Licencié en éducation physique (1971), docteur en médecine (1974), certificat de médecine sportive (1975), spécialiste en chirurgie (1980)
Diplôme de Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (1965), Licence Spéciale en Neuro-Psychiatrie (ULB 1968), Licence Spéciale en médecine légale, Section Psychiatrique (ULB 1969)
Charleroi, le 9 mai 1822 - Bruxelles, le 7 janvier 1911
Diplômé candidat en philosophie et lettres, docteur en sciences naturelles (1844) et docteur en médecine (ULB, 1849)
Jette, le 22 juillet 1913 -
Docteur en médecine (1938), agrégé de l'enseignement supérieur (1953).
Docteur en Philosophie et Lettres.
Anvers, 4 juin 1898 - Bruxelles, 12 mars 1956.
Suzanne Tassier (1898-1956) naît à Anvers le 4 juin 1898 d’un père général-major. En raison de la guerre, elle poursuit ses études secondaires en Angleterre puis à Versailles en France. En 1919, elle s’inscrit en histoire contemporaine à l’Université de Bruxelles. Elle en sortira docteur en histoire avec la plus grande distinction en 1923. Après un poste de professeur au Lycée Emile Max, elle est encouragée par Guillaume Des Marez à poursuivre une thèse d’agrégation. Grâce à ce titre, Suzanne donnera des cours d’Histoire à l’ULB et sera nommée professeur ordinaire de la Faculté de Philosophie et Lettres en 1948. Lors d’un voyage aux Etats-Unis en 1938, elle découvre la Hoover Institution consacrée à l’étude de la première guerre mondiale. Cette institution lui donnera l’idée de créer un Musée belge de la guerre mondiale. Ce voyage lui montrera aussi l’importance de la place de la femme dans la société et développera ses convictions féministes. Elle décède à Bruxelles le 12 mars 1956.
Deurne, le 23 décembre 1934 -
Ingénieur civil mécanicien-électricien (1956), licencié en sciences économiques et financières (1957)
Spa, le 29 avril 1945 - Inde, 13 juillet 2006
Egyptologue. A enseigné l’Histoire de l’art et l’Archéologie de L’Egypte et du Proche-Orient à l’Université Libre de Bruxelles (1966-2006)
Bruxelles, 20 février 1933 - 16 août 2013.
Architecte. Fils de Robert Puttemans
Etudiant
Responsable de la communication de l'ULB.
Gand, le 6 janvier 1861 - Bruxelles, le 8 septembre 1947
Anvers, 3 juin 1920 - Uccle, 8 février 2007
Sinologue, épouse de Gilbert Jaeger
Grivegnée, 23 octobre 1918 - Ixelles, 30 janvier 2009
Ingénieur commercial (Solvay, 1941), Directeur général du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés
Claude Joseph Élie Backvis est né à Schaerbeek le 24 avril 1910.
Il s’inscrit en philologie classique à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles et y obtient en juillet 1931 son doctorat.
Née à Poczuiki (Pologne)
Docteur en médecine (Université de Paris, 1896)
Assyriologue.
Docteur en philosophie et lettres, groupe philologie classique (Université de Liège, 1921), et docteur en histoire et littératures orientales (Université de Liège, 1923).
Jodoigne, 26 mars 1839 - Bruxelles, 9 juin 1888
Alfred Zimmer sort de l'Ecole militaire en 1860 avec le grade de sous-lieutenant de génie. Professeur de géométrie descriptive, théorique et appliquée, de constructions du génie civil, ainsi que du cours de géométrie supérieure et analytique à l'Ecole polytechnique de l'Université libre de Bruxelles. Il est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold en 1873.
Né le 27 octobre 1893 et mort le 15 septembre 1988 à Anvers, Roger Avermaete est un homme de lettres, romancier, dramaturge, essayiste, critique d’art , dessinateur, animateur et pédagogue.
Né en 1918 à Bachte-Maria-Leerne et mort en juillet 2005 à Grez-Doiceau Fernand Baudin est un typographe et écrivain belge
Gustave Arthur Dassonville (1913-1998) est un imprimeur et publiciste indépendant. Il avait organisé dans sa maison de Bagnolet une imprimerie, sur laquelle il tirait de petits ouvrages à la présentation originale et soignée. Certains d'entre eux ont bénéficié de la participation d'illustrateurs renommés (Sonia Delaunay, Mario Avati, Max Bucaille,...).
Après avoir obtenu sa licence en philologie romane à l'ULB en 1939, Madeleine Defrenne mène une carrière de professeur à l'athénée d'Uccle. Elle sera concurremment l'assistante de Gustave Charlier et d'Emilie Noulet, avant d'obtenir son doctorat en philosophie et lettres en 1956 avec une thèse consacrée à Odilon-Jean Périer (prix du Brabant 1959). Elle mènera ensuite une carrière académique à l'Université, avant de la quitter en 1968.
Née le 2 mai 1892 à Auderghem et morte le 7 août 1978 à Coxyde, est romaniste, historienne de la littérature et critique littéraire belge.
