Edite la revue Prométhée qui a succédé à Epanorthose.
La couleur du Cercle est le mauve. Velours pour les chimistes, toile pour les autres sections.
Créé le 12 octobre 1887
Créé en 1931, le Cercle d'histoire organise des activités autant culturelles que folkloriques. Son symbole est le sablier, sa muse Clio, ses couleurs le gris et le rouge et son journal La Colonne.
Cercle étudiant qui sert à aider, représenter et défendre les étudiants en ostéopathie, promouvoir cette discipline à tous niveaux, et, enfin, permettre de se tenir au courant des avancées, nouveautés, changements et améliorations de cette profession. Le Cercle tient à se démarquer de la kinésithérapie et d'en exprimer sa spécificité.
Le Cercle du Libre Examen est créé le 14 janvier 1928 par un groupe d’étudiant en sciences (dont André Juliard et Lucia de Brouckère) en tant que cercle d’étude et de réflexion, afin de défendre les fondements de l’Université. Dès le début, le Cercle reçoit de nombreux encouragements de la part des étudiants et du monde académique, et Adolphe Max acceptera d’en devenir le président d’honneur. Pour susciter le débat et favoriser la prise de conscience de ses membres, le Cercle organise des conférences et des séminaires où des opinions variées et opposées se rencontrent. L’objectif étant de mettre en avant la pensée libre et l’esprit critique face au dogmatisme. Au origine du Cercle, les discussions sont davantage intellectuelles que politiques, et cherchent à définir ce qu’était pour eux le libre-examen.
C’est au cours de l’année 28/29 que la première cérémonie d’hommage à Francisco Ferrer (libre penseur espagnol) aura lieu, sous la présidence de Paul Wahl. Cet évènement deviendra par la suite un rituel du Libre Examen.
Pour les années avant la seconde guerre mondiale, le Cercle est partagé entre ceux qui veulent limiter les débats à des sujets sans controverses et mettre en avant un folklore estudiantin, et ceux qui veulent davantage de débats sérieux. En 1931, le président du Libre Examen, Léo Moulin, est arrêté en Italie fasciste pour propagande hostile, le Librex étant considéré comme une organisation subversive par le gouvernement italien. De nombreuses manifestations étudiantes auront lieu, et le recteur de l’époque ira même défendre Léo Moulin en Italie. En 1934, l’AG et le Cercle soutiennent la création d’un Comité de vigilance anti-fasciste, ce qui s’inscrit dans la politique contre le fascisme qui se développe au Librex. Le principe du libre-examen devient un principe d’engagement et de défense de la liberté de pensée. La guerre d’Espagne arrivera également au centre des préoccupations du Cercle, lorsque qu’un étudiant de l’ULB (Pierre Brachet) engagé pour la défense de la République espagnole face à Franco et la montée du fascisme mourra sur le front.
Les Cahiers du Libre Examen sont créés en 1937, avec pour objectif de donner la parole à la communauté universitaire sur des sujets thématiques d’actualité. Une autre revue sera publiée entre 1938 et 1940, Jeudi, un hebdomadaire dirigé par Jean Burgers, et qui se veut plus polémique que les Cahiers, tout en offrant plus de divertissement. En 1940, l’université ferme ses portes suite à l’occupation allemande, et plusieurs membres du Librex rejoindront la résistance, comme Jean Burgers (ancien vice-président du Cercle), qui participa à la formation du Groupe G.
Après la guerre, le Cercle reprend ses activités de débats sur des sujets d’actualité belge (question royale) et internationale (Guerre Froide, colonialisme). En 1945, le Cercle s’associe à l’AG afin de renflouer ces caisses, mais ce contrat sera rompu dans les années 50, suite à l’affaiblissement progressif de l’AG. Le Librex sera plutôt engagé contre le colonialisme, et organisera des débats sur le Congo et l’Algérie dans les années 50/60. Ce genre d’engagement lui vaudra parfois d’être jugé trop à gauche et de prendre des positions sans équivoque.
