- BE AULB NA P 0830
- Personne
- 1958 -
Licence en sciences sociales (ULB, 1982) ; Doctorat en sciences sociales (ULB, 1994)
Licence en sciences sociales (ULB, 1982) ; Doctorat en sciences sociales (ULB, 1994)
Licencié en droit (ULB, 2000), licence spécialisée en droit international public (ULB, 2002) et licence approfondie en théories du droit (FUSL, 2006)
Doctorat en linguistique (ULB, 2007), doctorat en Langues et lettres (ULB, 2010)
Jodoigne, 1er février 1899 - Laon, 9 avril 1965.
Docteur en Histoire (ULB, 1921), Docteur spécial en histoire (ULB, 1931)
Historien médiéviste et seizièmiste.
Elu membre de l'Académie royale de Belgique le 7 décembre 1959.
Licencie en philosophie (ULB, 1990), Docteur en Philosophie et Lettres (orientation Philosophie) (ULB, 1998)
Médecin et chercheur en oncologie, né à Bruxelles le 12 décembre 1884 et décédé à Saint-Gilles le 29 octobre 1942.
Après des humanités effectuées à l’Athénée royal de Bruxelles, Albert Dustin entreprend des études médicales à l’Université libre de Bruxelles. Promu docteur en médecine en juillet 1907, il entame ensuite des séjours d’études à la station biologique de Roscoff puis au sein du laboratoire de Marcel Prenant à la Faculté de Médecine de Paris. Rentré en Belgique, il est reçu docteur spécial en sciences anatomiques, en défendant une thèse d’agrégation intitulée « Le rôle des tropismes et de l’odogénèse dans la régénération ». Un mois plus tard, en juillet 1910, à la suite du décès précoce du titulaire de la chaire d’histologie, Hermann Joris, Albert Dustin reprend cet enseignement comme chargé de cours. Il accède à l’ordinariat le 18 juillet 1914, soit deux semaines avant l’avènement de la Première Guerre mondiale.
Le premier conflit majeur du XXe siècle contraint le médecin bruxellois à l’exil. Engagé volontaire, il est médecin de régiment avant de répondre à l’appel d’Antoine Depage en vue de diriger un service de neurochirurgie à l’Ambulance de l’Océan à la Panne. Il participe également à la fondation et à la direction du recueil « Les Travaux de l’Ambulance de l’Océan », qui devient, à la fermeture de l’hôpital en octobre 1919, « Les Archives de Médecine expérimentale ». À la fin de la guerre, il se rend aux États-Unis accompagné de Jules Bordet, d’Antoine Depage et de René Sand afin de rencontrer les représentants de la Fondation Rockefeller, et ce dans la perspective de l’octroi d’un financement pour la construction du nouvel hôpital universitaire Saint-Pierre. Après avoir repris son enseignement en 1920, il est désigné directeur du laboratoire et du musée d’anatomie pathologique au sein de la Faculté de Médecine de l’Université. Conjointement, il assume la fonction de professeur du cours de « Neuropsychologie » à l’École de Guerre et celle de chef de service des autopsies et du laboratoire d’Anatomie pathologique de l’hôpital Saint-Pierre. Quand un « Centre des Tumeurs » est créé en 1925, il est nommé chef du service d’anatomie et de cancérologie.
Directeur de l’Institut d’Anatomie à partir de 1931, Albert Dustin qui bénéficie de la confiance de la Faculté de Médecine est désigné délégué de celle-ci auprès du Conseil d’Administration de l’Université entre 1932 et 1933. Un an plus tard, Albert Dustin assume la vice-présidence de la Faculté de Médecine.
À la fin du rectorat d’Edouard Bogaert en 1935, il est promu recteur de l’Université par le Conseil. Parallèlement à ce mandat, il participe au Comité Exécutif de l’Institut d’Éducation physique, ainsi qu’au comité de gestion et au comité scientifique du nouvel Institut Jules Bordet. En 1938, Albert Dustin prend part à la fondation du Centre scientifique et Médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et en devient le premier président. Un an plus tard, il est désigné président de la Faculté de Médecine, fonction qu’il assume jusqu’à la décision du Conseil d’Administration de l’Université de suspendre définitivement les cours en novembre 1941.
