Docteur en histoire de l'art et archéologie (2008)
Economiste (Université Louis Pasteur, Strasbourg, France, 1995), Master en Sciences, Techniques et Sociétés (Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse, 1996), doctorat en Sciences et gestion de l'environnement (ULB, 2007)
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Docteur en sciences de la motricité (ULB, 2007)
Ingénieur mécanicien-électricien (1929)
Charleroi, le 20 mars 1836 - le 6 octobre 1907
Professeur de droit fiscal et de droit notarial.
Né en 1918 à Bachte-Maria-Leerne et mort en juillet 2005 à Grez-Doiceau Fernand Baudin est un typographe et écrivain belge
29 juin 1929 - 13 novembre 2019.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1952)
Sociologue et producteur. A dirigé à l'ULB le "Centre d'étude du cinéma, de la radio télévision et du théâtre" (1963-1971)
Louvain, le 30 septembre 1812 - le 20 novembre 1888
Avocat.
Dinant, le 25 octobre 1891 - Bruxelles, le 31 décembre 1969
Fait ses études à l'Université libre de Bruxelles de 1910 à 1914 qu'il interrompra pour s'engager en qualité de volontaire à la guerre de 1914-1918 ; Docteur en philosophie et lettres (1919)
De 1940 à 1945, il enseigne aux Etats-Unis d'Amérique, sous la patronage CRB, à la New School for Social Research, New York et à Claremont Colleges, Claremont (Cal.). Il est co-directeur de la revue Le Flambeau.
Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950).
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Paris, le 1 mai 1794 - Ans-lez-Liège, le 24 mars 1861
Naturalisé belge en 1838. Nommé élève de l'Ecole normale supérieure (1812). Il participe activement à la fondation de l'Université de Bruxelles et y est secrétaire (1834-1836)
Arlon, 1 avril 1876 - Bruxelles, 17 avril 1948
Médecin (1900, ULB)
Né le 23 août 1835 à Tournai, décédé le 26 juin 1900 à Bruxelles. Homme d'État belge et homme politique libéral
La Louvière, le 1er mai 1898 - Uccle, le 28 avril 1990
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1922) ; docteur spécial en sciences physiques (1927)
Bruxelles, le 5 décembre 1883 - le 29 octobre 1961
Ingénieur civil des mines (ULB, 1904)
Claude Joseph Élie Backvis est né à Schaerbeek le 24 avril 1910.
Il s’inscrit en philologie classique à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles et y obtient en juillet 1931 son doctorat.
Docteur en psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Il crée en 1996 l'Unité de psychologie sociale (ULB)
Né le 27 octobre 1893 et mort le 15 septembre 1988 à Anvers, Roger Avermaete est un homme de lettres, romancier, dramaturge, essayiste, critique d’art , dessinateur, animateur et pédagogue.
Centre de recherche interdisciplinaire, l'Atelier rassemble des chercheurs en histoire, en sociologie et en science politique travaillant sur le genre et la sexualité.
Initialement fondé en 2005 en tant qu’espace de débat et d’échange sur les études sur le genre et la sexualité au sein du paysage académique belge, à l’initiative de Cathy Herbrand, David Paternotte, Annalisa Casini et David Berliner, le centre acquiert une importante renommée tant nationale qu’internationale. L'actuel AGS poursuit cette politique de collaboration autant avec des partenaires académiques issus de l’ULB (notamment via Striges, la Structure de recherche sur le genre, l’égalité et la sexualité de la Maison des Sciences Humaines de l’ULB) comme d’autres universités (notamment via Sophia, le réseau belge des études de genre), mais aussi avec des acteurs de la société civile.
Parmis les présidents de l'Association libérale de Bruxelles nous pouvons trouver Pierre-Théodore Verhaegen et Prosper Hanrez, le premier sécretaire était Auguste Orts.
Fondée en juin 1896 par un groupe d'étudiants afin de représenter officiellement le corps des étudiants, d'améliorer leurs conditions de vie et de défendre à l'Université le libre-examen. Le premier Comité provisoire fut présidé par André Guillery. A cette époque, l'A.G. organisait de nombreuses activités (bals, conférences, concerts...) et elle éditait deux revues : Le Trumeau bissextil et Education de Prince.