C’est également au cours des années 60 que le Cercle réforme ses statuts et change ses modalités d’adhésions. Ainsi, ses membres décident individuellement d’en faire partie, alors qu’avant, être membre d’un autre cercle impliquait de faire partie du Libre Examen. Au milieu des années 60 vient une période neutre, où les activités du Librex sont moins politisée, suite à la « motion Bruyneel » (nom du président du Cercle de Droit), qui prône la neutralité politique dans l’exercice du libre-examen.
Dans la fin des années 60 et pendant les années 70, les débats seront très internationaux, sur la Grèce, le Vietnam, le colonialisme portugais ou encore l’Apartheid. Du côté de Mai 68, le Librex ne participera pas beaucoup aux évènements, mais sera plus impliqué lors des travaux de réforme de l’université. En avril 1970 a lieu l’affaire du Cercle des Nations, un club snob qui organise alors une fête pour l’anniversaire du putsch des Colonels en Grèce, à laquelle le président du CA de l’ULB participe. Le comité du Librex participe à des actions contre le Cercle des Nations, dont l’intensité va rapidement augmenter et qui seront très violemment réprimées par la police.
Une nouvelle revue voit le jour en 1976, le Bulletin du Libre Examen. Il s’agit d’une sorte de lettre d’information destinée aux membres du Cercle, qui présente les futures conférences et initie les débats. En 2003, le Cercle réforme ses statuts et devient une asbl, condition obligatoire pour recevoir un subventionnement. Jusqu’à aujourd’hui, le Librex continue d’organiser des conférences et des activités liées à l’actualité internationale, Belge et de l’ULB.
Le CFULB a pour objectif de combattre le sexisme et toutes les autres formes que prend l’inégalité, (racisme, classicisme, validisme, transphobie, putophobie, grossophobie, …) à l’université comme en dehors.
Créé en 1976 sous l'impulsion de Charles de Coster. Le Cercle sera officialisé sous la présidence de Michèle Descy et Evelyne Engels.
La couleur du Cercle est le mauve, comme les mathématiciens.
Premier cercle homosexuel étudiant de Belgique francophone, c'est en 1982 que le CHE est créé à l'ULB. C'est sur base de ce premier cercle que d'autres verront le jour par la suite en Wallonie. Le cercle est très actif, car il organise au moins une activité par semaine. Si à l'origine, le Cercle se concentrait sur les thématiques lesbiennes et gays, il a suivi l'évolution du mouvement LGBTQIA+ et est ouvert à l'ensemble de la communauté. Mais il ne se limite pas à accueillir des personnes issues de cette communauté, et il accepte donc toute personne qui est en questionnement, qui s'intéresse aux thématiques ou à la culture LGBTQIA+.
Un des objectifs du Cercle est de promouvoir et défendre les droits des personnes queers, et c'est dans l'optique de soutenir les cercles LGBTQIA+ de Fédération Wallonie-Bruxelles qu'en 2012, en collaboration avec les CHE de Liège et de Namur, est créé les Cercles Homosexuels Estudiantins Francophones Fédérés (CHEFF).
Issu de la Faculté des Sciences politiques et sociales
Le Cercle Polytechnique (CP) est un cercle facultaire de l’ULB. Sa création remonte au 4 décembre 1884, en faisant un des cercles étudiants les plus anciens de l’Université. Les documents de création ne sont malheureusement pas arrivés jusqu’à nous, ne nous laissant uniquement le nom de deux créateurs: Emile Tassel et Oscar Schmidt. La mission du cercle, qui reste inchangée, est de défendre le principe du Libre-Examen, collaborer à l’enseignement à l’aide de voyages et visites, mais également établir un lien entre les membres. Pendant les premières années, le cercle ne sera pas présidé, jusqu’en 1914, lorsqu’il faut demander des subsides. C’est Henri Michel qui fût le premier président, laissant son nom dans le cri du CP: “Henri, Volt, Ampère”.
