Verviers, 27 juin 1878 - Bruxelles, 25 février 1967.
Doctorat de philosophie et lettres en philologie classique (Université de Liège, 1900)
Numismate et président de la société "Les Amis de la médaille d'art".
Uccle, 8 avril 1944 -
Licence en sciences chimiques (ULB, 1966) ; Docteur en sciences (ULB, 1971)
Chercheur en biologie moléculaire. Directeur de Recherche FNRS (ULB)
Critique du cinéma belge. Professeur à l'Université libre de Bruxelles,
Uccle, 25 septembre 1935 - Ixelles, 19 décembre 1994.
Licencié en histoire (ULB, 1957). Docteur en philosophie et lettres (ULB, 1971) professeur et archiviste à l'Université.
Bruxelles, 4 juin 1898 - Boisfort, 22 mai 1965.
Ingénieur civil des mines (ULB, 1921), physicien et mathématicien (Paris)
Après des humanités gréco-latines à l’Athénée de Saint-Gilles, Frans van den Dungen envisage de poursuivre son apprentissage à l’Université libre de Bruxelles. L’occupation allemande de la Belgique durant la Première Guerre mondiale ayant entrainé la fermeture de toutes les universités du pays, il doit reporter ce projet. C’est à l’Athénée de Saint-Gilles qu’il entame dès lors un enseignement postscolaire, certes de caractère universitaire, mais néanmoins clandestin. En effet, différents professeurs universitaires empêchés sont accueillis dans cet établissement secondaire pour y dispenser leur enseignement. C’est notamment le cas du physicien et mathématicien Théophile de Donder , dont l’influence sur le jeune étudiant qui prépare son examen d’entrée en Polytechnique sera déterminante . La guerre terminée, Frans van den Dungen obtient finalement son diplôme d’ingénieur civil des mines à l’Université libre de Bruxelles en octobre 1921. Deux ans plus tard, en juillet 1923, il est désigné assistant pour les « Exercices pratiques des cours de mathématiques et de mécanique » au sein de la Faculté des Sciences appliquées. Suppléant d’Edouard Bogaert pour le cours de « Mécanique rationnelle » en janvier 1925, il reprend la charge de ce cours quelques mois de plus tard parallèlement à celui d’« Exercice de rédaction » et de « Techniques de vibrations ». C’est en juillet 1926 que Frans van den Dungen obtient la titularisation du cours de « Mécanique rationnelle » dispensé aux élèves de première et seconde candidatures à la Faculté des Sciences appliquées. Nommé à l’ordinariat en juin 1927, il est désigné, quatre mois plus tard, directeur du Musée de Cinématique et de Mécanique rationnelle. À l’automne 1928, il entame un mandat de trois ans comme secrétaire de la Faculté des Sciences appliquées. Désigné titulaire du cours d’« Electro-acoustique » en juillet 1930, il prend en charge la direction du laboratoire qui y est associé trois mois plus tard.
Jouissant de la confiance de ses pairs, Frans van den Dungen accède à la présidence de la Faculté des Sciences appliquées en octobre 1933, et ce pour trois années. Il est, en outre, nommé cette année-là titulaire provisoire du cours d’ « Organisation de l’apprentissage mécanique ». En 1935, il devient titulaire du cours d’hydraulique ainsi que vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Appelé pour assurer la suppléance de Jean Bosquet pour le cours d’« Acoustique et travaux pratiques d’Acoustique », il obtient la titularisation du cours de « Technique de vibrations » en 1936, puis, en 1937, du cours de « Compléments de mécanique analytique » et de « Technique des vibrations ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, van den Dungen prend la direction du « Séminaire de mécanique analytique » et succède, en juillet 1938, à Albert Dustin au rectorat de l’Université.
Frans van den Dungen est mobilisé en octobre 1939 et Edouard Bogaert assure le poste de recteur faisant-fonction durant son absence. À son retour, en juin 1940, il lui incombe la lourde tâche de diriger l’Université au sein d’un pays désormais occupé. Malgré un avenir incertain et les difficultés du quotidien, les autorités universitaires décident de rouvrir les portes de l’institution en septembre 1940. Le recteur perçoit néanmoins rapidement le dessein allemand quant au devenir de l’Université. Les occupants, jugeant l’institution trop libérale, francophone et indépendante, souhaitent en effet procéder à sa germanisation forcée. Le 24 novembre 1941, dans l’incapacité de maintenir la liberté d’enseignement face à l’administration du Reich, le Conseil d’Administration de l’Université décide, à l’unanimité, de suspendre définitivement les cours . Frans van den Dungen, comme d’autres professeurs universitaires, organise dès lors des cours clandestins et ce, malgré lle risque des représailles de la part des forces d’occupation .
À la libération, Frans van den Dungen reprend ses fonctions professorales tout en étant nommé Haut-Commissaire à la Recherche scientifique. Nommé également directeur de l’Institut de physique appliquée à l’automne 1947, il assume, les années suivantes, diverses charges de cours, notamment d’aérodynamique, de graphostatique, d’élasticité ou encore de mécanique analytique et de physique anatomique . Conjointement, il se voit confier la direction du Service de Physique appliquée de l’Institut de Physique à partir de 1956, du Laboratoire de radioélectricité, d’acoustique et d’électroacoustique entre 1959 et 1960 et de l’Institut des télécommunications et d’acoustique entre 1960 et 1964. Vice-président de la Faculté des Sciences appliquées entre 1959 et 1960, il est également délégué du Conseil d’Administration aux séances du Bureau de l’Université à partir de 1962. Frans van den Dungen décède le 22 mai 1965 et ce, après une carrière universitaire de 42 années.
