Bruxelles, le 30 avril 1920 - Bruxelles, le 16 février 2000
Ingénieur commercial (ULB, 1941)
Uccle, 14 juin 1914 - 23 mai 2009.
Docteur en médecine (ULB, 1939), docteur en médecine tropicale (ULB, 1940), médecin hygiéniste (ULB, 1948), agrégé (1952)
Médecin biologiste.
Membre du Groupe G
Ixelles, 30 janvier 1877 - Bruxelles, 23 août 1953.
Docteur en médecine (ULB, 1900) ; Docteur spécial en sciences anatomo-physiologiques (ULB, 1903)
Fonde, à l’Université libre de Bruxelles, l’Institut d’Hygiène et de Médecine Sociale (notamment avec l’aide de la Fondation Rockefeller).
Genappe, 31 janvier 1804 - Saint-Josse-ten-Noode, 17 décembre 1877.
Avocat et homme politique belge.
Etterbeek, 19 mars 1909 - Braine-l'Alleud, 10 août 1988.
Docteur en médecine (ULB, 1934).
Professeur de Morphologie animale (Embryologie et Cytologie) et de Biologie générale à la Faculté des Sciences de l'ULB.
Bruxelles, 7 août 1904 - Auderghem, le 11 avril 1995.
Docteur en sciences naturelles (zoologie) (ULB, 1927).
Biologiste moléculaire.
Robert Rothschild est né à Bruxelles le 16 décembre 1911. Il effectue ses études à l’Université libre de Bruxelles, où il obtient une candidature en droit, suivie d’une licence et d’un doctorat (1934) en sciences politiques. Dès la fin de ses études, il entame une carrière diplomatique. En 1939, il occupe la fonction de stagiaire du service extérieur belge. Dès 1941, et durant toute la Deuxième Guerre mondiale, il occupe la fonction de deuxième secrétaire de la légation de Belgique à Lisbonne. En juillet 1944, il devient premier secrétaire à la mission belge auprès du gouvernement de Chiang Kaï-Schek, à Chongqing. Il dirige ensuite le consulat belge à Shangaï jusqu’en 1950.
De 1950 à 1952, il est à Washington en tant qu’adjoint du baron Robert Silvercruys, alors ambassadeur de la Belgique aux États-Unis. De 1952 à 1954, il rejoint Paris en tant que collaborateur d’André de Staercke, représentant permanent de la Belgique à l’OTAN. De 1954 à 1957, il devient le chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, alors ministre des Affaires étrangères du gouvernement Van Acker IV. Dans le cadre de cette fonction, Robert Rothschild prend un ancrage plus important dans la conduite des affaires diplomatiques au Congo. De 1958 à 1960, il occupe la fonction d’ambassadeur à Belgrade. A sa demande, dans le cadre de l’accession du Congo à l’indépendance, il est nommé conseiller politique de la première ambassade de Belgique au Congo, alors dirigé par le baron Jean van den Bosch. Présent au Congo en 1960, il fait partie de la mission d’assistance technique belge à Élisabethville (MISTEBEL). Dans ce contexte, il prend la direction du service en charge de la politique au Congo au sein du ministère des Affaires étrangères. En janvier 1961, il collabore avec Justin Bomboko, Vice-Premier Ministre du Congo, pour le rétablissement des relations diplomatiques entre la Belgique et le Congo. De 1961 à 1964, sous la direction de Paul-Henri Spaak revenu aux affaires étrangères sous le gouvernement Lefèvre, il continue de se concentrer sur les questions en lien avec le Congo. De 1964 à 1977, il occupe diverses fonctions d’ambassadeur à Berne, Paris et Londres. Arrivé à l’âge de la retraite, Robert Rothschild demeure essentiellement à Londres où il décède le 3 décembre 1998.
Professeur de droit à l'Ecole royale militaire de Belgique.
Ancien officier parachutiste S.A.S. durant la seconde guerre mondiale.
Gand, 11 octobre 1913 - Bruxelles, 27 décembre 2001.
Docteur en Droit (ULB, 1936).
Secrétaire du Régent, diplomate. Ambassadeur représentant la Belgique auprès de l'Otan.
Ostende, 22 mai 1919 - 20 janvier 2005
Docteur en Médecine, chirurgie et accouchements (ULB, 1944)
Ekaterinoslav (Dniepropetrovsk, Ukraine), 10 janvier 1890 - Bruxelles, 6 mai 1964.
