- BE AULB NA P 0484
- Personne
- 1850-1945
Ixelles, le 26 août 1850 - Bruxelles, le 15 juillet 1945
Docteur en médecine (ULB, 1874), docteur agrégé (ULB, 1876)
Ixelles, le 26 août 1850 - Bruxelles, le 15 juillet 1945
Docteur en médecine (ULB, 1874), docteur agrégé (ULB, 1876)
Henri Storck est un cinéaste belge né à Ostende en 1907 et mort à Uccle en 1999. Il s'intéresse au cinéma dès son plus jeune âge. Henri Storck est multitâche. Dans le secteur cinématographique, il est tour à tour réalisateur, directeur technique, producteur, monteur et même acteur dans Zéro de conduite de Jean Vigo. Mais il est aussi professeur à l’INSAS et à l’IAD. Enfin, c’est un acteur institutionnel de premier plan, il écrit beaucoup sur la production en Belgique, est membre de plusieurs associations notamment l’AID (Association internationale des documentaristes). Il s’entoure de partenaires et amis de haut-vol tels que Charles Spaak, Joris Ivens, Leon Spilliaert, Maurice Jaubert, Luc de Heusch (son gendre) pour ne citer qu’eux.
A 20 ans, il fonde le ciné-club d’Ostende. Il y fréquente notamment James Ensor et Félix Labisse.
En 1930, il est nommé « cinégraphiste » de la ville d’Ostende. Il n’est pas rémunéré pour ce travail et demande, en contrepartie, de pouvoir utiliser les images qu’il tourne pour ses propres créations. Il réalise donc ses premiers films sur Ostende. Son approche expérimentale du cinéma le mène à être un des premiers à dessiner sur la pellicule (Films abstraits dessinés sur pellicule, 1930). Il est aussi novateur, avec Histoire du soldat inconnu en 1932, dans la pratique du found footage. Ce film est profondément antimilitariste et sera censuré par la France l’année de sa sortie. En 1933, il filme les ouvriers du Borinage aux côtés de Joris Ivens. Misère au Borinage (1933) fait polémique pour son orientation communiste. Il est censuré dans de nombreuses villes.
Henri Storck, qui veut que le cinéma belge devienne une véritable industrie, fonde l’INRACI en 1938, la plus vieille école de cinéma de Belgique. La même année, il co-fonde la Cinémathèque royale aux côtés de Pierre Vermeylen et André Thirifays.
Entre 1942 et 1944, il tourne Symphonie paysanne, ensemble de courts-métrages sur les paysans avant l’industrialisation se déroulant sur les quatre saisons de l’année. (Etant un des rares films tournés pendant l’occupation, il fut soupçonné d’œuvre de propagande. Henri Storck s’en est toujours défendu.)
Entre autres films de commande, il tourne plusieurs films sur le folklore belge.
En 1951, il réalise son unique fiction, Le banquet des fraudeurs, Charles Spaak en est le scénariste.
Il tourne aussi de nombreux films sur l’art autour de Paul Delvaux, Permeke, Rubens ou Labisse.
Beaucoup de films restent dans les tiroirs, projets de collaborations, adaptations de romans ou de pièces de théâtre, des projets qui sont parfois bien avancés. Les plus connus restent Bula Matari et Ces messieurs du marché noir.
En 1978, il fonde le Centre Audiovisuel à Bruxelles (le CBA), atelier d’accueil.
Il est nommé Docteur Honoris causa à la VUB en 1978 et à l’ULB en 1995.
Candidat en histoire (ULB, 1922) ; Docteur en histoire et littérature orientales (Université de Liège, 1931)
Egyptologue.
Chargé de mission par le Gouvernement français aux fouilles de M. Weill, sous les auspices de l'Université de Paris, à Dar, il profite de ce voyage pour étudier au Caire et à Louxor les trésors de Toutânkhamon et visiter les principaux sites de la vallée du Nil.
Bruxelles, 11 avril 1868 - 15 juillet 1936.
Docteur en Sciences physiques et mathématiques (ULB, 1889).
Astronome.
Anvers, 3 juin 1920 - Uccle, 8 février 2007
Sinologue, épouse de Gilbert Jaeger
Bruxelles, 9 mai 1863 - 8 janvier 1939.
Docteur en droit (ULB, 1884)
Critique d'art.