Bruxelles, le 29 novembre 1848 - Libin, le 1er novembre 1920
Docteur en droit (ULB, 1870) et en sciences politiques et administratives (ULB, 1870)
Anvers, 23 août 1924 -
Ingénieur civil mécanicien-électricien (ULB, 1948)
Docteur en chimie (ULB, 1903).
Epouse de E. Bogaert
Licence en histoire (ULB, 1961) ; Docteur en histoire (ULB, 1975)
Ses recherches portent sur deux thèmes : la Révolution industrielle en Belgique et l'étude diachronique des finances de l'ensemble des pouvoirs publics belges à l'époque contemporaine.
Docteur en droit (ULB, 1952) ; Licencié en sciences criminologiques (ULB, 1952) ; Licencié en sciences politiques et administratives (ULB, 1958)
Avocat
Boma (Congo), 9 juillet 1932 - 22 janvier 2021
Docteur en droit (ULB, 1956), agrégé (1967)
Diekirch, 2 janvier 1874 - Bruxelles, 25 janvier 1970.
Archiviste, historien
Il obtient le grade de candidat en médecine en 1894 (ULB)
Bruxelles, 2 mars 1860 - 25 juin 1931.
Docteur en droit (ULB, 1882) et homme politique.
Avocat près de la cour d'appel de Bruxelles.
En 1834, Théodore participe à la fondation de l'Université libre de Bruxelles. Il y donnera des cours de droit. Il est également bourgmestre de Watermael-Boitsfort.
Economiste.
Bruxelles, 1 juillet 1932 - id., 6 avril 1993.
Licencié en philologie romane (ULB, 1954).
Waremme, 12 août 1890 - Rhode-Saint-Genèse, 13 octobre 1960.
Licencié en sciences économiques (ULB, 1926) ; Docteur en sciences économiques (ULB, 1928)
Directeur du journal "Le Peuple" et Ministre du Travail (POB)
Bruxelles, 14 mai 1924 - 8 décembre 2013.
Professeur de littérature à l'Université libre de Bruxelles. Directeur du Centre d'études des avant-gardes littéraires de l'ULB.
Ingénieur technicien des industries chimiques issu de l'enseignement technique en 1935, Licence en sciences physiologiques (ULB, 1939), Licence en sciences chimiques (ULB, 1939)
Lionel-Édouard Wiener, Bruxelles 13 avril 1879 - Bordeaux 5 septembre 1940. Ingénieur, professeur à l’ULB, écrivain, musicien, collectionneur.
Lionel Wiener naît dans une famille réputée dans divers domaines. Les arts, il est le petit-fils du graveur Jacques Wiener. Les finances, fils d’Édouard Wiener vice-président du Crédit général liégeois et administrateur de la Banque de Bruxelles. La politique par son oncle Sam Wiener sénateur de l’état indépendant du Congo et finalement la littérature via son cousin Franz Wiener pseudonyme de Francis de Croisset.
Ces nombreuses influences contribuent à l’épanouissement artistique de Lionel Wiener. Sous le pseudo Lionel Renieu, il publie une “Histoire des théâtres de Bruxelles” et prépare une “Histoire des théâtres de Paris” et une “Histoire des théâtres de Londres” qu’il n’a pas pu éditer.
Autre aspect de sa personnalité, Lionel Wiener est collectionneur : papillons, cartes postales, tickets de chemin de fer. Il quitte la Belgique à l’annonce de la seconde guerre mondiale pour Bordeaux.
30 novembre 1904 - 26 mars 1944 au camp d'Esterwegen.
Agent de change. Epoux de Phyllis Beddington qui crée la fondation Fondation Wiener-Anspach en 1965 en l'honneur de son mari.
Saint-Josse, le 21 février 1839 - Schaerbeek, le 27 novembre 1912
Docteur en philosophie et lettres (ULB, 1858).
Philologue et historien du livre.
Docteur en Philosophie et lettres (ULB, 1922)
Professeur de morale. Inspecteur de morale dans l’enseignement secondaire de l’Etat.
Cousin de Paul Janson.
Biernatki (Pologne), 2 janvier 1922 - Bruxelles, 7 janvier 1994
Ingénieur civil mécanicien.
Montignies sur Sambre, 20 novembre 1941 - Chamonix, 19 janvier 2018.
Licencié en sciences (ULB, 1965).
Secrétaire de l'ULB et du CA de l'Université depuis 1998, fut tour à tour chercheur, coordinateur du Bureau de programmation, adjoint du président du CA pour les problèmes financiers et trésorier de l'Université.
Bruxelles, 7 mai 1927 - 7 août 2012.
Licencié en Sciences politiques et administratives (ULB, 1947) ; Doctorat en Sciences coloniales (ULB, 1955) : Quelques aspects de la monarchie et du mythe au Ruanda Urundi et dans la civilisation interlacustre du Centre africain
Directeur de recherche à l’Institut de Sociologie pour les études concernant l'anthropologie sociale et culturelle africaine. Il se consacre principalement à l'étude comparée des systèmes magico-religieux bantous et des formes de la royauté sacrée comme structure symbolique.
Scénariste et réalisateur cinématographique. Membre correspondant de l'Académie royale de Belgique (en 2003). Membre du groupe Cobra.
5 décembre 1873 - 18 mars 1956.
Docteur en médecine (ULB, 1899)
Bâle, le 28 janvier 1884 - Chexbres, le 24 mars 1962
Ingénieur-mécanicien (Ecole polytechnique de Zurich, 1910) ; Docteur ès sciences (Ecole polytechnique de Zurich, 1913)
En 1922, Auguste occupe la chaire de physique à l'Université libre de Bruxelles et dirigera le nouveau laboratoire de physique alors en cours de construction.