En 1937 elle épouse le poète catalan exilé Josep Carner i Puig-Oriol (1884-1970), elle l’accompagne, avant le déclenchement de la guerre, au Mexique où elle resta durant tout le conflit. Elle y enseigne et y fonde avec son mari la revue Orbe.
Née le 25 avril 1897 à Schaerbeek et décédée le 14 février 1959 à Ixelles, elle est une enseignante féministe connue en tant que critique littéraire et femme de lettres.
Elle est l'épouse de Jean Lameere, professeur de philosophie à l'Université libre de Bruxelles
Né le 24 septembre 1901 et décédé le 4 février 1987 à Liège.
Poète, essayiste, romancier, critique littéraire, grand ami de Marcel Thiry
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles et avocat
Ecrivain belge né en 1916 et mort en 1981. Il a été professeur à l'Université libre de Bruxelles et est le fondateur de la critique "imaginale".
Candidat (1985) et licencie (1988) en droit de l'Université libre de Bruxelles. Docteur en Sciences juridiques (2013)
Professeur de droit judiciaire et avocat
Licencié en sciences chimiques (1963), docteur en sciences (1969).
Spécialiste des céramiques dites techniques.
Né à Grimbergen le 7 septembre 1860 et décédé en 1927. Ecrivain et traducteur. Il est étudiant à l'Université libre de Bruxelles de 1876 à 1883, année au terme de laquelle il est reçu Docteur en droit.
Bruxelles, 1903 - 1990
Doctorat de Philosophie et Lettres à l’Université Libre de Bruxelles (1938). Chargé du cours d'histoire de la peinture.
Professeur de droit à l'Ecole royale militaire de Belgique.
Ancien officier parachutiste S.A.S. durant la seconde guerre mondiale.
Docteur en chimie (ULB, 1903).
Epouse de E. Bogaert
Genève, 4 mai 1914 - Bruxelles, 8 juillet 1995.
Docteur en chimie. Enseigne, entre autres, la chimie organique.
Ixelles, 14 janvier 1866 - 31 octobre 1944
Devient docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles en 1886.
Bruxelles, 4 mars 1950 -
Licencié en philologie germanique de l'Université libre de Bruxelles (1971). Membre fondateur de l'Université populaire de Bruxelles.
Robert Mélot naît à Bruxelles le 27 octobre 1891. Il épouse Blanche Dudicourt, une actrice française.
En 1922, il fonde la revue "Le Disque vert" avec Franz Hellens, Odilon-Jean Périer et Paul Fierens.
Il meurt le 3 juin 1956 à Rixensart.
Edmond-Désiré Picard naît le 15 décembre 1836 à Bruxelles à la rue des Minimes. Issu d’une famille bourgeoise, il est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. Son père, François-David Picard, né le 14 février 1803, est enseignant en droit à l’Université Libre de Bruxelles. Sa mère, Marie-Josèphe Moens de Roose est originaire de Flandre orientale. Elle n’enseignera jamais sa langue natale à ses enfants mais Edmond Picard se fera un fervent défenseur du bilinguisme en Belgique. Son père a des opinions anticléricales tandis que sa mère poursuit la foi traditionnelle chrétienne. Le jeune Picard adoptera lui très vite les idées anticléricales de son père. Il fait d’ailleurs ses études secondaires à l’Athénée de Bruxelles.
En 1854 et 1855, il s’embarque pour une traversée jusqu’à New York avec son frère cadet Emile. L’année suivante, exempt du service militaire par tirage au sort, Picard voyage au Chili. Il passe ensuite son examen de navigation mais il choisit finalement de s’inscrire à la faculté de droit de l’Université Libre de Bruxelles. Il y rencontre son futur adversaire juridique Charles Woeste mais aussi Paul Janson, avec qui il se lie d’amitié. Edmond Picard est diplômé de la faculté de droit en avril 1860. Il réalise ensuite un stage chez l’avocat Jules Lejeune. En mai 1864, il obtient son agrégation et fait aussi sa thèse de doctorat en droit intitulée Essai sur la certitude dans le droit naturel.
La même année, le 26 juillet 1864, il épouse Adèle Olin, qu’il avait rencontrée grâce à son frère Xavier Olin que Picard a côtoyé durant ses études. La famille Olin travaille dans l’industrie du papier et jouit d’une très bonne situation financière dont profitera Picard grâce à la dot d’Adèle Olin. Le couple aura trois fils. L’ainé, Georges, naît en 1865, le second, William, en 1868, et le cadet, Robert en 1870. Georges Picard, dont le fonds rassemble beaucoup de ses lettres, a suivi des études d’ingénierie électrique à l’Institut électrotechnique Montefiore de Liège. À Liège, il loge chez le magistrat Napoléon d’Hoffschmidt, un grand ami de son père et dont Georges fait de nombreuses fois mentions dans ses lettres. Durant ses études, il se rapproche du groupe d’artistes symbolistes liégeois et pratique la photographie, il participera d’ailleurs à l’illustration du roman de son père La Forge Roussel paru en 1884. Certaines lettres envoyées par Georges à son père font part de cette collaboration. Après ses études, il travaillera dans l’industrie de papier à Virginal que développe la famille Olin-Picard. Il épousera en 1895 Marie Amoré, fille d’un entrepreneur exilé aux Etats-Unis pour y faire fortune. De Georges, Edmond Picard aura deux petits-enfants : Olivier-David et Andrée-Anne.