Bruxelles, 1903 - 1990
Doctorat de Philosophie et Lettres à l’Université Libre de Bruxelles (1938). Chargé du cours d'histoire de la peinture.
Bruxelles, 23 avril 1933 - Ottignies, 4 septembre 2015.
Licencié en sciences physiques (ULB, 1955), Docteur en sciences physiques (ULB, 1962)
Professeur de physique en Faculté des Sciences, puis à l'Ecole de Commerce Solvay (ULB)
Hasselt, 10 août 1911 - Bruxelles, 2 décembre 2000
Docteur en médecine de l’Université libre de Bruxelles.
Crée à l’Institut Bordet le premier service d’oncologie médicale.
Professeur à la Faculté de médecine
Licence en Histoire de l'art et archéologie (ULB, 1974), Docteur en Philologie et histoire orientales (ULB, 1981)
Bruxelles, le 9 mars 1825 - le 21 février 1870
Docteur en philosophie et lettres (1843)
Anvers, 4 juin 1898 - Bruxelles, 12 mars 1956.
Suzanne Tassier (1898-1956) naît à Anvers le 4 juin 1898 d’un père général-major. En raison de la guerre, elle poursuit ses études secondaires en Angleterre puis à Versailles en France. En 1919, elle s’inscrit en histoire contemporaine à l’Université de Bruxelles. Elle en sortira docteur en histoire avec la plus grande distinction en 1923. Après un poste de professeur au Lycée Emile Max, elle est encouragée par Guillaume Des Marez à poursuivre une thèse d’agrégation. Grâce à ce titre, Suzanne donnera des cours d’Histoire à l’ULB et sera nommée professeur ordinaire de la Faculté de Philosophie et Lettres en 1948. Lors d’un voyage aux Etats-Unis en 1938, elle découvre la Hoover Institution consacrée à l’étude de la première guerre mondiale. Cette institution lui donnera l’idée de créer un Musée belge de la guerre mondiale. Ce voyage lui montrera aussi l’importance de la place de la femme dans la société et développera ses convictions féministes. Elle décède à Bruxelles le 12 mars 1956.
Spa, le 29 avril 1945 - Inde, 13 juillet 2006
Egyptologue. A enseigné l’Histoire de l’art et l’Archéologie de L’Egypte et du Proche-Orient à l’Université Libre de Bruxelles (1966-2006)
Forest, le 11 juillet 1915 - 2011
Licencié en sciences mathématiques (1937), docteur en sciences (1941)
Docteur en philosophie (Université de Florence, 1974) ; docteur en sociologie politique (Université de La Sapienza, Rome, 1982)
Professeur de droit à l'Ecole royale militaire de Belgique.
Ancien officier parachutiste S.A.S. durant la seconde guerre mondiale.
Maastricht, 1870 - Bruxelles, le 12 février 1958.
Docteur en droit (ULB, 1892)
Westende, 30 juin 1911 - Bruxelles, 4 février 1994.
Licencié en Histoire (ULB, 1937), en Philosophie (ULB, 1938), en Orientalisme (ULB, 1939), Docteur en Philologie et histoire orientales (ULB, 1958).
Il dispense jusqu'en 1980 les cours de langue égyptienne, copte, institutions égyptiennes, exercices de droit égyptien, hiératique, ...
Deurne, le 23 décembre 1934 -
Ingénieur civil mécanicien-électricien (1956), licencié en sciences économiques et financières (1957)
Glimes, 7 octobre 1926 - Braine-l'Alleud, 4 novembre 2017.