Bruxelles, 22 juillet 1902 - Lasne, 24 octobre 1978.
Architecte (Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles). Professeur d'histoire de l'architecture à l'ULB. En 1962, il construit le restaurant inséré dans l'ancienne cité étudiante au cœur du Campus du Solbosch. Construit deux ans plus tard, l'Institut de Sociologie de l'ULB, au 44 avenue Jeanne, est le bâtiment le plus important réalisé par Robert Puttemans, treize niveaux construits en ossature métallique avec son fameux auvent en voile de béton, conçu avec l'ingénieur André Paduart. Il réalise en plusieurs phases l'extension du centre de traumatologie et de réadaptation dans le site de l'hôpital Brugmann à Bruxelles de 1964 à 1976.
Réalisations architecturales à l'Université libre de Bruxelles :
- agrandissement et aménagement de la Bibliothèque centrale
- construction du nouveau central téléphonique
- constructions d'auditoires et de salles de séminaires pour les facultés de Philo et de Droit
- construction et transformation des restaurants universitaires et des foyers
- construction du complexe sportif
- construction de l'Institut de Sociologie (et le garage)
- aménagement des terrains de sports
Liège, 1 janvier 1869 - Bruxelles, 27 décembre 1930
Docteur en médecine (Université de Liège, 1894). Il complète ses études dans les universités de Breslau et d'Edimbourg. Médecin spécialiste de l'embryologie. En 1904, il obtient la chaire d’anatomie humaine de la Faculté de Médecine de l’ULB. La même année, il est nommé directeur du laboratoire d’embryologie et d’anatomie humaine. En 1906, il est chargé de l’enseignement de l’embryologie et de l’anatomie descriptive et la topographie. En 1911, il est promu au rang de professeur ordinaire.
Liège, 11 juillet 1861 - Bruxelles, 9 juin 1942.
Maurice Wilmotte (1861-1942), né à Liège le 11 juillet 1861, d’une mère française et d’un père ingénieur, fait de brillantes études à l’Université de Liège en philologie romane. Il y sera nommé professeur ordinaire en 1895 après cinq années d’enseignement dans son domaine de prédilection, non sans y avoir fondé, en passant, la Section de Langue et littérature romanes. Fondateur des revues Le Moyen Age (1888) et La Revue wallonne, il crée également une maison d’édition La Renaissance du livre (1923) avec le professeur Charlier de l’ULB. Grand défenseur de la langue française, il devient président de l’Association internationale pour la culture et l’extension de la langue française (1905). Cette association, dont il est à l’origine, organisera des congrès importants à Liège (1905), à Arlon (1909) et à Gand (1913). Non seulement professeur à l’Université de Liège (1890-1931), journaliste, essayiste, conférencier et directeur de revues, il entrera en 1920 à l’Académie de langue et de littérature françaises où il restera jusqu’à sa mort le 9 juin 1942.
Bruxelles, 5 mars 1955 -
Physicien théoricien. Docteur en sciences (Ulb, 1980). Directeur des Instituts internationaux Solvay de physique et chimie (2004)
Tournai, 6 juillet 1889 - Bruxelles, 20 février 1965
Directeur-Général de la Croix-Rouge de Belgique.
Bruxelles, 4 mars 1950 -
Licencié en philologie germanique de l'Université libre de Bruxelles (1971). Membre fondateur de l'Université populaire de Bruxelles.
Historien. Professeur d'histoire des temps modernes à l'Université libre de Bruxelles.
Licenciée en Histoire (ULB, 1960)
Archiviste-conservateur adjoint aux Musées et Archives de la Ville de Bruxelles
Anvers, 4 février 1937 - Rhode-Saint-Genèse, 24 février 2014
Licence en sciences économiques (ULB, 1966) ; doctorat en sciences économiques (ULB, 1970)
Anvers, le 4 octobre 1904 -
Ingénieur électro-mécanicien (Ulb, 1928) et docteur en chimie-physique (Ulb, 1935).
Donne cours entre 1929 et 1941. Quitte administrativement l'ULB en 1944.
Bruxelles, 1906 - Paris, 2000
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1927), avocat, journaliste, éditorialiste, critique de cinéma, directeur des services parisiens du quotidien Le Soir, essayiste, dramaturge, écrivain et biographe, critique littéraire.
Forme parallèle du nom : Marcel Defosse
Grivegnée, 23 octobre 1918 - Ixelles, 30 janvier 2009
Ingénieur commercial (Solvay, 1941), Directeur général du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
Ixelles, le 22 décembre 1903 - Ixelles., le 7 mars 1954
Docteur en philosophie et lettres (1926). Chargé de cours de Sanskrit
Anvers, 3 juin 1920 - Uccle, 8 février 2007
Sinologue, épouse de Gilbert Jaeger
New York, le 14 juin 1928 - Linkebeek, le 3 mai 2011.
Physicien des particules. Obtient la Chaire de Physique théorique à l'ULB. Nommé professeur ordinaire en 1966 cinq années après avoir rejoint l'Université.