Le CP est un cercle folklorique qui organise chaque année une bleusaille. Étant également un cercle facultaire, le baptême n’est pas obligatoire pour pouvoir participer aux activités du cercle ou pouvoir y devenir administrateur·ice. Voici certains évènements organisés par le cercle: la Nuit Polytechnique (depuis 1926), des vacances au ski, un banquet nommé la Sainte Barbe chaque 4 décembre, des jobdays, les 6h Cuistax (depuis 1988) voyages à Peyresq, le Festival de la chanson Estudiantine (depuis 1975), TD, pré-TD, une revue (depuis 1888), conférences et sorties culturelles. D’autres organes sont rattachés au cercle, comme par exemple l’Ordre de la Grande Molette (depuis 1965), la Ludothèque (depuis 1992), ou encore la Guilde Polytechnique, organe chantant du CP.
Le CP dispose d’un journal, l’Engrenage, qui paraît depuis 1965 quelques fois par an pour des occasions spéciales. Auparavant, le CP sortait également la REP (Revue Étudiante Polytechnique, qui a commencé en 1921) ayant pour but d’expliquer des points abordés trop rapidement en cours.
Les cercles de l’ULB utilisent de nombreux symboles, c’est également le cas du CP, qui utilise la couleur noire, la molette, le Zéphyrin (dit le plus grand et plus petit poil du CP), la Sainte Barbe, les boulons, …
C'est en 1904, qu'A. Giron fonde le Cercle Commercial, peu de temps après la création de l'Ecole de Commerce et Ernest Solvay en est le président d'honneur. Dans un premier temps, l'objectif du Cercle est de défendre les statuts des ingénieurs commerciaux, qui n'ont alors pas encore de reconnaissance légale et les premières activités organisées sont des visites d'entreprises, puisque l'A.G. s'occupe des activités folkloriques.
La date du changement de nom de Cercle Commercial à Cercle Solvay n'est pas certaine, mais il est estimé qu'il s'est produit à la fin de la première guerre mondiale. Et si le Cercle stagne pendant une période, il prendra de l'importance au cours des années 30 et certains de ses membres occuperont des postes important au sein d'autres associations étudiantes. L'organisation de la gestion du Cercle reflètera ce développement, puisque au fil des années de nouveaux postes de délégués feront leur apparition, avec en parallèle la création de groupes de travail. De plus, le Cercle devient une asbl le 7 janvier 1959. Au niveau des membres, le Cercle en compte plus de 700 en 2001. En 1972, il comptait déjà 350 membres, sur les 500 étudiants inscrits à l'Ecole de Commerce. Cette importance peut en partie s'expliquer par la solidarité entre les membres au niveau des études, un des objectifs du Cercle (à partir de 1934) étant de collaborer à l'enseignement de l'Ecole au moyen, entre autre, de visites et conférences.
Si dès 1935, une première revue nommée La Revue Economique du Cercle Solvay est envisagée, ce n'est qu'en 1939 avec le Caducée que le Cercle se dote de son organe d'information. L'objectif de celui-ci sera d'informer les étudiants sur le Cercle, les études, le folklore ou encore l'humour, et il connaitra de nombreux changements de formats au cours de son existence.
Le Cercle organise également de nombreuses activités, et le Bal est la plus importante de chaque année. A l'origine nommé Bal Solvay (1926), il est par la suite organisé en collaboration avec l'Union des Ingénieurs Commerciaux sous le nom de grand Bal Orange (couleur du Cercle), dont le premier a eu lieu en 1966. Du côté du baptême, la première description de ceux-ci au niveau du C$ date de 1925, et ce n'est qu'après la deuxième guerre mondiale qu'il sera ouvert aux étudiantes. Le Cercle organise également une Revue, un spectacle satirique, dont la première a eu lieu en 1958, et c'est lors de celle-ci que nait le slogan "Solvay c'est du champagne". Entre 1964 et 1982, le Cercle n'organise pas une seule Revue, mais elles reprennent par la suite et continuent d'être présentées de nos jours. Le Cercle met également en place de nombreuses visites d'usines et voyages, et le premier voyage à l'étranger se déroule en 1928 à Lille. Par la suite, les voyages iront plus loin, et même en URSS dans les années 60. Un dernier événement important dont est responsable le Cercle Solvay, avec le Cercle Polytechnique, est le Festival international des films techniques et commerciaux (FITC). Plusieurs éditions auront lieu à partir de 1963, et en 1978, il devient le Festival international du film d’entreprise et de formation (FIFEF).