Licenciée en histoire (ULB, 1948) ; Doctorat en histoire (ULB, 1961)
Professeur honoraire de l'ULB
Etterbeek, le 9 décembre 1937 -
Médecin en chirurgie et accouchements (1963)
Saint-Vaast, le 24 mars 1846 - Uccle, le 25 juin 1913
Docteur en médecine (1871)
Il effectue ses études de médecine à l’Université Libre de Bruxelles. En 1841, il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements. Durant ses études, il occupe les fonctions d’interne et travaille sous la direction de Louis Seutin. En 1848, il est porté au programme des cours de la Faculté de médecine de l’Université bruxelloise sur la demande du Conseil des hospices afin de dispenser une clinique des maladies syphilitiques et cutanées à l’Hôpital Saint-Pierre. Au sein de cette institution, il remplit la fonction de chef de service et applique les théories de Philippe Ricord. En 1850, il est nommé Professeur extraordinaire de la Faculté de médecine et se voit confier le cours de pathologie chirurgicale. En 1856, il est nommé Professeur ordinaire et dispense, un an plus tard, le cours d’ophtalmologie, rattaché à son enseignement clinique. Il démissionne de ses fonctions d’enseignement en 1893. En 1848, il contribue à fonder La Presse médicale belge avec Jean Crocq, Jean Hannon et Émile Houzé. Il est élu membre titulaire de l’Académie royale de médecine en 1862, en remplacement de Louis Seutin. Voir : A.U.L.B. : Dossier administratif Jean Thiry
Mons, le 22 mai 1850 - Bruxelles, le 29 juin 1918
Liège, le 25 décembre 1880 - Uccle, le 3 février 1948
Docteur en philologie romane (Université de Liège, 1904)
Bruxelles, 14 mai 1928 - Rixensart, 9 janvier 2017.
Licencié en sciences chimiques (ULB, 1949) ; Docteur en sciences chimiques (ULB, 1952)
Biologiste moléculaire, biochimiste.
René Thomas est le fils du philologue et hispaniste Lucien-Paul Thomas, fondateur de l’Institut d’Etudes hispaniques à l’ULB. René étudie la chimie à l’ULB où il suit les cours de Jean Brachet, pionnier dans l’étude des acides nucléiques. En 1952, il défend sa thèse sur la dénaturation de l’ADN. Il passe ensuite deux années à l’étranger avant de devenir professeur à l’ULB en 1958. Chercheur hors pair, il se consacre à l’ADN, mais aussi à la biologie mathématique et à la génétique moléculaire. Ses contributions dans ces différents domaines auront un impact à l’échelle internationale.
Bruxelles, le 9 août 1819 - 25 novembre 1901
Docteur en philosophie et lettres (1845)
Bruxelles, le 15 novembre 1799 - le 5 juillet 1887
Avocat et homme politique, il est reçu docteur en droit de l'Université de Liège en 1823.
Co-fondateur de l'Université libre de Bruxelles, il y enseigne le droit administratif.
Bruxelles, le 8 juillet 1882 - Bruxelles, le 27 août 1971
Docteur en sciences chimiques (ULB, 1906), Docteur spécial en chimie (ULB, 1911)
Il étudie à l'Université libre de Bruxelles, puis fréquente l'Université allemande de Prague et la Trinity Collège de Dublin.
Ligny, le 2 juillet 1830 - le 1er septembre 1893
Docteur en médecine (1861)
Etterbeek, 26 mars 1946 -
Licencié en sciences économiques (ULB, 1971) ; licencié spécial en économétrie (ULB, 1974)
Verviers, 27 juin 1878 - Bruxelles, 25 février 1967.
Doctorat de philosophie et lettres en philologie classique (Université de Liège, 1900)
Numismate et président de la société "Les Amis de la médaille d'art".
Uccle, 8 avril 1944 -
Licence en sciences chimiques (ULB, 1966) ; Docteur en sciences (ULB, 1971)
Chercheur en biologie moléculaire. Directeur de Recherche FNRS (ULB)
Olivier Degée, pseudonyme Jean Tousseul, Landenne 7 décembre 1890 - Selles 9 février 1944, écrivain belge.
Centre de recherche en traduction, interprétation, didactique et traitement automatique des langues.
Critique du cinéma belge. Professeur à l'Université libre de Bruxelles,
Licence en droit (ULB, 1998), Docteur en anthropologie (ULB, 2005)
Licence en Histoire de l’Art et Archéologie, Antiquité Classique (ULB, 1990) ; Licence spéciale en Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie en Etudes Byzantines (ULB, 1992)
Union des anciens étudiants de l'Université libre de Bruxelles
Fondée en 1843, l’Union a pour but de resserrer les liens de fraternité entre les anciens étudiants de l’ULB.
Union des étudiants libanais de Bruxelles
Les prémices de la création du mouvement syndical étudiant à l'ULB commencent en octobre 1960 avec la mise en place d'un Comité estudiantin de Revendication (CER). Cette première organisation syndicale cherche à améliorer la situation matérielle des étudiants. Le CER appellera à la participation des étudiants lors de la grande grève de 1960/1961, et beaucoup de ceux-ci répondront présents. Ceci, et la démocratisation de l'enseignement supérieur qui a débuté dans les années 50, permettant à des étudiants issus de classes sociales moins favorisées de s'inscrire à l'université, entraîne le développement d'une conscience syndicale au sein du milieu étudiant.