Dates d'existence : 1901-1928
Jean Périer, fils de Gaston-Frédéric Périer et de Jeanne Thys, nait le 9 mars 1901 à Bruxelles et meurt en février 1928. Il effectue ses études secondaires à l’Athénée royal d’Ixelles où il rencontre, entre autres, Max Pierret, Robert de Geynst et Marcel Cuvelier. Il se distingue très tôt par ses productions littéraires en créant quelques revues ; La Lyre du Potache, l’Hermès et le Cénacle et en écrivant le discours d’adieu à la fin de sa rhétorique en 1918. Quelques mois plus tard, il fonde un cercle littéraire, le Cénacle et en janvier 1919, il s’inscrit en faculté de Droit à l’Université libre de Bruxelles. C’est à cette période que ses productions littéraires s’intensifient. Il collabore avec diverses revues comme La Patrie Belge, dans laquelle un de ses poèmes sera publié pour la première fois, et il fera imprimer le Combat de la Neige et du Poète en janvier 1920. Il ajoute le prénom de son grand-père paternel, Odilon, afin d’éviter toute confusion avec l’acteur homonyme et publie La Vertu et le Chant en juillet de la même année. Il entame son service militaire à Beverloo en avril 1922 et y rencontre Eric de Hauleville avec lequel il nouera une grande amitié. Cependant, son service militaire lui cause vite des problèmes de santé et, en juillet, il développe une angine puis des rhumatismes articulaires qui l’obligent à rester alité jusqu’en octobre 1922 et ne le quitteront jamais, il passera sa vie entre crises et cures. Sa maladie ne l’empêche pas de publier Notre Mère la Ville durant ses mois de convalescence. Au début de l’année 1923, il entre à La Nouvelle Revue Française, où il rencontre Marcel Arland, Jules Supervielle et d’autres passionnés de littérature. Dès cette année et jusqu’en 1926, il passera son temps à Bruxelles, Paris et au Zoute, en subissant des crises de rhumatisme. Il se voit rappelé à Berveloo en août et septembre 1924. En février 1925 a lieu la représentation de sa pièce Les Indifférents au théâtre des Marais et Odilon-Jean Périer effectue un nouveau séjour au camp de Beverloo de juin à juillet. Entre deux crises de rhumatisme, il publie le Jeu de Carte en fin d’année. Il effectue plusieurs voyages en 1926, en Italie et en France et publie Le Passage des Anges. Il se marie avec Laure Féron en septembre et repart ensuite en Italie pour revenir à Bruxelles un mois plus tard. En 1927, il passe son temps entre Bruxelles et le Zoute et publie Le Promeneur en janvier. Il effectuera ensuite une cure à Aix-la-Chapelle et publie, en collaboration avec ses amis, le Premier Livret en décembre. Odilon-Jean Périer meurt d’une péricardite rhumatismale le 22 février 1928, le jour de la publication du Deuxième Livret et quelques jours avant la naissance de son fils, Olivier-Jean Périer.
Forme parallèle du nom : Périer, Jean
Fonctions et activités :
• Élève à l’Athénée royal d’Ixelles (1911-1918)
• Étudiant en droit à l’Université Libre de Bruxelles (1919-1924)
• Docteur en droit (1924)
• Poète et écrivain
Entame des études de Philosophie et lettres avant de poursuivre des études de droit (1880-1895). Il obtient son doctorat de droit en 1895. Il est secrétaire du Cercle des étudiants et anciens étudiants socialistes dans les années nonante. Il est rédacteur-éditeur de "La République belge"
Obtient son doctorat en droit à l'Université de Gand le 12 août 1825. Inscrit au barreau de Mons et grâce à son éloquence aisée, il obtient de nombreux succès à la cour d'assise. Suite aux événements de 1830, il reçoit la décoration de la Croix de fer. En 1847, il crée un établissement de céramique à Baudour.
Licenciée en Sciences géographiques en 1935 à l'ULB. Etudie au Clark University Geographical Society (1946)
Etterbeek, 26 mars 1946 -
Licencié en sciences économiques (ULB, 1971) ; licencié spécial en économétrie (ULB, 1974)
Jean Ghilain est né le 27 décembre 1893 à Fontenoy, dans le Hainaut. Il fait des études d’ingénieur commercial à l’ULB qu’il termine en 1919. Il travaille ensuite au ministère des Affaires étrangères et pour le ministère du Travail. En 1922, il est engagé à la CITAS (Compagnie Industrielle et de Transports au Stanley Pool). Il est nommé sous-directeur deux ans plus tard et déménage à Léopoldville. Il devient directeur de l’Union nationale des transports fluviaux (l’UNATRA) en 1930. Suite à la fondation de l’Office des transports coloniaux (l’OTRACO) en 1936, l’UNATRA et le Chemin de fer Matadi Léopoldville (CFML) sont incorporés à l’OTRACO. Jean Ghilain occupe successivement les postes de directeur (1936-1946), directeur général (1946-1952) et conseiller (1952-1954) de l’OTRACO.
Parallèlement à ses fonctions à l’OTRACO, il s’engage pour la Croix-Rouge au Congo dans les années 1930. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il occupe la fonction d’administrateur général de la Croix-Rouge de Belgique. Il est également professeur à l’Université coloniale d’Anvers de 1927 à 1951. Dès 1951, il figure parmi les représentants du Centre scientifique et médical de l’ULB en Afrique centrale (CEMUBAC). La même année, il enseigne un cours intitulé Régime économique du Congo belge à la Faculté des sciences politiques et sociales de l’ULB. Il fut également auxiliaire scientifique, puis collaborateur scientifique à l’Institut de Sociologie Solvay. Il est nommé professeur extraordinaire à l’ULB en 1958, puis professeur ordinaire en 1959. Il décède le 27 septembre 1968 à Bruxelles.
Espierres, 4 mai 1772 - Bruxelles, 2 mars 1858
Avocat et philosophe. Elève de l'Ecole normale de Paris (1795). Il collabore au journal Le Républicain du Nord devint clerc, puis secrétaire-greffier à Louvain (1800-1809). Suite à un décret impérial, Van Meenen prête serment à la cour d'appel de Bruxelles mais exerce sa profession à Louvain. lors de l'appel de Th. Verhaegen, P;-F. participe à la fondation de l'Université de Bruxelles et pris, dans la foulée, la chaire d'encyclopédie de la philosophie pour l'échanger ensuite contre celle de philosophie morale.
