et ce, malgré lle risque des représailles de la part des forces d’occupation .
À la libération, Frans van den Dungen reprend ses fonctions professorales tout en étant nommé Haut-Commissaire à la Recherche scientifique. Nommé également directeur de l’Institut de physique appliquée à l’automne 1947, il assume, les années suivantes, diverses charges de cours, notamment d’aérodynamique, de graphostatique, d’élasticité ou encore de mécanique analytique et de physique anatomique . Conjointement, il se voit confier la direction du Service de Physique appliquée de l’Institut de Physique à partir de 1956, du Laboratoire de radioélectricité, d’acoustique et d’électroacoustique entre 1959 et 1960 et de l’Institut des télécommunications et d’acoustique entre 1960 et 1964. Vice-président de la Faculté des Sciences appliquées entre 1959 et 1960, il est également délégué du Conseil d’Administration aux séances du Bureau de l’Université à partir de 1962. Frans van den Dungen décède le 22 mai 1965 et ce, après une carrière universitaire de 42 années.