En effet, face à la germanisation de l’Université libre de Bruxelles par l’occupant, les autorités universitaires décident à l’unanimité de fermer les portes de l’institution. En conséquence de cet acte, les Allemands arrêtent plusieurs étudiants et huit professeurs dont Albert Dustin. Ce dernier, emmené à la forteresse de Huy, demeure en captivité jusqu’en février 1942. Peu après sa sortie, le médecin bruxellois est de nouveau incarcéré. Au sortir de son deuxième emprisonnement, passablement affaibli par les rudes conditions de détention, Albert Dustin tâche néanmoins de continuer ses recherches en cancérologie mais décède quelques mois plus tard, en octobre 1942, d’un accident cérébral.
Bruxelles, le 8 juillet 1882 - Bruxelles, le 27 août 1971
Docteur en sciences chimiques (ULB, 1906), Docteur spécial en chimie (ULB, 1911)
Il étudie à l'Université libre de Bruxelles, puis fréquente l'Université allemande de Prague et la Trinity Collège de Dublin.
Master en philologie anglaise et tchèque (Université Masaryk, Brno 2002), Docteur en littérature comparée et en études slaves (Sorbonne, Paris et Université Masaryk, Brno)
Etudes de philologie romane (Université Charles de Prague)
Fondateur du Centre d'études tchèques en 1997.
Ingénieur agronome ; Docteur de l’Institut national agronomique Paris-Grignon
Licence en sciences psychologiques (ULB, 1983), psychologie clinique (Paris, Université René Descartes) et licence en philosophie (ULB, 2001)
Bruxelles, le 12 mars 1845 - le 14 octobre 1887
Ingénieur des mines. Participe à la création de l'Ecole polytechnique.
Van Volxem, Guillaume Hippolyte
Bruxelles, 13 février 1791 - Bruxelles, 17 avril 1868
Diplômé de l’École de droit de Bruxelles (1810)
Rotterdam, le 17 avril 1768 - Bruxelles, le 3 août 1838.
Homme politique belge, il participe à la création de l'Université de Bruxelles.
Né le 6 novembre et décédé le 4 janvier à Bruxelles, François obtient son diplôme de l'École de droit de Bruxelles.
Il participe à la création de l'Université libre de Belgique.
Licencié en sciences politiques (ULB, 1985) ; Docteur en sciences politiques (ULB, 1994)
DEA de philosophie (Université Paris IV-Sorbonne, 2003)
Yannick Bruynoghe nait à Louvain en 1924. Il est photographe, critique, écrivain, réalisateur, animateur pour la radio et la télévision. Il étudie le droit à l'Université de Louvain.
Licence en histoire (ULB, 1961) ; Docteur en histoire (ULB, 1975)
Ses recherches portent sur deux thèmes : la Révolution industrielle en Belgique et l'étude diachronique des finances de l'ensemble des pouvoirs publics belges à l'époque contemporaine.
George Houyoux nait à Uccle le 1er février 1091 et décède à Ixelles le 15 novembre 1971. Il entreprend des études en sciences à l'Université libre de Bruxelles en 1923 et 1924 qu'il ne terminera pas.
En 1925, il quitte Bruxelles pour Paris où il ouvre la "Librairie G. Houyoux", 34 rue Sainte-Anne et se spécialise dans les éditions originales d'auteurs belges et français.
Il épouse Jeanne Blanck en 1930 et rentre à Bruxelles où il s'installe définitivement.
En 1935, il fonde "Les Editions des Artistes" spécialisée dans la publication d'auteurs belges de langue française. Il éditera des romans, du théâtre, de la poésie, des essais et également des livres pour la jeunesse.
Il tente de s'implanter à nouveau à Paris en 1950 en créant "Les Editions de la Main Jetée" mais ne publiera que quelques livres.
Il cesse ses activités le 1er octobre 1968 pour des raisons financières.
Bruxelles, 12 avril 1939 - 15 décembre 2018.
Licencié en histoire (1961), Docteur en histoire (ULB, 1970), professeur émérite de critique historique et d’histoire économique à l'Université libre de Bruxelles et spécialiste des Pays-Bas autrichiens.