Bruxelles, le 15 novembre 1799 - le 5 juillet 1887
Avocat et homme politique, il est reçu docteur en droit de l'Université de Liège en 1823.
Co-fondateur de l'Université libre de Bruxelles, il y enseigne le droit administratif.
Deroubaix, Louis (1813 – 1897). Etudiant en médecine à l’Ecole pratique de Saint-Pierre, il devient interne des hôpitaux de la ville en 1833 et est attaché au service chirurgical de Louis Seutin. En 1835, il est reçu Docteur en médecine de l’Université de Louvain en 1835 et de chirurgie et d’accouchements en 1836 par le jury central. Ses diplômes acquis, il passe quelques mois à Paris auprès d’Alfred Velpeau. En 1837, il est fait membre du Comité de salubrité publique et remplit les fonctions de prosecteur à l’Université Libre de Bruxelles. En 1841, il occupe la chaire d’anatomie descriptive et devient chef du service chirurgical de l’Hôpital Saint-Jean et de la clinique liée en 1876. Voir : Gallez et Gallez, Histoire de l’Académie royale, p.381;R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.435.
Anvers, le 29 mai 1809 - Bruxelles, le 6 janvier 1875.
Docteur en droit (Université de Louvain, 1835)
Avocat et professeur de droit criminel à l'Université d'Etat de Louvain de 1831 à 1834. Il intègre ensuite l'Université de Bruxelles où il enseignera jusqu'à sa mort, soit durant trente-sept ans.
Bruxelles, 13 novembre 1822 - Ixelles, le 23 août 1870
Docteur en sciences et en médecine, chirurgie et accouchement.
Clèves (Prusse orientale), 1 septembre 1812 - Bruxelles, 23 août 1884.
Docteur en droit. Avocat
Bruxelles, le 9 août 1819 - 25 novembre 1901
Docteur en philosophie et lettres (1845)
Bruxelles, le 18 octobre 1835 - Bruxelles, le 3 novembre 1871
Pharmacien (1855), docteur en sciences naturelles (1858)
Louvain, le 30 septembre 1812 - le 20 novembre 1888
Avocat.
Il effectue ses études de médecine à l’Université Libre de Bruxelles. En 1841, il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements. Durant ses études, il occupe les fonctions d’interne et travaille sous la direction de Louis Seutin. En 1848, il est porté au programme des cours de la Faculté de médecine de l’Université bruxelloise sur la demande du Conseil des hospices afin de dispenser une clinique des maladies syphilitiques et cutanées à l’Hôpital Saint-Pierre. Au sein de cette institution, il remplit la fonction de chef de service et applique les théories de Philippe Ricord. En 1850, il est nommé Professeur extraordinaire de la Faculté de médecine et se voit confier le cours de pathologie chirurgicale. En 1856, il est nommé Professeur ordinaire et dispense, un an plus tard, le cours d’ophtalmologie, rattaché à son enseignement clinique. Il démissionne de ses fonctions d’enseignement en 1893. En 1848, il contribue à fonder La Presse médicale belge avec Jean Crocq, Jean Hannon et Émile Houzé. Il est élu membre titulaire de l’Académie royale de médecine en 1862, en remplacement de Louis Seutin. Voir : A.U.L.B. : Dossier administratif Jean Thiry
Lausanne, 9 novembre 1835 - Bruxelles, 21 juillet 1898
Licencié en droit de l'Académie de Lausanne, docteur en droit de l'Université de Berlin (1858).
Jodoigne, 26 mars 1839 - Bruxelles, 9 juin 1888
Alfred Zimmer sort de l'Ecole militaire en 1860 avec le grade de sous-lieutenant de génie. Professeur de géométrie descriptive, théorique et appliquée, de constructions du génie civil, ainsi que du cours de géométrie supérieure et analytique à l'Ecole polytechnique de l'Université libre de Bruxelles. Il est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold en 1873.
Bruxelles, le 31 décembre 1835 - Bruxelles, le 29 mars 1911
Fonde la Ligue de l'enseignement en 1864.
Pigeolet, Arsène (1814 – 1902). Il débute ses études de médecine à l’Université de Louvain avant de rejoindre celle de Bruxelles et d’obtenir les grades de Docteur en médecine, puis en chirurgie et en accouchements en 1837. Ses diplômes acquis, il reçoit une bourse de voyage du gouvernement qui lui permet de visiter les universités de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Angleterre et de Hollande entre les années 1838 et 1841. De retour à Bruxelles, il pratique la médecine des pauvres entre 1842 et 1847 et est nommé médecin de l’Hospice Pachéco en 1843. En 1845, il soutient devant la Faculté de médecine une thèse intitulée Etude sur la maladie de la hanche à l’issue de laquelle il est fait Docteur agrégé de la Faculté de médecine à l’Université Libre de Bruxelles. En 1850, il est nommé Professeur extraordinaire. Il dispense de nombreux cours à l’Université dont ceux de la théorie des accouchements dès 1849, de la clinique des maladies des enfants de 1852 à 1856, de la clinique interne à Saint-Pierre de 1861 à 1866 et enfin celui de la clinique des accouchements à la maternité dès 1878. Il remplit la fonction de Recteur lors de l’année académique 1878 – 1879 et est reçu à l’éméritat en 1885. Voir : A.U.L.B., Dossier administratif d’Arsène Pigeolet; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.444.