Licence en sciences économiques (ULB, 1911), docteur en sciences économiques ULB, 1913).
Crée en 1935 le Cercle d'Études économiques des Anciens Étudiants de l'École des Sciences politiques et sociales.
Acousticien.
Directeur du laboratoire d'acoustique de l'Université libre de Bruxelles.
Ixelles, 15 novembre 1932 - Belmont (Bas Rhin, France) le 30 mai 2022
Ingénieur civil mécanicien et électricien (ULB, 1954), docteur en sciences appliquées (ULB, 1960)
Historien belge et professeur de l'Université libre de Bruxelles, Jean Stengers est né le 13 juin 1922 à Bruxelles. En 1939, à l’âge de 17 ans, Jean Stengers s’inscrit en histoire à l’Université libre de Bruxelles. Étudiant précoce, en 1941, il publie son premier article dans la Revue belge de Philologie et d’Histoire. Durant la guerre, il poursuit ses études à l’Université de Liège d’où il sort diplômé en 1943. Ensuite, sous la direction de Paul Bonenfant, il entame une thèse de doctorat sur la question des fondements historiques de la nationalité belge. Il est reçu docteur avec la plus grande distinction en 1948.
Étudiant et chercheur reconnu, il est, dès 1949, chargé du cours d'histoire coloniale en qualité de suppléant du professeur Frans van Kalken auquel il succède en 1951 pour l'ensemble de ses enseignements dans le champ de l'histoire contemporaine. Il est promu professeur ordinaire en 1954, à l'âge de trente-deux ans. Médiéviste à l’origine, son éclectisme lui permet d’aborder toutes les périodes de l’histoire. Il prend d’ailleurs la direction du séminaire d'histoire contemporaine en 1967. Sa réputation et sa notoriété scientifique se sont en partie construites au départ de l’histoire coloniale belge, sujet sur lequel il publie, dès 1957, un premier livre, Combien le Congo a-t-il coûté à la Belgique ? Son intérêt continu pour cette thématique l’amène à publier de nombreux articles sur le sujet. Ces articles furent en partie regroupés dans l’ouvrage Congo, Mythes et réalités publié en 1989. Sa parfaite connaissance des sources relatives à l’histoire de l’État indépendant du Congo et du Congo belge en a fait un critique pertinent des ouvrages d’Adam Hochschild.
Jean Stengers s’est également intéressé à d’autres domaines de recherche dont les rapports entre église et sexualité. Ses contributions les plus fondamentales dans l’historiographie de l’histoire contemporaine belge sont ses travaux autour de la royauté et de la question royale. Ses recherches sur le sujet ont donné lieu à deux publications : Léopold III et le gouvernement. Les deux gouvernements belges de 1940 (1980), et L’action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence (1992). Jean Stengers est décédé le 15 août 2002 à Bruxelles.
Herchies, 19 septembre 1939 - 1990
Licencié en histoire (ULB, 1963) ; Doctorat en philosophie et lettres (ULB, 1972)
Archiviste de l'État à Saint-Hubert.
Uccle, 11 juin 1903 - Aywaille, 31 mai 1973.
Docteur en philologie classique (ULB, 1924)
Islamologue et professeur. En 1929, il ouvre son premier cours d'arabe à l'Institut des Hautes Études de Belgique. À partir de 1934, ce cours est remplacé par des enseignements d'islamologie où il traite tour à tour de l'histoire de l'hellénisme dans la pensée arabe, des enseignements des Mille et Une Nuits, de l'histoire de la polémique islamochrétienne, des caractères esthétiques de la littérature arabe et de la formation du Coran, de l'évolution urbaine des grandes villes arabes, des marchands arabes, etc. En 1949, Il ouvre un cours libre et à option à la Faculté des Lettres de l'Université libre de Bruxelles sur l'histoire des relations entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman au moyen âge. Il devient rapidement titulaire de tous les cours d'islamologie à la Section islamique de l'Institut de Philologie et d'Histoire orientales et slaves ainsi que du cours d'histoire des religions aux Facultés de Sciences humaines de l'Université libre de Bruxelles. il dirige également le Centre de l'Orient moderne (Institut de Sociologie) où il crée, en 1964, un séminaire sur la physiologie du tiers monde, le Centre pour l'étude des problèmes du monde musulman contemporain et le Centre d'Histoire des Religions.
