Bredene, le 21 mai 1931 -
Licencié (ULB, 1956) et docteur en Philologie et histoire slaves (ULB, 1972).
Licenciée en Sciences géographiques en 1935 à l'ULB. Etudie au Clark University Geographical Society (1946)
Docteur en droit
Anvers, le 26 mars 1920 - Bruxelles, le 6 février 2012
Spécialiste de l'histoire et les civilisations grecque et romaine et égyptienne.
Uccle, le 9 mai 1952 -
Ingénieur commercial (1975)
Historienne médiéviste. En poste à l'Université libre de Bruxelles
Ixelles, le 12 septembre 1871 - le 6 avril 1930
Docteur en philosophie et lettres (1894), docteur en droit (1896), agrégé à la Faculté de droit.
Bruxelles, 10 septembre 1891 - 11 décembre 1975.
Médecin et biochimiste.
Édouard Jean Bigwood est né en 1891 à Bruxelles au sein d’une famille de la bourgeoisie financière. Il entame des études de médecine à l’Université libre de Bruxelles en 1914 ; néanmoins, l’avènement du premier conflit mondial met un frein à la poursuite de son cursus. Dès lors, il décide de rejoindre en août 1914, l’équipe médicale de l’Ambulance du Palais royal de Bruxelles, un service de soins aux blessés de guerre organisé par la reine Élisabeth et dirigé par le chirurgien bruxellois Antoine Depage . Cette collaboration ne dure que quelques mois ; en effet, il tente en 1915 de s’évader de Belgique mais capturé par les Allemands à la frontière belgo-néerlandaise, il est condamné à 6 mois d’emprisonnement. Une fois l’armistice déclaré, il reprend ses études de médecine et acquiert le grade de docteur en médecine, chirurgie et accouchement avec distinction en mars 1920.
Bigwood entreprend ensuite un séjour d’étude à Paris, au sein du laboratoire du célèbre médecin et bactériologiste français Fernand Widal. En septembre 1920, il est sélectionné par la Belgian American Educational Foundation pour faire partie du premier contingent de post-gradués belges à aller se spécialiser aux États-Unis. Auprès du docteur Walter Walker Palmer, il se forme aux soins hospitaliers et à la recherche en biochimie à l’université John Hopkins à Baltimore puis à l’université Columbia à New-York. Instruit par deux ans de pratique et de recherche médicale en laboratoire aux États-Unis, à son retour à Bruxelles en janvier 1923, il rejoint en tant qu’assistant le service de chimie biologique de l’Université libre de Bruxelles, dirigé par le docteur Auguste Slosse . Quand ce dernier entreprend un séjour académique aux États-Unis en octobre 1923, Édouard Bigwood assure la suppléance de son cours de chimie biologique. En outre, quelques mois plus tard, en juin 1924, il est reçu docteur spécial en sciences biochimiques.
Salué pour la qualité de son travail durant l’absence d’Auguste Slosse, Edouard Bigwood est promu, en novembre 1924, chef de travaux du cours de chimie biologique et pathologique de l’Université. Il obtient la titularisation de ce cours quatre ans plus tard et accède, en juin 1930, à l’ordinariat. La même année, il se voit confier la direction de la chaire de chimie biologique, pathologique et d’hygiène alimentaire. Un an plus tard, il devient directeur du laboratoire de biochimie normale et pathologique. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé membre du Comité de l’Institut de Sociologie Solvay et du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet. Parallèlement à ses activités académiques, il est nommé en 1936 par le ministre de la Santé publique Émile Vandervelde, représentant de la Belgique au sein de deux commissions techniques internationales relatives à la physiologie et à la nutrition de la Section d’Hygiène de la Société des Nations. Apprécié par ses pairs, il est désigné, un an plus tard, expert technique de cette section pour les questions d’alimentation et de physiologie.
