Deurne, le 23 décembre 1934 -
Ingénieur civil mécanicien-électricien (1956), licencié en sciences économiques et financières (1957)
Westende, 30 juin 1911 - Bruxelles, 4 février 1994.
Licencié en Histoire (ULB, 1937), en Philosophie (ULB, 1938), en Orientalisme (ULB, 1939), Docteur en Philologie et histoire orientales (ULB, 1958).
Il dispense jusqu'en 1980 les cours de langue égyptienne, copte, institutions égyptiennes, exercices de droit égyptien, hiératique, ...
Maastricht, 1870 - Bruxelles, le 12 février 1958.
Docteur en droit (ULB, 1892)
Fondé par Herbert Rolland, le TPB deviendra le Théâtre de la vie en 1971.
Professeur de droit à l'Ecole royale militaire de Belgique.
Ancien officier parachutiste S.A.S. durant la seconde guerre mondiale.
Docteur en philosophie (Université de Florence, 1974) ; docteur en sociologie politique (Université de La Sapienza, Rome, 1982)
Forest, le 11 juillet 1915 - 2011
Licencié en sciences mathématiques (1937), docteur en sciences (1941)
Spa, le 29 avril 1945 - Inde, 13 juillet 2006
Egyptologue. A enseigné l’Histoire de l’art et l’Archéologie de L’Egypte et du Proche-Orient à l’Université Libre de Bruxelles (1966-2006)
Anvers, 4 juin 1898 - Bruxelles, 12 mars 1956.
Suzanne Tassier (1898-1956) naît à Anvers le 4 juin 1898 d’un père général-major. En raison de la guerre, elle poursuit ses études secondaires en Angleterre puis à Versailles en France. En 1919, elle s’inscrit en histoire contemporaine à l’Université de Bruxelles. Elle en sortira docteur en histoire avec la plus grande distinction en 1923. Après un poste de professeur au Lycée Emile Max, elle est encouragée par Guillaume Des Marez à poursuivre une thèse d’agrégation. Grâce à ce titre, Suzanne donnera des cours d’Histoire à l’ULB et sera nommée professeur ordinaire de la Faculté de Philosophie et Lettres en 1948. Lors d’un voyage aux Etats-Unis en 1938, elle découvre la Hoover Institution consacrée à l’étude de la première guerre mondiale. Cette institution lui donnera l’idée de créer un Musée belge de la guerre mondiale. Ce voyage lui montrera aussi l’importance de la place de la femme dans la société et développera ses convictions féministes. Elle décède à Bruxelles le 12 mars 1956.
Bruxelles, le 9 mars 1825 - le 21 février 1870
Docteur en philosophie et lettres (1843)
Licence en Histoire de l'art et archéologie (ULB, 1974), Docteur en Philologie et histoire orientales (ULB, 1981)
Hasselt, 10 août 1911 - Bruxelles, 2 décembre 2000
Docteur en médecine de l’Université libre de Bruxelles.
Crée à l’Institut Bordet le premier service d’oncologie médicale.
Professeur à la Faculté de médecine
Bruxelles, 23 avril 1933 - Ottignies, 4 septembre 2015.
Licencié en sciences physiques (ULB, 1955), Docteur en sciences physiques (ULB, 1962)
Professeur de physique en Faculté des Sciences, puis à l'Ecole de Commerce Solvay (ULB)
Bruxelles, 1903 - 1990
Doctorat de Philosophie et Lettres à l’Université Libre de Bruxelles (1938). Chargé du cours d'histoire de la peinture.
Bruxelles, 9 mai 1863 - 8 janvier 1939.
Docteur en droit (ULB, 1884)
Critique d'art.
Anvers, 3 juin 1920 - Uccle, 8 février 2007
Sinologue, épouse de Gilbert Jaeger
Bruxelles, 11 avril 1868 - 15 juillet 1936.
Docteur en Sciences physiques et mathématiques (ULB, 1889).
Astronome.
Candidat en histoire (ULB, 1922) ; Docteur en histoire et littérature orientales (Université de Liège, 1931)
Egyptologue.