Licencié en Histoire (1973) et docteur en Philosophie et Lettres (1982) de l’ULB.
Professeur d'histoire médiévale et d’histoire économique à l’ULB. Membre de la Classe des Lettres de l’Académie royale de Belgique depuis 2000.
Bruxelles, le 23 mars 1865 - Nice, le 6 mars 1941
Docteur en droit (ULB, 1886)
Avocat, homme politique, ambassadeur belge.
Schaerbeek, 2 janvier 1874 - 19 novembre 1953.
Docteur en droit (ULB, 1896), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1898), docteur spécial en sciences historiques (ULB, 1902). Il effectue ses études aux Universités de Bruxelles, Strasbourg, Berlin et Vienne.
Roulers, 31 mai 1870 - Bruxelles, 4 juin 1951.
Homme politique socialiste belge. Écrivain, journaliste et professeur. Fonde l’Université Nouvelle en 1894. Professeur ordinaire à l’École des sciences politiques et sociales de l’Université libre de Bruxelles et occupe la « chaire de la coopération».
La Haye, 5 juillet 1907 - Uccle, 9 juin 1979.
Docteur en histoire (ULB, 1931)
Secrétaire de l'École des sciences politiques et sociales en 1939 puis de la Faculté de Philosophie et Lettres en 1953 et co-directeur du séminaire d'histoire moderne en 1946.
Docteur en Histoire (Université libre de Bruxelles, 1927). Il anime et dirige les cours universitaires "clandestins" organisés à Bruxelles de 1941 à 1943. Président du Cercle d'Histoire (1932-1935). Crée en 1935 l'Association des professeurs issus de l'Université libre de Bruxelles.
Herstal, 11 avril 1840 - Bruxelles, 19 avril 1913.
Étudie la philosophie et les lettres (doctorat obtenu en 1859) et le droit (doctorat obtenu en 1862) à l’Université libre de Bruxelles.
Homme politique. Frère de Georges Janson.
Bruxelles, 28 novembre 1862 - La Haye, 10 juin 1925
Docteur en médecine (ULB, 1887), il poursuit ses études aux universités de Leipzig, Prague et Vienne.
Chirurgien et sénateur belge. Nommé professeur de pathologie externe à l'Université libre de Bruxelles (1903-1925).
Bruxelles, 8 mars 1832 - 6 février 1879
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1854)
Docteur en médecine (ULB, 1923). Il effectua le principal de sa carrière à l'Université libre de Bruxelles où il fut successivement assistant (pharmacodynamie et pharmacognosie, 1925), chef de travaux (pharmacodynamie, 1928), suppléant (Eléments de pharmacologie et thérapeutique générale, 1930), chargé de cours (1932), professeur ordinaire (1934), directeur du Laboratoire de pharmacodynamie et de thérapeutique (1939) et professeur honoraire (1966).
Bruxelles, le 4 septembre 1858 - 1 août 1905
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1880), poursuit sa formation aux universités de Strasbourg, Bonn et Würzburg. Botaniste. Il milite en faveur de la création de laboratoires.
Gand, le 16 avril 1824 - Bruxelles, le 19 août 1880
Candidat en philosophie (ULB, 1842) et docteur en droit (ULB, 1848)
Docteur en droit
Né à Bruxelles le 8 juin 1934 -
Licence en Sciences politiques et administratives (ULB, 1967 ou 1969)
Charleroi, le 31 décembre 1942 -
En 1964, Hervé obtient sa licence en Histoire et prépare un doctorat qu'il reçoit en 1970.
Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950).
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Bruxelles, 19 août 1872 - 11 mai 1957
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1899)
Physicien, mathématicien et chimiste belge. Membre de l’Académie royale de Belgique, astronome correspondant de l’Observatoire royal de Belgique (1929)
Luxembourg, 20 janvier 1804 - Bruxelles, 15 septembre 1877.
Docteur en philosophie et lettres et en droit.
Historien et philosophe de l'histoire luxembourgeoise.
Professeur agrégé aux facultés de Philosophie et de Droit de l'Université libre de Bruxelles (1834-1835). Domaine de prédilection: le 16e siècle (révolte des Pays-Bas contre l'absolutisme espagnol).