Bruxelles, le 14 décembre 1836 - Saint-Gilles, le 30 janvier 1899
Docteur en droit (1858) de l'Université libre de Bruxelles.
Molenbeek-Saint-jean, le 22 février 1842 - Uccle, le 9 novembre 1906
Docteur en droit (ULB, 1863) et en philosophie et lettres (ULB, 1865)
Historien médiéviste et homme politique, d'abord Conseiller provincial du Brabant puis Bourgmestre de Uccle (1900-1906)
Après un premier apprentissage à l’Ecole militaire, il obtient le grade de sous-lieutenant en 1859. Il est ensuite reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1867 et Docteur en sciences naturelles en 1875. Dès 1876, il est fait chargé de cours à titre provisoire, agrégé spécial l’année suivante ainsi que Professeur extraordinaire et Professeur ordinaire en 1881. Emile Yseux est particulièrement attaché à la Faculté des sciences dans laquelle il dispense de nombreux cours dont la zoologie, les exercices d’anatomies comparées et l’anatomie et physiologie comparées. Auprès de la Faculté de médecine, il dispense le cours d’éléments d’anatomie comparée de 1879 à 1909. Il remplit également les fonctions de Recteur de l’Université de 1882 à 1884. En-dehors de l’Université, il occupe de nombreuses fonctions telles que : Instructeur de l’Ecole royale militaire (1864 – 1870), médecin des pauvres (1874 – 1878), professeur aux Ecoles normales de Bruxelles (1874 – 1901), Conseiller provincial du Brabant (1876 – 1889) et Conseiller communal de Bruxelles (1879 – 1895). Voir : A.U.L.B., Dossier administratif d’Emile Yseux; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.453.
Marche, 31 mai 1831 - Paris, 21 décembre 1908
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1854). Professeur de Géométrie descriptive (1859-1865), physique mathématique (1859-1906), physique expérimentale (1861-1906), physique industrielle (1873-1874).
Tongrinne, le 18 octobre 1824 - Boitsfort, le 7 août 1910.
Il est reçu pharmacien devant la Commission médicale du Brabant le 25 juin 1845. En 1864, il est fait Professeur ordinaire à l’Ecole spéciale de pharmacie et dispense les cours d’opérations chimiques et toxicologiques des denrées alimentaires et médicamenteuses jusqu’en 1871. De 1871 à 1876, il est titulaire du cours de pharmacie théorique et pratique eu du cours de chimie analytique et de chimie toxicologique entre 1876 et 1900. De même, de 1886 à 1888, il remplit la fonction de Recteur et devient membre permanent du Conseil d’administration à partir de 1894. En 1900, il démissionne de toutes les fonctions dont il avait la charge à l’Université. Voir : A.U.L.B, Dossier administratif de Jean-Baptiste Depaire; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.434.
Magdeburg, 27 juin 1846 - Berlin, 2 août 1916.
Entame des études d'histoire à Bonn, mais les termine à l'Université de Berlin où il obtient son doctorat. Suite à un refus de nomination de poste de professeur à Bonn, il accepte la place de professeur tutélaire d'histoire à l'Université libre de Bruxelles en 1878. L'ambiance anti-allemande régnant à Bruxelles, il démissionne de son poste de recteur et de professeur en 1891 pour rentrer à Berlin.
Braine-le-Comte, le 29 avril 1842 - Bruxelles, le 10 mai 1913
Docteur en droit (1865) et en sciences naturelles (1868) de l'Université libre de Bruxelles. Démissionne de la fonction de recteur en 1894.
Il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1871. Cette étape franchie, il est attaché en tant qu’aide de la clinique chirurgicale du Professeur Louis Deroubaix. Par la suite, il se rend à l’étranger et réalise, au sein du laboratoire de Karl Ludwig, une thèse intitulée Expériences sur la circulation du sang dans des organes isolés. Introduction à une étude sur les effets des substances toxiques par la méthode des circulations artificielles. En défendant sa thèse devant la Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles en 1873, il reçoit le titre de Docteur agrégé. Il débute alors sa carrière d’enseignement en tant que préparateur du cours de physiologie de Gottlieb Gluge et est nommé Professeur extraordinaire la même année. Successeur de Gottlieb Gluge, il enseigne la physiologie humaine de 1873 à 1877 et la physiologie ainsi que l’embryologie de 1877 à 1907. En 1879, il obtient le grade de Professeur ordinaire et est appelé aux fonctions de Président de la Faculté de médecine de 1889 à 1891. Militant pour le développement des laboratoires et des instituts scientifiques, il prend la direction de l’Institut de physiologie universitaire ainsi que celui de Solvay dès leurs créations, en 1894, jusqu’en 1907. Durant la Première Guerre mondiale, il assume la direction de l’Université et devient membre permanent du Conseil d’administration de l’Université en 1918 avant d’en prendre la présidence des années 1918 à 1924. En 1924, il démissionne de ses fonctions. Voir : A.U.L.B., Dossier administratif de Paul Héger ; Demoor, Jean, Paul Héger. 1846-1925, Bruxelles, 1935 ; Slosse, Auguste, Paul Héger. 1846-1925, Bruxelles, ULB, 1928; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.439.
Bruxelles, 2 novembre 1845 - id., 29 septembre 1919
Docteur en droit en 1867 (ULB).
Inscrit au barreau en 1868, il est désigné, en 1876, suppléant du cours de "Droit criminel belge", puis est nommé chargé de cours en 1878 lorsque Charles Graux entre dans le Gouvernement libéral.