Chargé de mission par le Gouvernement français aux fouilles de M. Weill, sous les auspices de l'Université de Paris, à Dar, il profite de ce voyage pour étudier au Caire et à Louxor les trésors de Toutânkhamon et visiter les principaux sites de la vallée du Nil.
Henri Storck est un cinéaste belge né à Ostende en 1907 et mort à Uccle en 1999. Il s'intéresse au cinéma dès son plus jeune âge. Henri Storck est multitâche. Dans le secteur cinématographique, il est tour à tour réalisateur, directeur technique, producteur, monteur et même acteur dans Zéro de conduite de Jean Vigo. Mais il est aussi professeur à l’INSAS et à l’IAD. Enfin, c’est un acteur institutionnel de premier plan, il écrit beaucoup sur la production en Belgique, est membre de plusieurs associations notamment l’AID (Association internationale des documentaristes). Il s’entoure de partenaires et amis de haut-vol tels que Charles Spaak, Joris Ivens, Leon Spilliaert, Maurice Jaubert, Luc de Heusch (son gendre) pour ne citer qu’eux.
A 20 ans, il fonde le ciné-club d’Ostende. Il y fréquente notamment James Ensor et Félix Labisse.
En 1930, il est nommé « cinégraphiste » de la ville d’Ostende. Il n’est pas rémunéré pour ce travail et demande, en contrepartie, de pouvoir utiliser les images qu’il tourne pour ses propres créations. Il réalise donc ses premiers films sur Ostende. Son approche expérimentale du cinéma le mène à être un des premiers à dessiner sur la pellicule (Films abstraits dessinés sur pellicule, 1930). Il est aussi novateur, avec Histoire du soldat inconnu en 1932, dans la pratique du found footage. Ce film est profondément antimilitariste et sera censuré par la France l’année de sa sortie. En 1933, il filme les ouvriers du Borinage aux côtés de Joris Ivens. Misère au Borinage (1933) fait polémique pour son orientation communiste. Il est censuré dans de nombreuses villes.
Henri Storck, qui veut que le cinéma belge devienne une véritable industrie, fonde l’INRACI en 1938, la plus vieille école de cinéma de Belgique. La même année, il co-fonde la Cinémathèque royale aux côtés de Pierre Vermeylen et André Thirifays.
Entre 1942 et 1944, il tourne Symphonie paysanne, ensemble de courts-métrages sur les paysans avant l’industrialisation se déroulant sur les quatre saisons de l’année. (Etant un des rares films tournés pendant l’occupation, il fut soupçonné d’œuvre de propagande. Henri Storck s’en est toujours défendu.)
Entre autres films de commande, il tourne plusieurs films sur le folklore belge.
En 1951, il réalise son unique fiction, Le banquet des fraudeurs, Charles Spaak en est le scénariste.
Il tourne aussi de nombreux films sur l’art autour de Paul Delvaux, Permeke, Rubens ou Labisse.
Beaucoup de films restent dans les tiroirs, projets de collaborations, adaptations de romans ou de pièces de théâtre, des projets qui sont parfois bien avancés. Les plus connus restent Bula Matari et Ces messieurs du marché noir.
En 1978, il fonde le Centre Audiovisuel à Bruxelles (le CBA), atelier d’accueil.
Il est nommé Docteur Honoris causa à la VUB en 1978 et à l’ULB en 1995.
Ixelles, le 26 août 1850 - Bruxelles, le 15 juillet 1945
Docteur en médecine (ULB, 1874), docteur agrégé (ULB, 1876)
Docteur en Philosophie et Lettres.
Historien belge et professeur de l'Université libre de Bruxelles, Jean Stengers est né le 13 juin 1922 à Bruxelles. En 1939, à l’âge de 17 ans, Jean Stengers s’inscrit en histoire à l’Université libre de Bruxelles. Étudiant précoce, en 1941, il publie son premier article dans la Revue belge de Philologie et d’Histoire. Durant la guerre, il poursuit ses études à l’Université de Liège d’où il sort diplômé en 1943. Ensuite, sous la direction de Paul Bonenfant, il entame une thèse de doctorat sur la question des fondements historiques de la nationalité belge. Il est reçu docteur avec la plus grande distinction en 1948.