Géologue, ingénieur des mines et professeur à l’Université libre de Bruxelles, Maurice Robert est né à Stambruges le 19 février 1880 et décédé à Ixelles le 27 octobre 1958. Après des études effectuées aux écoles normales de Namur et de Gand et un doctorat en géographie à l’Université de Gand (1905), le professeur et géologue Jules Cornet le pousse à suivre le cursus d'ingénieur-géologue à l'École des Mines de Mons tout en travaillant pour lui en tant qu'assistant. Maurice Robert sort diplômé de l'École des Mines de Mons en 1908. Grâce au soutien de Jules Cornet, il enseigne la géographie et la géologie du Congo belge à l’Université libre de Bruxelles. Il enseigne aussi la géographie, la géologie et la minéralogie du Congo belge à l’École polytechnique.
En 1910, il part comme ingénieur-géologue au Katanga pour y effectuer des recherches minières. De 1913 à 1914, il inspecte les mines de diamant du Kundelugu pour la Société Simka. Il arpente aussi le Kasaï, le nord de l’Angola et le Bas-Congo au profit du syndicat des Mines de Lueta. Durant la Première Guerre mondiale, il travaille au service topographique de l'armée belge. Après le conflit, il est nommé directeur du Service géographique et géologique du Comité spécial du Katanga. Il remplit cette fonction au Congo de 1919 à 1929 et ensuite en Belgique jusqu’à sa pension en 1945 tout en se rendant régulièrement au Congo. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il est nommé directeur d’honneur du Comité spécial du Katanga dont il devient également consultant technique par la suite.
Co-fondateur en 1929 de l’Institut royal colonial belge dont il devient le président en 1948, membre du Conseil colonial depuis 1935, il est aussi membre correspondant de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles à partir de 1952.
Auteur prolifique, près d’une centaine de ses très nombreux travaux sont consacrés à l'Afrique, à la géologie et la biologie du Katanga et du Congo notamment. Ses recherches le conduisent également à s’intéresser à la géomorphologie, ce qui l’amène à publier les premières données originales sur le Katanga. Maurice Robert réalisa également de nombreuses cartes topographiques et géologiques qui composent l’Atlas du Katanga.
On lui doit également l’ouvrage Contribution à la géologie du Katanga, le système du Kundelungu et le système schisto-dolomitique ainsi que Le Congo Physique.
Bruxelles, 19 août 1872 - 11 mai 1957
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1899)
Physicien, mathématicien et chimiste belge. Membre de l’Académie royale de Belgique, astronome correspondant de l’Observatoire royal de Belgique (1929)
Biernatki (Pologne), 2 janvier 1922 - Bruxelles, 7 janvier 1994
Ingénieur civil mécanicien.
Deux-Acren, le 31 mars 1909 - Bruxelles, le 11 juin 1991
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1931)
Anvers, 23 mai 1909 - Braine-l'Alleud, 3 décembre 1996.
Ingénieur civil. Assistante pendant 45 ans auprès du professeur Piccard à la Faculté des Sciences appliquées de l'Université libre de Bruxelles.
Bienne (Suisse), le 11 mars 1905 - Bruxelles, le 14 janvier 1980
Diplômé en Sciences physiques et mathématiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich.
Jassy (Roumanie) 18 juin 1908 - 14 février 1983
Docteur en Sciences économiques (ULB, 1931)
Bruxelles, le 26 juin 1863 - Bruxelles, le 5 mai 1945
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1884), Docteur spécial en sciences zoologiques (ULB, 1888)
Uccle, 14 juin 1914 - 23 mai 2009.
Docteur en médecine (ULB, 1939), docteur en médecine tropicale (ULB, 1940), médecin hygiéniste (ULB, 1948), agrégé (1952)
Médecin biologiste.
Louvain, 21 août 1813 - Bruxelles, 13 décembre 1891.
Médecin et chimiste analytique (Université de l'Etat de Louvain, 1835).
Connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques et ses recherches sur les poids atomiques.