Bien établi et père de trois enfants, Edmond Picard s’inscrit aisément dans la vie politique et juridique bruxelloise et travaille au Barreau. Il s’installe au 47, avenue de la Toison d’Or, dans un quartier bourgeois proche du Palais de Justice où habitent beaucoup d’avocats et membres du barreau. Cette résidence, où il reçoit tout le Bruxelles artistique et politique, est le symbole de son ascension sociale. Picard défend les idéaux socialistes et démocratiques. Porte-parole du peuple, il publie en 1866 un Manifeste des ouvriers. Nationaliste endurci, il défend, en dépit des différences linguistiques, l’existence d’une âme belge. Son nationalisme prégnant explique en partie ses pensées antisémites et racistes, véhiculées aussi par son œuvre littéraire.
En 1882, Edmond Picard est avocat de la défense dans l’affaire Peltzer, qui a été très médiatisée. Léon et Armand Peltzer assassinent un avocat à la rue de la Loi à Bruxelles. Picard perd le procès et les deux accusés écopent de la prison à perpétuité.
Edmond Picard défend aussi ses amis écrivains dans les procès pour atteinte aux bonnes mœurs. L’écrivain Camille Lemonnier est porté en justice pour sa nouvelle L’Enfant du crapaud parue en 1888 dans le Gil Blas et en 1893 pour la nouvelle L’homme qui tuait des femmes. L’avocat plaide à chaque fois en faveur de la liberté artistique.
S’illustrant autant dans la justice et la politique nationale et internationale, Picard est élu au poste de sénateur et accède ensuite au statut de bâtonnier en 1898.
En parallèle de sa carrière professionnelle judiciaire, Edmond Picard mène aussi une vie littéraire et culturelle. Il débute dans le monde des lettres par la poésie et il reçoit le soutien de l’écrivain Charles Potvin. Ses œuvres ont alors pour but de transmettre ses idées et ses sentiments. En 1879, il publie Rêveries d’un stagiaire qui révèlent ses émotions intimes. Il écrit ensuite des ouvrages qui mettent en scène la vie judiciaire belge, tels que Paradoxe sur l’avocat en 1879, Mon oncle le jurisconsulte en 1884 et La Veillée de l’huissier en 1885. Il se distingue aussi dans le genre du théâtre avec Le Juré et la pièce Jéricho en 1902. Parti au Maroc en 1887 et au Congo en 1896, Picard publie ses récits de voyages. Il fait paraître El Moghreb al Aksa 1889 et En Congolie en 1896.
Edmond Picard se démarque surtout dans la presse littéraire et artistique belge en fondant en 1881 l’hebdomadaire L’Art moderne en collaboration avec l’avocat Octave Maus.
Cette revue souhaite promouvoir l’art en général, toutes disciplines confondues et sans mettre en avant une esthétique en particulier. Emile Verhaeren fera partie du comité de rédaction. Picard fonde également en 1882 la Revue moderne avec Max Waller mais celle-ci ne paraîtra qu’un an. En dehors de son propre journal, l’écrivain publie énormément de chroniques dans la presse en collaborant à La Liberté, à La Chronique, au Peuple, à La Belgique artistique et littéraire et La ligue artistique.
Grâce au retentissement de L’Art moderne, Picard sera très proche d’un vaste réseau d’écrivains français. Il est l’ami fidèle de Léon Cladel et il entretiendra avec sa fille Judith Cladel, aussi écrivaine, une longue relation amoureuse.
Edmond Picard fut aussi un grand animateur de la vie artistique bruxelloise de son temps. Dès sa sortie de l’université, il fréquente les ateliers d’artistes et affine son goût d’esthète défenseur de l’art moderne. Dans les années 1880, il adhère à notion d’art social qui résonne avec ses propres idéaux socialistes. En plus de sa création de L’Art moderne, qui anime le débat artistique dans la capitale belge, Picard est lui-même mécène et collectionneur. Il est un collectionneur attitré de Félicien Rops, à qui il achète La Tentation de saint Antoine en 1878. Les deux hommes entretiennent une longue relation amicale. Picard est aussi le mécène et le collectionneur d’Odilon Redon qui illustrera ses livres à partir de 1886. De plus, l’esthète crée ou participe à la promotion de centres et d’institutions artistiques. En 1893, il déménage au 51, rue Ducale et transforme sa demeure à l’avenue de la Toison d’Or en maison d’art où ont lieu des expositions et des ventes d’art. En 1906, il ouvre un centre d’art à Ostende où se tiennent des conférences, des expositions sur la littérature belge et des pièces de théâtre. Il contribue aussi à la création de la Libre Académie de Bruxelles.
En 1921, retraité, Edmond Picard se retire à Dave, près de Namur, pour y passer ses vieux jours. Il décède le 19 février 1924 à la suite d’une congestion cérébrale et est enterré au cimetière de Laeken à Bruxelles.