Distinction honorifique du Cercle Solvay, l'Ordre du Grand Caducée récompense chaque année les membres qui se sont le plus impliqués au sein du Cercle.
Fondé en 1887 par Dwelshauwers. Cercle qui a comme ambition de rassembler toutes les facultés le plus également possible.
Namur, le 27 août 1843 - Bruxelles, le 14 juillet 1901
Officier du génie (Ecole militaire, 1867), Docteur en sciences physiques et mathématiques (1873)
Bruxelles, le 21 septembre 1877 - Aix-les-Bains, le 22 juin 1951
Officier du génie (Ecole militaire).
Huy, le 20 juillet 1885 - Bruxelles, le 8 avril 1959.
Gustave Charlier (1885-1959) est né à Huy le 20 juillet 1885 d’un père instituteur. Après un parcours brillant à l’athénée de sa ville natale, il s’inscrit à l’Université de Liège en philologie romane. Section créée par Maurice Wilmotte. Il s’oriente ensuite vers l’histoire de la littérature moderne et y présente sa thèse de doctorat en 1908 intitulée Le sentiment de la nature chez les romantiques français. Cette thèse sera remaniée sous la direction de Gustave Lanson et éditée dans les Mémoires de l’Académie Royale de Belgique en 1912. Après ses études, Gustave Charlier complète sa formation à Paris, Florence et Bonn. De retour à Bruxelles en 1912, il entame une carrière de professeur à l’Université libre de Bruxelles qu’il maintiendra jusqu’à sa retraite en 1955. Il y crée en 1920 la section de philologie romane et sera également président de la Faculté de Philosophie et Lettres. Il continuera parallèlement à produire des ouvrages scientifiques. Gustave Charlier décède à Bruxelles le 8 avril 1959.
Docteur en sciences physiques (Paris, 1904).
Il enseigne la chimie générale comme chargé de cours en 1906 aux étudiants candidats de la Faculté des sciences appliquées et de l'école de commerce, et la chimie physique aux doctorants en sciences chimiques. En 1907, il devient professeur extraordinaire à l'ULB et professeur titulaire en 1910. Doyen de la Faculté des Sciences de 1919 à 1921, il siège également au conseil d'administration de l'ULB de 1922 à 1924 en tant que représentant de la Faculté des Sciences.
Ekaterinoslav (Dniepropetrovsk, Ukraine), 10 janvier 1890 - Bruxelles, 6 mai 1964.
Licence en sciences économiques (ULB, 1911), docteur en sciences économiques ULB, 1913).
Crée en 1935 le Cercle d'Études économiques des Anciens Étudiants de l'École des Sciences politiques et sociales.
Fondée par Robert Ledent
Docteur en philosophie et lettres à l'Université de l'Etat à Liège (1926)
Journaliste.
Pharmacien (ULB, 1883) ; Docteur en Sciences naturelles (ULB, 1887)
Doctorat en Histoire de l'art
Renaix, le 19 mai 1867 - Etterbeek, le 11 avril 1945
Docteur en médecine (ULB, 1890) et en sciences obstétriques (ULB, 1894)
Bruxelles, le 11 mars 1881 - Angleterre, avril 1942
Docteur en médecine (ULB, 1903) et en sciences médico-chirurgicales (ULB, 1909).
Pédiatre
Berchem-Sainte-Agathe, le 3 Juillet 1937 - 6 juin 2024
Licencié en sciences chimiques (1959), docteur en sciences (1965). Il démarre les recherches expérimentales en spectroscopie.
A l'origine "Mouvement marxiste léniniste", ce cercle change de nom en 2004 et devient COMAC
Cercle politique affilié au PTB
Licenciée en science politique (Université de Bucarest, 2001) ; Master en politique européenne de l’Institut d’études européennes (ULB, 2003) ; docteur en Sciences politiques et sociales (ULB, 2008).