C'est ainsi qu'en octobre 1961, un groupe de militants du CER crée l'Union Générale Syndicale (UGS). L'UGS met deux revendications en avant : la démocratisation ainsi que la réforme du système d'enseignement et le combat avec la classe ouvrière pour faire sauter les structures sociales mises en place par la bourgeoisie. En novembre 61, l'UGS et le Brussels studentengenootschap (l'équivalent de l'AG pour les flamands) créent ensemble une Centrale d'achat, qui a pour but d'offrir aux étudiants des tarifs avantageux sur toutes sortes de biens (alimentation, cours, impressions...), elle sera par la suite intégrée aux service de l'ULB.
Des premières actions sont mises en place pour obtenir une réduction des prix sur les cours aux Presses et une réduction des tarifs au restaurant universitaire. L'Union prendra également contact avec le Ministère de la Prévoyance sociale afin de discuter des problèmes de sécurité sociale pour les étudiants (présalaire, soins médicaux gratuits...). Concernant la politique de l'ULB, l'UGS exige la cogestion, avec une représentation étudiante au Conseil d'administration. En 1962, l'Union compte plus de 2000 membres cotisants, et commence une unité d'action avec la CGSP-ULB. La réforme de l'AG qui a lieu la même année permet la création d'une Commission syndicale de l'AG (CoSAG) qui se rapproche de l'UGS , et certains membres de ce dernier deviennent membre du bureau exécutif de l'AG.
Suite à la première année d'actions syndicales à l'université les autorités prennent des mesures limitant le nombre d'affiches sur le campus et interdisant la vente de journaux politiques. En 1963, l'UGS dépose au Conseil d'administration de l'ULB un mémorandum concernant la cogestion, la réforme de la sécurité sociale et une critique de la cité des filles. Ne recevant aucune réponse, les étudiants organisent une grève avec le soutien de la CGSP-ULB. Cette proximité entre l'UGS et la CGSP amène à l'idée d'une intégration de l'Union à la CGSP en tant que secteur étudiant. Cependant, cette proposition divise fortement les membres de différentes tendances (socialistes et communistes) de l'UGS, et les relations internes se détériorent. En février 1964, le bureau de l'Union démissionne et l'UGS disparaît.
Mais déjà en septembre 1964 un nouvel organisme syndicale est créé, le Comité d'Action Etudiant, qui a pour but de jeter les bases pour une nouvelle organisation syndicale étudiante stable, tout en attaquant la politique sociale des autorités académiques. C'est sur base de ce Comité qu'en février 1965 l'Union Etudiante Syndicale (UES) est créée. Celle-ci adopte les structures d'un syndicat et affirme sa volonté d'intégration au sein du syndicalisme des travailleurs.
De nombreux travaux seront entamés pour intégrer l'UES à la CGSP, mais une motion dans ce sens est rejetée par cette dernière, qui renvoie la responsabilité de la création d'un secteur étudiant à la FGTB. Malgré ces déboires, l'UES entame des actions syndicales avec les jeunesses syndicales de la FGTB liées à la démocratisation de l'enseignement, et continue ses actions aux côtés de la CGSP. En 1966, la FGTB pose les conditions pour la création d’un secteur étudiant en son sein, mais celles-ci ne plaisent pas à l’Union. En effet, la FGTB veut développer ce secteur sur des bases neuves, sans passer par l’UES et ce secteur serait au niveau présyndical, alors que l’UES voulait être sur un pied d’égalité avec les secteurs professionnels. Cet épisode marque la fin des tentatives d’intégration au sein d’un syndicat national.
A côté de son implication au niveau de la politique sociale étudiante, l’Union s’engage également contre la guerre du Vietnam. En 1968, l’UES sera très occupée avec la crise de Leuven et réclamera le dédoublement linguistique des universités de Louvain et Bruxelles. Pour ces occasions, de nombreuses manifestations et grèves seront organisées, et celles-ci continueront lors des évènements de Mai 68. L’UES disparaitra peu après, et les raisons de cette disparition restent assez floues.
Union générale des étudiants africains
Union générale des étudiants congolais
Union générale des étudiants libyens
Union générale des étudiants palestiniens