Mons, 2 juillet 1906 - Bruxelles, 29 avril 1972.
Ecrivain, journaliste, peintre, dessinateur, sculpteur, décorateur, costumier, inventeur et marin. S'inscrit à la Faculté de Droit de l'Université libre de Bruxelles mais abandonne les études.
Liège, 10 mai 1869 - Bruxelles, 1 mai 1943
Docteur en droit (1891) et en économie politique (1896) de l'Université de Liège.
Bruxelles, 20 juillet 1829 - 19 mai 1879.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1851).
Il fut, en tant que bourgmestre, président du Conseil d'administration de l'Université
29 juin 1929 - 13 novembre 2019.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1952)
Sociologue et producteur. A dirigé à l'ULB le "Centre d'étude du cinéma, de la radio télévision et du théâtre" (1963-1971)
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Altenstadt (France), le 11 août 1885 - [Naufrage de l'Aboukir], le 28 mai 1940
Licencié en philologie et littérature allemandes de l'Université de Strasbourg (1910).
Germaniste français. Professeur de philologie et de littérature allemandes à l'ULB.
12 juin 1903 - 21 octobre 1972.
Licence de philosophie (ULB, 2004) ; Doctorat en histoire (ULB, 2004)
Bruxelles, 10 septembre 1891 - 11 décembre 1975.
Médecin et biochimiste.
Édouard Jean Bigwood est né en 1891 à Bruxelles au sein d’une famille de la bourgeoisie financière. Il entame des études de médecine à l’Université libre de Bruxelles en 1914 ; néanmoins, l’avènement du premier conflit mondial met un frein à la poursuite de son cursus. Dès lors, il décide de rejoindre en août 1914, l’équipe médicale de l’Ambulance du Palais royal de Bruxelles, un service de soins aux blessés de guerre organisé par la reine Élisabeth et dirigé par le chirurgien bruxellois Antoine Depage . Cette collaboration ne dure que quelques mois ; en effet, il tente en 1915 de s’évader de Belgique mais capturé par les Allemands à la frontière belgo-néerlandaise, il est condamné à 6 mois d’emprisonnement. Une fois l’armistice déclaré, il reprend ses études de médecine et acquiert le grade de docteur en médecine, chirurgie et accouchement avec distinction en mars 1920.
Bigwood entreprend ensuite un séjour d’étude à Paris, au sein du laboratoire du célèbre médecin et bactériologiste français Fernand Widal. En septembre 1920, il est sélectionné par la Belgian American Educational Foundation pour faire partie du premier contingent de post-gradués belges à aller se spécialiser aux États-Unis. Auprès du docteur Walter Walker Palmer, il se forme aux soins hospitaliers et à la recherche en biochimie à l’université John Hopkins à Baltimore puis à l’université Columbia à New-York. Instruit par deux ans de pratique et de recherche médicale en laboratoire aux États-Unis, à son retour à Bruxelles en janvier 1923, il rejoint en tant qu’assistant le service de chimie biologique de l’Université libre de Bruxelles, dirigé par le docteur Auguste Slosse . Quand ce dernier entreprend un séjour académique aux États-Unis en octobre 1923, Édouard Bigwood assure la suppléance de son cours de chimie biologique. En outre, quelques mois plus tard, en juin 1924, il est reçu docteur spécial en sciences biochimiques.
Salué pour la qualité de son travail durant l’absence d’Auguste Slosse, Edouard Bigwood est promu, en novembre 1924, chef de travaux du cours de chimie biologique et pathologique de l’Université. Il obtient la titularisation de ce cours quatre ans plus tard et accède, en juin 1930, à l’ordinariat. La même année, il se voit confier la direction de la chaire de chimie biologique, pathologique et d’hygiène alimentaire. Un an plus tard, il devient directeur du laboratoire de biochimie normale et pathologique. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé membre du Comité de l’Institut de Sociologie Solvay et du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet. Parallèlement à ses activités académiques, il est nommé en 1936 par le ministre de la Santé publique Émile Vandervelde, représentant de la Belgique au sein de deux commissions techniques internationales relatives à la physiologie et à la nutrition de la Section d’Hygiène de la Société des Nations. Apprécié par ses pairs, il est désigné, un an plus tard, expert technique de cette section pour les questions d’alimentation et de physiologie.