Le Havre, 15 février 1855 - Bruxelles, 14 novembre 1932
Ingénieur, journaliste, écrivain et critique d'art. Diplômé en génie civile de l'Ecole polytechnique (Université de Bruxelles, 1878)
Saint-Josse-ten-Noode, le 25 décembre 1853 - [Bruxelles], le 11 avril 1909
Il effectue ses études médicales à l’Université Libre de Bruxelles où il est reçu Docteur en médecine, chirurgie et accouchements en 1877. Son diplôme acquis, il se rend à Leipzig et entreprend des études de physiologie au laboratoire de Karl Ludwig. Par la suite, il se rend à Vienne et se penche plus particulièrement sur la médecine générale. De retour en Belgique, en 1879, il est reçu Docteur agrégé de la Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles après la soutenance d’une thèse intitulée Etude sur les injections intra-utérines pendant et en-dehors de l’état puerpéral. En 1880, il est nommé suppléant pour le cours théorique des accouchements obtient le titre de Professeur en 1885. Un an plus tard, il devient chef de service de la maternité. En 1892, il est nommé Professeur ordinaire et remplit la fonction de Recteur pour l’année académique 1905 – 1906. Voir : A.U.L.B., Dossier administratif d’Edouard Kufferath ; Colard, Armand, « Edouard Kufferath », La biographie nationale des sciences, des lettres et beaux-arts de Belgique, 1967, vol. XXXIV, pp.503-506; R. Bardez, La Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles: entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914), non publiée, Université libre de Bruxelles, 2015, p.441.
Laeken, 23 juillet 1860 - Bruxelles, 12 juillet 1922
Docteur en droit (1881). Juriste
Bruxelles, le 25 avril 1867 - id., le 26 avril 1941
Docteurs en sciences naturelles (1889), en médecine, chirurgie et accouchement (1893) et en sciences médicales (1894)
Ixelles, 14 janvier 1866 - 31 octobre 1944
Devient docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles en 1886.
Bruxelles, 4 janvier 1870 - 6 mars 1935
Licencié en Ingénieur en constructions civiles (1893) de l'Université libre de Bruxelles.
Astronome et mathématicien, né à Anvers le 16 août 1898 et décédé à Bruxelles le 20 octobre 1972.
Formé à l’Ecole moyenne de Bruxelles, il prépare seul l’examen d’entrée à la Faculté des Sciences appliquées. En effet, l’occupation allemande de la Belgique à partir de 1914 a entraîné la fermeture de toutes les universités du pays. À la réouverture de l’Université libre de Bruxelles en février 1919, Jacques Cox entame un cursus de polytechnique et obtient le grade de docteur en sciences physiques et mathématiques en juillet 1924. Nommé élève-assistant de l’Institut d’astronomie à l’automne 1923, il en devient l’assistant à partir de 1924 et ce, jusqu’en 1938.
Suppléant de Paul Stroobant pour le cours d’«Astronomie mathématique» entre 1930 et 1931, il est nommé chargé de cours en juin 1933 et dispense les leçons de «Géographie mathématique» et d’«Exercices de géographie mathématique» à la Faculté des Sciences. La même année, Jacques Cox devient titulaire du cours libre de «Chronologie historique» à la Faculté de Philosophie et Lettres et un an plus tard, titulaire des «Exercices de géographie mathématique». Il accède à l’ordinariat en juin 1936 tandis qu’il assure, quelques mois plus tard, la suppléance de Paul Stroobant pour l’examen des 1ères Licence de la Faculté des Sciences ainsi que la charge des cours d’ « Eléments d’astronomie et de géodésie » d’ «Astronomie sphérique et astronomie mathématique», de «Mécanique analytique et mécanique céleste» et d’ «Astrophysique». Désigné collaborateur en 1937 du cours d’ «Histoire de la pensée scientifique», il devient l’année suivante directeur de l’Institut d’astronomie.
C’est à l’automne 1941 que Jacques Cox est nommé vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Néanmoins, un mois plus tard, face à la volonté allemande de germaniser l’Université, le Conseil d’Administration décide à l’unanimité de suspendre les cours. L’Université close, Jacques Cox décide de rejoindre l’Angleterre en 1942. Engagé par la Royal Air Force comme senior scientific officer, il participe à de nombreuses missions dans la formation de pilotes et la mise au point d’appareils et de nouvelles méthodes de navigation aérienne. Revenu en Belgique en octobre 1944, il succède à Frans van den Dungen comme recteur de l’Université libre de Bruxelles. Parallèlement, il est nommé membre du Conseil d’Administration de l’Université.
Nommé pro-recteur à l’automne 1947, il devient un an plus tard, secrétaire, puis en 1950, directeur de l’Institut d’aéronautique. Conjointement, Jacques Cox est mandaté comme titulaire de différents enseignements à la Faculté des Sciences appliquées. Appelé à participer au Conseil d’Administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) en 1952, il est nommé recteur honoraire un an plus tard. Il accède à l’honorariat professoral en octobre 1960.
Dinant, le 25 octobre 1891 - Bruxelles, le 31 décembre 1969
Fait ses études à l'Université libre de Bruxelles de 1910 à 1914 qu'il interrompra pour s'engager en qualité de volontaire à la guerre de 1914-1918 ; Docteur en philosophie et lettres (1919)
De 1940 à 1945, il enseigne aux Etats-Unis d'Amérique, sous la patronage CRB, à la New School for Social Research, New York et à Claremont Colleges, Claremont (Cal.). Il est co-directeur de la revue Le Flambeau.