En 1909, l'A.G. devient un cercle à part entière disposant d'une assemblée générale et ayant pour objectifs la création d'une Maison des Etudiants et la représentation des étudiants auprès des autorités académiques.
Après la Guerre et la fermeture de l'ULB, l'A.G. traversa une période difficile, celle-ci n'arrivant pas à s'adapter à l'évolution de la population étudiante et à l'apparition d'une conscience facultaire. Cependant, dès 1920, tous les étudiants libre-exaministes inscrits à un cercle facultaire en sont membres. A partir de la moitié des années 20, elle réussit à reprendre sa place de représentation de la communauté estudiantine et de défense du libre-examen.
Au cours des années 50, l'A.G. connut une crise importante, liée au manque de démocratie et de représentativité dans le processus d'élection de ses dirigeants. Certains cercles facultaires avaient d'ailleurs décidé de se distancer de l'Association. Ceci mena à sa dissolution en 1959. L'A.G. réapparait dans les années 60, mais celle-ci est toujours dans une période de crise, avec des comités intérimaires et des problèmes de comptes. De nombreux cercles réclament des réformes et même la création de nouveaux organismes représentant les étudiants. En janvier 1963, un nouvel organisme est créé : le Parlement Etudiant. Ses membres sont élus par les étudiants des différentes facultés et il a pour objectif d'élire et contrôler le bureau exécutif de l'A.G. Mais au cours de l'année 64-65, le bureau exécutif devient de plus en plus politisé, et le Parlement n'arrive plus à le contrôler à cause d'absentéisme. Ce dernier sera d'ailleurs dissous la même année, laissant le bureau assurer la gestion de l'A.G seul jusqu'à la fin de 1965. Un nouveau bureau sera élu en 1967, avec pour objectif de former un nouveau Parlement, qui verra le jour en avril 1968. Cependant, le bureau qui en découlera ne sera pas très actif. L'association sera définitivement dissoute en 1970.
L'Association des Cercles facultaires créée en 1973 reprend les mêmes objectifs que l'A.G.
Elle regroupe les licenciés et les docteurs en chimie, mathématique, physique, sciences de la terre et environnement, biologie des organismes, biologie moléculaire, géographie, informatique ainsi que les ingénieurs agronomes et les ingénieurs chimistes et des bioindustries (maintenant regroupés sous l'intitulé unique de bioingénieurs)
L'association soutient la recherche, l'enseignement et la propagation des Sciences en participant, en soutenant financièrement ou en mettant en place des initiatives dans ce sens, notamment « Le Printemps des Sciences », et les Olympiades de biologie, chimie, physique, mathématique. Elle alloue annuellement un prix, sous le nom de "Prix AScBr", à un étudiant dont le mémoire de fin d'études, tout en étant d'un haut niveau scientifique, présente une ouverture originale d'application pratique ou théorique vers le monde extérieur.
Au cours des années 60, l'idée d'une association remplaçant l'A.G. pour représenter les étudiants à travers leurs cercles commence à se préciser. Des projets de statuts de l'Association des Cercles Facultaires sont présentés en 1961, et cette dernière a déjà un début d'existence en parallèle de l'Association Générale des Etudiants, sans réussir à devenir un organisme stable dans la durée. Elle regroupe à l'époque six cercles facultaires, et chaque cercle a un poids différents dans les décisions en fonction de sa taille et des ses moyens financiers.
C'est toutefois en 1973 que l'A.C.F. reprit officiellement le rôle de représentation des étudiants laissé vacant par la disparition de l'A.G. En 1989, suite à la prise en charge des problèmes étudiants par le Bureau des Etudiants Administrateurs (B.E.A.), l'A.C.F. change de nom pour devenir l'Association des Cercles Etudiants (A.C.E.) et recentrer ses objectifs sur la défense des cercles membres, la promotion et la coordination du folklore, ainsi que la médiation auprès des autorités académiques. En 2011, l'A.C.E. compte trente cercles membres, dont 15 facultaires.
Fontaine l'Evêque, le 14 octobre 1894 - 1976
Docteur en droit ; Licencié en sciences politiques et coloniales
Clèves (Prusse orientale), 1 septembre 1812 - Bruxelles, 23 août 1884.