Édouard Bigwood est absent lors de la rentrée universitaire de 1940. Le biochimiste se trouve en effet en Haute-Garonne où, sous les auspices de la Croix-Rouge de Belgique, il s’emploie au rapatriement des réfugiés belges. Passé en Angleterre, il demeure, jusqu’en 1943, vice-président du Comité de la Croix Rouge de Belgique à Londres. Il se rend ensuite aux États-Unis et prend part à la conférence de Hot-Springs de 1943, en tant que représentant de la Belgique. Participant également, quelques mois plus tard, à la première réunion du Conseil de l’Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA), il est désigné intercesseur de l’exécutif belge auprès du Département de la Guerre américain, en vue d’organiser le programme d’approvisionnement en matière d’hygiène et d’alimentation de la Belgique prochainement libérée. À partir de 1944, il coordonne, avec les milieux universitaires américains, l’écriture et la publication d’une documentation renseignant les progrès médicaux effectués en Amérique durant le conflit et ce, afin d’actualiser les connaissances et savoirs des responsables de la santé en Belgique. Rentré en Europe durant l’été 1944, Édouard Bigwood reprend ses fonctions académiques et professorales à l’Université libre de Bruxelles. Nommé secrétaire de la Faculté de Médecine et de de Pharmacie en septembre 1944, il devient membre du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet, du Comité directeur de l’Institut de sociologie et du Comité directeur du Centre de microchimie. En novembre 1946, il est nommé titulaire à la Faculté des Sciences des cours de « Chimie biologique approfondie » et de « physique biologique ». Membre du Conseil d’Administration et du Conseil Académique, il est nommé vice-président de la Faculté de Médecine et de Pharmacie entre 1948 et 1950. À l’automne 1953, il devient recteur pour trois années. Parallèlement, le biochimiste, considéré comme « l’un des plus imminents nutritionnistes médicaux en Europe et dans le monde », demeure éminemment investi dans les hautes sphères diplomatiques et scientifiques internationales. Il offre en effet son concours tant à la FAO qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé ; parfois dans des comités conjoints à ces deux organisations.
Désigné pro-recteur entre 1956 et 1959, embrassant de nouvelles charges de cours à la Faculté des Sciences appliquées , Édouard Bigwood accède finalement à l’honorariat en 1961. Déchargé de ses enseignements, il consacre la derrière partie de son existence à la direction du Centre de recherche sur le droit à l’alimentation de l’Institut d’étude européenne.
Historienne médiéviste. En poste à l'Université libre de Bruxelles
Doctorat en sciences zoologiques (ULB, 1922)
Paul Brien est un biologiste, professeur, homme politique et militant wallon né à Hannut le 24 mai 1894 et décédé à Watermael-Boitsfort le 19 février 1975. Il est professeur (1928-1964) puis doyen de la Faculté des Sciences (1945-1947) à l’Université libre de Bruxelles. Zoologue reconnu, il mène notamment deux expéditions zoologiques au Congo belge, grâce au soutien du Fonds Cassel. Il se rend aussi quatre mois au Katanga en 1937, dans la région du lac Upemba pour y étudier la faune de la dépression de l’Upemba. Il retourne également dans le Bas-Congo en 1948. En 1957, il part à nouveau pour le Congo (mission financée par le Centre Scientifique et Médical de l'Université libre de Bruxelles en Afrique Centrale). De 1957 à 1958, il séjourne dans les environs de Léopoldville, près du Stanley Pool. Au cours de ses voyages, il rassemble une collection d’animaux uniques, dont une partie fut confiée au Musée royal de l’Afrique centrale.
Élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique le 2 juin 1945, il devient membre effectif le 8 décembre 1951 et directeur de la Classe des Sciences en 1956. Il siégea aussi à l’Académie Royale des Sciences Coloniales et fut directeur de la Classe des sciences naturelles et médicales de cette académie. Il fut aussi membre de la Société de Biologie de Bruxelles et membre correspondant de nombreuses institutions étrangères dont l’Institut de France et l’Academy of Sciences of New York. Il fut vice-président du Fonds National de la Recherche Scientifique et président de la commission de biologie de cette institution.
Bredene, le 21 mai 1931 -
Licencié (ULB, 1956) et docteur en Philologie et histoire slaves (ULB, 1972).
Licencié en sciences mathématiques (1964) et docteur en sciences (1964)