Il intervient comme expert dans le procès du vicomte de Bocarmé, accusé d'avoir empoisonné son beau-père, Hyppolite Visart, à l'aide de nicotine (1850)
Ixelles, le 18 mars 1902 - Uccle, le 2 août 1963
Docteur en philologie germanique (ULB, 1925), Docteur en droit (ULB, 1925), licenciée en droit maritime (ULB, 1925), licenciée en économie financière (ULB, 1925), licencié en sciences coloniales (ULB, 1927), licencié en sciences administratives (ULB, 1927), licencié en sciences économiques (ULB, 1928), docteur en sciences économiques (ULB, 1929)
Juge d'instruction
Venise, 20 juillet 1834 - Bruxelles, 11 décembre 1880
Banquier, financier.
Rejoint Bruxelles en 1856 pour effectuer un stage chez Joseph Oppenheim.
Co-fondateur de la Banque de Bruxelles le 13 novembre 1871.
Bruxelles, 7 janvier 1903 - 1 juillet 1985.
Doctorat en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1926)
Pierre Gourou, géographe et professeur à l'Université libre de Bruxelles, est né le 31 août 1900 à Tunis. Licencié en histoire et géographie de l’Université de Lyon (1919) et d’études supérieures dans les mêmes matières (1920), il est élevé au grade d’agrégé d’histoire et géographie en 1923. Il débute sa carrière professorale à Tunis, puis il enseigne à Saigon, Hanoï. Durant cette période, il continue ses recherches qui aboutissent à la soutenance d’une thèse à la Sorbonne qui sera ensuite publiée sous le titre Les Paysans du Delta tonkinois (1936). A cette date, Pierre Gourou rejoint l’Université libre de Bruxelles et prend la succession des enseignements de géographie, laissés vacants par Alfred Hegenscheidt, et participe à la direction de l’Institut de géographie. Durant la Seconde Guerre mondiale, il continue son enseignement d’abord à Montpellier puis à la Faculté des Lettres de Bordeaux en 1942. Spécialiste de l’Indochine, Pierre Gourou s’ouvre à l’étude de l’Afrique lors d’un séjour à Dakar en 1945. Ce voyage est une contribution importante pour la réalisation de son ouvrage Les pays tropicaux, principes d’une géographie humaine et économique (1947) qui lui vaut le Prix Paul Peillot et son entrée au Collège de France.
En octobre 1945, il regagne Bruxelles et ses activités de recherche et d’enseignement à l’université qui se centrent de plus en plus sur les territoires du Congo. À la demande de l’Institut royal colonial belge, Gourou reçoit la tâche de réaliser un atlas du Congo. Dans cette perspective, il effectue un premier long voyage en 1949 pour l’établissement des cartes de son atlas. Ces voyages donneront également lieu à la publication d’une importante étude intitulée La densité de la population rurale au Congo belge (1955), recherche qu’il applique également au cas du Ruanda-Urundi. Aussi, Pierre Gourou dirige la section géographie du CEMUBAC et de ce fait, dirige la politique d’envoi de jeunes géographes au Congo. Durant ces années, il participe à de nombreux projets scientifiques internationaux et devient l’un des spécialistes de la discipline géographique centrée sur l’Afrique. Son ouvrage L’Afrique est ainsi publié en 1970 chez Hachette. La même année, il prend sa retraite, mais continue à développer son travail de publication et de recherche. Il publie notamment les ouvrages Pour une géographie humaine (1973) ou encore L’Amérique tropicale et australe (1976). Pierre Gourou décède le 13 mai 1999 à Bruxelles.
Docteur en médecine (ULB, 1885)
Charles, inscrit en 1878 en médecine à l'Université libre de Bruxelles, diplômé en 1885
Economiste (Université Louis Pasteur, Strasbourg, France, 1995), Master en Sciences, Techniques et Sociétés (Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse, 1996), doctorat en Sciences et gestion de l'environnement (ULB, 2007)
Licencié en sciences géographiques (ULB, 1988), Docteur en Sciences (Orientation Sciences Géographique) (ULB, 1994)
Licenciée en droit (ULB, 1977) ; licenciée spéciale en droit économique (ULB, 1979) et docteur en droit (ULB, 1990)
Docteur en droit (2016, Université libre de Bruxelles et Université de Genève)
Licenciée en science politique (Université de Bucarest, 2001) ; Master en politique européenne de l’Institut d’études européennes (ULB, 2003) ; docteur en Sciences politiques et sociales (ULB, 2008).