Étudiant et chercheur reconnu, il est, dès 1949, chargé du cours d'histoire coloniale en qualité de suppléant du professeur Frans van Kalken auquel il succède en 1951 pour l'ensemble de ses enseignements dans le champ de l'histoire contemporaine. Il est promu professeur ordinaire en 1954, à l'âge de trente-deux ans. Médiéviste à l’origine, son éclectisme lui permet d’aborder toutes les périodes de l’histoire. Il prend d’ailleurs la direction du séminaire d'histoire contemporaine en 1967. Sa réputation et sa notoriété scientifique se sont en partie construites au départ de l’histoire coloniale belge, sujet sur lequel il publie, dès 1957, un premier livre, Combien le Congo a-t-il coûté à la Belgique ? Son intérêt continu pour cette thématique l’amène à publier de nombreux articles sur le sujet. Ces articles furent en partie regroupés dans l’ouvrage Congo, Mythes et réalités publié en 1989. Sa parfaite connaissance des sources relatives à l’histoire de l’État indépendant du Congo et du Congo belge en a fait un critique pertinent des ouvrages d’Adam Hochschild.
Jean Stengers s’est également intéressé à d’autres domaines de recherche dont les rapports entre église et sexualité. Ses contributions les plus fondamentales dans l’historiographie de l’histoire contemporaine belge sont ses travaux autour de la royauté et de la question royale. Ses recherches sur le sujet ont donné lieu à deux publications : Léopold III et le gouvernement. Les deux gouvernements belges de 1940 (1980), et L’action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence (1992). Jean Stengers est décédé le 15 août 2002 à Bruxelles.
Louvain, 21 août 1813 - Bruxelles, 13 décembre 1891.
Médecin et chimiste analytique (Université de l'Etat de Louvain, 1835).
Connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques et ses recherches sur les poids atomiques.
Il intervient comme expert dans le procès du vicomte de Bocarmé, accusé d'avoir empoisonné son beau-père, Hyppolite Visart, à l'aide de nicotine (1850)
Licencié en droit (ULB, 1974) ; licencié en sciences criminologiques (ULB, 1974) ; licencié spécial en droit économique (ULB, 1975)
Le club a été créé pour développer principalement le sport de l'aviron et les sports nautiques en général, parmi les étudiants de l'ULB
Londres, 7 octobre 1870 - 14 mars 1942
Docteur en droit, en sciences politiques et administratives (ULB, 1898).
Président de la Fondation Cassel (CEMUBAC), sénateur libéral, membre du Conseil Colonial. Nommé professeur extraordinaire à la Faculté de Droit (1910) et principal promoteur des thématiques coloniales.
Enseigne la biologie de l’éducation physique et la biométrie des enfants.
Fondateur de la Ling Unversitas.
Bruxelles, le 13 mai 1854 - Uccle, le 24 décembre 1947
Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (1879), docteur agrégé (1884)
Bruxelles, 25 janvier 1899 - 31 juillet 1972.
Docteur en droit (ULB, 1922).
Avocat. Petit-fils de Paul Janson, fils de Marie Janson (première femme à entrer au Sénat belge).
Premier ministre belge (1947-1949). Président de l'Assemblée commune européenne (1952-1954). Secrétaire général de l'OTAN (1957-1961).
Paul Spaak, Ixelles 5 juillet 1871 - 8 mai 1936, avocat, poète, dramaturge belge. Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles en 1894. Il épouse Marie Janson, fille de Paul Janson , ils ont ensemble quatre enfants dont Paul-Henri Spaak. Il est professeur d'histoire de la littérature à l'Université Nouvelle à partir de 1897 et enseigne cette matière à l’Institut des hautes études de Belgique de 1902 à 1922.
Il est un des directeurs de la Monnaie de 1920 jusqu'à son décès et un membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique de 1920 jusqu’à sa mort en 1936.