Malines, le 6 octobre 1904 - Uccle, le 27 mars 1988
Ingénieur civil des mines (ULB, 1926)
Chef de cabinet de Kronacker, professeur de chimie industrielle à l'Université libre de Bruxelles
15 novembre 1914 - Bruxelles, le 18 mai 1980
Docteur en droit (1937) de l'Université libre de Bruxelles, licencié en économie financière et en sciences politiques
Licencié en sciences chimiques (ULB, 1959)
Docteur en médecine (1967). Il est spécialiste en médecine interne et en néphrologie.
Médecin et chercheur en oncologie, né à Bruxelles le 12 décembre 1884 et décédé à Saint-Gilles le 29 octobre 1942.
Après des humanités effectuées à l’Athénée royal de Bruxelles, Albert Dustin entreprend des études médicales à l’Université libre de Bruxelles. Promu docteur en médecine en juillet 1907, il entame ensuite des séjours d’études à la station biologique de Roscoff puis au sein du laboratoire de Marcel Prenant à la Faculté de Médecine de Paris. Rentré en Belgique, il est reçu docteur spécial en sciences anatomiques, en défendant une thèse d’agrégation intitulée « Le rôle des tropismes et de l’odogénèse dans la régénération ». Un mois plus tard, en juillet 1910, à la suite du décès précoce du titulaire de la chaire d’histologie, Hermann Joris, Albert Dustin reprend cet enseignement comme chargé de cours. Il accède à l’ordinariat le 18 juillet 1914, soit deux semaines avant l’avènement de la Première Guerre mondiale.
Le premier conflit majeur du XXe siècle contraint le médecin bruxellois à l’exil. Engagé volontaire, il est médecin de régiment avant de répondre à l’appel d’Antoine Depage en vue de diriger un service de neurochirurgie à l’Ambulance de l’Océan à la Panne. Il participe également à la fondation et à la direction du recueil « Les Travaux de l’Ambulance de l’Océan », qui devient, à la fermeture de l’hôpital en octobre 1919, « Les Archives de Médecine expérimentale ». À la fin de la guerre, il se rend aux États-Unis accompagné de Jules Bordet, d’Antoine Depage et de René Sand afin de rencontrer les représentants de la Fondation Rockefeller, et ce dans la perspective de l’octroi d’un financement pour la construction du nouvel hôpital universitaire Saint-Pierre. Après avoir repris son enseignement en 1920, il est désigné directeur du laboratoire et du musée d’anatomie pathologique au sein de la Faculté de Médecine de l’Université. Conjointement, il assume la fonction de professeur du cours de « Neuropsychologie » à l’École de Guerre et celle de chef de service des autopsies et du laboratoire d’Anatomie pathologique de l’hôpital Saint-Pierre. Quand un « Centre des Tumeurs » est créé en 1925, il est nommé chef du service d’anatomie et de cancérologie.
Directeur de l’Institut d’Anatomie à partir de 1931, Albert Dustin qui bénéficie de la confiance de la Faculté de Médecine est désigné délégué de celle-ci auprès du Conseil d’Administration de l’Université entre 1932 et 1933. Un an plus tard, Albert Dustin assume la vice-présidence de la Faculté de Médecine.
À la fin du rectorat d’Edouard Bogaert en 1935, il est promu recteur de l’Université par le Conseil. Parallèlement à ce mandat, il participe au Comité Exécutif de l’Institut d’Éducation physique, ainsi qu’au comité de gestion et au comité scientifique du nouvel Institut Jules Bordet. En 1938, Albert Dustin prend part à la fondation du Centre scientifique et Médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et en devient le premier président. Un an plus tard, il est désigné président de la Faculté de Médecine, fonction qu’il assume jusqu’à la décision du Conseil d’Administration de l’Université de suspendre définitivement les cours en novembre 1941.
En effet, face à la germanisation de l’Université libre de Bruxelles par l’occupant, les autorités universitaires décident à l’unanimité de fermer les portes de l’institution. En conséquence de cet acte, les Allemands arrêtent plusieurs étudiants et huit professeurs dont Albert Dustin. Ce dernier, emmené à la forteresse de Huy, demeure en captivité jusqu’en février 1942. Peu après sa sortie, le médecin bruxellois est de nouveau incarcéré. Au sortir de son deuxième emprisonnement, passablement affaibli par les rudes conditions de détention, Albert Dustin tâche néanmoins de continuer ses recherches en cancérologie mais décède quelques mois plus tard, en octobre 1942, d’un accident cérébral.
Rotterdam, le 17 avril 1768 - Bruxelles, le 3 août 1838.
Homme politique belge, il participe à la création de l'Université de Bruxelles.
Bruxelles, 13 février 1791 - Bruxelles, 17 avril 1868
Diplômé de l’École de droit de Bruxelles (1810)
Né le 6 novembre et décédé le 4 janvier à Bruxelles, François obtient son diplôme de l'École de droit de Bruxelles.
Il participe à la création de l'Université libre de Belgique.
Bruges, 1796 - 1860
Docteur en droit de l'Université de Liège. Homme politique
Avocat et homme politique.
Avocat et homme politique
Bruxelles, le 13 octobre 1837 - Ixelles, le 13 juillet 1914
Homme politique, fondateur de la Ligue de l'enseignement (1864)
Bruxelles, le 4 janvier 1837 - Ixelles, le 22 janvier 1910
Docteur en droit (Université de Bruxelles, 1859).
Il poursuit sa formation à Pari, au Collège de France et à la Faculté de droit. De retour à Bruxelles, il s'inscrit au barreau. En 1875, Charles assure la charge du cours de droit criminel après le décès d'Adolphe Roussel à l'Université de Bruxelles. Discipline qu'il enseigne pendant vingt ans.
Anvers, le 20 octobre 1835 - Bruxelles, le 23 novembre 1909
Docteur en droit (ULB, 1857)