Docteur en droit. Avocat
Ingénieur-Génie civil (ULB, 1880)
Bruxelles, 20 juillet 1829 - 19 mai 1879.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1851).
Il fut, en tant que bourgmestre, président du Conseil d'administration de l'Université
Liège, 10 mai 1869 - Bruxelles, 1 mai 1943
Docteur en droit (1891) et en économie politique (1896) de l'Université de Liège.
Mons, 2 juillet 1906 - Bruxelles, 29 avril 1972.
Ecrivain, journaliste, peintre, dessinateur, sculpteur, décorateur, costumier, inventeur et marin. S'inscrit à la Faculté de Droit de l'Université libre de Bruxelles mais abandonne les études.
Licence en Philologie et histoire islamiques (ULB, 1966), Docteur (ULB, 1972)
Ixelles, le 18 mars 1902 - Uccle, le 2 août 1963
Docteur en philologie germanique (ULB, 1925), Docteur en droit (ULB, 1925), licenciée en droit maritime (ULB, 1925), licenciée en économie financière (ULB, 1925), licencié en sciences coloniales (ULB, 1927), licencié en sciences administratives (ULB, 1927), licencié en sciences économiques (ULB, 1928), docteur en sciences économiques (ULB, 1929)
Juge d'instruction
Amnesty International est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la défense des droits de l’homme et le respect de la Déclaration Universelle des droits de l’homme. L’organisation milite notamment pour la libération des prisonniers d’opinion, le droit à la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort et de la torture et l’arrêt des crimes politiques, mais aussi pour le respect de l’ensemble des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. L’organisation intervient au nom des victimes de violations de ces droits en se basant sur une recherche impartiale et sur le droit international. Par ailleurs, l’organisation est indépendante de tout gouvernement, idéologie politique, intérêt économique ou religion.
Amnesty International fut créé en 1961 par Peter Benenson en réaction à un événement ayant eu lieu au Portugal, au cours duquel deux étudiants portugais furent arrêtés et emprisonnés pour avoir porté un toast à la liberté. L’idée initiale de la création de l’organisation fut de faire participer le public et bombarder le gouvernement portugais de lettres de protestations. L’idée fait son chemin et évolue davantage ; les actions de l’organisation ne se consacrent désormais plus à un pays mais elle lance une campagne d’un an pour attirer l’attention du public sur le sort des prisonniers politiques et religieux à travers le monde. C’est dans cette perspective qu’un article signé Benenson paraît dans l’hebdomadaire anglais The Observer. L’article est illustré par les portraits photos de six prisonniers (originaires de Grèce, de Hongrie, de Roumanie, de Tchécoslovaquie, des Etats-Unis et de l’Angola) parmi lesquels aucun n’a usé de violence, mais tous sont emprisonnés pour dissidence d’opinion. Pour chacun d’entre eux, Benenson lance un ‘Appel à l’amnistie’ et demande au gouvernement respectifs de les relâcher ou de les juger de manière équitable. Benenson demande également aux groupes de sympathisants de participer aux activités de l’organisation et d’adopter trois prisonniers parmi lesquels, en vue de préserver l’impartialité de l’organisation, le premier serait détenu dans un pays du bloc soviétique, le deuxième en détention à l’Ouest et un troisième dans une prison du Tiers Monde.
Parallèlement, la publication d’articles dans les grands journaux des principaux journaux européens un nombre considérable de lettres, d’offres de services et d’adhésion de la part de volontaires. Parmi ceux-ci, Diana Redhouse, jeune dessinatrice anglaise, propose ses services à Benenson qui lui suggère la création de l’emblème de l’organisation. Ainsi est créé le logo représentant une bougie entourée de barbelés, logo qui n’a pas changé jusqu’à ce jour.
Fin 1961, les premiers délégués nationaux du mouvement issus de France, de Belgique, de Suisse, d’Irlande, des Etats-Unis et de Grande Bretagne se réunissent à Luxembourg et décident de faire du mouvement une organisation permanente qui portera le nom d’Amnesty International. Ainsi, les premiers fondements de l’organisation se posent et les premières sections nationales sont créées notamment en Suisse, en France, en Italie et bien évidemment au Royaume-Uni. La section belge d’Amnesty International est fondée en 1962.