Renaix, le 4 décembre 1880 - Uccle, le 30 novembre 1960
Il entame ses études à l'université de Gand où il obtient un diplôme de candidat en philosophie et continue des études de droit à l'Université libre de Bruxelles (1904)
Uccle, le 30 novembre 1938 - 30 juillet 2024
Docteur en sciences (1963). Glaciologue
Lucien Solvay, Saint-Josse-ten-Noode, 7 octobre 1851 - Ixelles, 15 août 1950. Journaliste, historien de l'art et poète belge, il fut le premier rédacteur en chef du Soir. Il s'inscrit à l'Université libre de Bruxelles en médecine mais change de filière au profit du droit en 1869. Il suit en parallèle les cours à l'Académie des Beaux-arts. Il collabore à un grand nombre de journaux.
L'École de commerce, fondée par Ernest Solvay et inaugurée le 17 octobre 1904, fait suite au Département des économies (1899). Elle devient, en 1946, un département de la Faculté des Sciences sociales et politiques. En 2008, elle change de nom et la Solvay Brussels School (née de la fusion du département d'économie et de la Solvay Business School) devient en 2010 une faculté à part entière.
Bléré, le 31 août 1861 - Paris, le 8 juin 1933
De nationalité française, P. Sollier fait des études de médecine à Paris, où il soutient en 1891 une thèse sur la psychologie de l'idiot et de l'imbécile. Dès la fin du siècle, il partage ses activités entre Paris et Bruxelles; d'un côté, il dirige un sanatorium/clinique psychiatrique réputé à Boulogne-sur-Seine, — il y accueillera notamment Marcel Proust — ; de l'autre, il assure, dès 1897, divers enseignements et fonctions administratives au sein de l'Institut des Hautes Études de Belgique.
La Société, fondée en 1819, est reconnue officiellement en 1822. Les membres fondateurs sont : Bauwens, Froidmont, Laisné, Seutin et Kickx.
En 1879, le siège des séances ainsi que la bibliothèque sont déplacés à l’Université libre de Bruxelles.
La Société chimique de Belgique change de nom plusieurs fois. Entre 1887 et 1904, Association belge des chimistes, devient entre 1904 et 1987 la Société chimique de Belgique et en 1987 la Société royale de chimie.
Licenciée en Histoire (ULB, 1960)
Archiviste-conservateur adjoint aux Musées et Archives de la Ville de Bruxelles
Recteur-adjoint de l'Université libre de Bruxelles (1970)
Bruxelles, 7 juillet 1881 - 8 février 1961.
Docteur en Histoire (ULB, 1904), Docteur en droit (ULB, 1908)
Juriste, sociologue, ethnologue. Pro-recteur pendant les années académiques 1932-1933 à 1934-1935, Directeur de l'Institut de Sociologie Solvay depuis le 1er octobre 1935, Fut chargé d'une mission ethnologique dans l'Urundi en 1935. Membre Permanent du Conseil d'Administration de l'Université depuis décembre 1944, Président de l'Institut de Philologie et d'Histoire orientales et slaves depuis 1947, Président du Comité Central de l'Extension de l'Université Libre de Bruxelles.
Licenciée en sciences politiques (ULB, 1994) et en criminologie (ULB, 2006)
Bruxelles, le 24 février 1863 - Ixelles, le 9 octobre 1930
Docteur en médecine (1888), docteur spécial (1897).
Après ses études, il part en Allemagne perfectionner ses connaissances techniques de chimie biologique. Il crée en 1924 le cours de biochimie pathologique à l'Université libre de Bruxelles
Ingénieur en Sciences physiques (ULB, 1979).
Participe à partir de 1958 à la chaire de psychologie et de psychopathologie,
Docteur en droit (1921)
Homme politique
Licence en Histoire (Paris-Sorbonne, 1993) ; Doctorat en Histoire et civilisations du monde arabe de (Institut National des Langues et Civilisations Orientales INALCO, Paris, 2005))
Fondatrice de l’Observatoire des Mondes Arabes et Musulman (OMAM) à la MSH, elle anime un séminaire sur les approches sociales et politiques du monde arabe et musulman. Ses principaux domaines de recherche sont les réfugiés, la fabrication, les usages et les pratiques des archives dans le monde arabe, l'histoire et la mémoire de la guerre civile libanaise, la liberté académique et la récente crise libanaise.