Édouard Bigwood est absent lors de la rentrée universitaire de 1940. Le biochimiste se trouve en effet en Haute-Garonne où, sous les auspices de la Croix-Rouge de Belgique, il s’emploie au rapatriement des réfugiés belges. Passé en Angleterre, il demeure, jusqu’en 1943, vice-président du Comité de la Croix Rouge de Belgique à Londres. Il se rend ensuite aux États-Unis et prend part à la conférence de Hot-Springs de 1943, en tant que représentant de la Belgique. Participant également, quelques mois plus tard, à la première réunion du Conseil de l’Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA), il est désigné intercesseur de l’exécutif belge auprès du Département de la Guerre américain, en vue d’organiser le programme d’approvisionnement en matière d’hygiène et d’alimentation de la Belgique prochainement libérée. À partir de 1944, il coordonne, avec les milieux universitaires américains, l’écriture et la publication d’une documentation renseignant les progrès médicaux effectués en Amérique durant le conflit et ce, afin d’actualiser les connaissances et savoirs des responsables de la santé en Belgique. Rentré en Europe durant l’été 1944, Édouard Bigwood reprend ses fonctions académiques et professorales à l’Université libre de Bruxelles. Nommé secrétaire de la Faculté de Médecine et de de Pharmacie en septembre 1944, il devient membre du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet, du Comité directeur de l’Institut de sociologie et du Comité directeur du Centre de microchimie. En novembre 1946, il est nommé titulaire à la Faculté des Sciences des cours de « Chimie biologique approfondie » et de « physique biologique ». Membre du Conseil d’Administration et du Conseil Académique, il est nommé vice-président de la Faculté de Médecine et de Pharmacie entre 1948 et 1950. À l’automne 1953, il devient recteur pour trois années. Parallèlement, le biochimiste, considéré comme « l’un des plus imminents nutritionnistes médicaux en Europe et dans le monde », demeure éminemment investi dans les hautes sphères diplomatiques et scientifiques internationales. Il offre en effet son concours tant à la FAO qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé ; parfois dans des comités conjoints à ces deux organisations.
Désigné pro-recteur entre 1956 et 1959, embrassant de nouvelles charges de cours à la Faculté des Sciences appliquées , Édouard Bigwood accède finalement à l’honorariat en 1961. Déchargé de ses enseignements, il consacre la derrière partie de son existence à la direction du Centre de recherche sur le droit à l’alimentation de l’Institut d’étude européenne.
Licence de philosophie (ULB, 2004) ; Doctorat en histoire (ULB, 2004)
Bruxelles, le 19 décembre 1926 - le 26 novembre 2008
Diplômé de la Solvay Business School (1949) et de l'École de psychologie (1953)
Licencie en philosophie (ULB, 1990), Docteur en Philosophie et Lettres (orientation Philosophie) (ULB, 1998)
En 1952, il crée le Centre Emile Bernheim, spécialisé dans les sciences de gestion, à l'Université libre de Bruxelles.
Bruxelles, le 31 décembre 1835 - Bruxelles, le 29 mars 1911
Fonde la Ligue de l'enseignement en 1864.
Dunkerque, le 30 octobre 1856 - Bruxelles, le 6 novembre 1941
Docteur en droit de l'Ulb en 1879. Professeur à la Faculté de droit. (Notariat)
12 juin 1903 - 21 octobre 1972.
Altenstadt (France), le 11 août 1885 - [Naufrage de l'Aboukir], le 28 mai 1940
Licencié en philologie et littérature allemandes de l'Université de Strasbourg (1910).
Germaniste français. Professeur de philologie et de littérature allemandes à l'ULB.
Uccle, le 13 octobre 1933 -
Ingénieur civil mécanicien et électricien et ingénieur radioélectricien (1956), Licencié en mathématiques (1959)
Docteur en histoire de l'art et archéologie (2008)
Economiste (Université Louis Pasteur, Strasbourg, France, 1995), Master en Sciences, Techniques et Sociétés (Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse, 1996), doctorat en Sciences et gestion de l'environnement (ULB, 2007)
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Docteur en sciences de la motricité (ULB, 2007)
Ingénieur mécanicien-électricien (1929)
Charleroi, le 20 mars 1836 - le 6 octobre 1907
Professeur de droit fiscal et de droit notarial.
Né en 1918 à Bachte-Maria-Leerne et mort en juillet 2005 à Grez-Doiceau Fernand Baudin est un typographe et écrivain belge
29 juin 1929 - 13 novembre 2019.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1952)
Sociologue et producteur. A dirigé à l'ULB le "Centre d'étude du cinéma, de la radio télévision et du théâtre" (1963-1971)
Louvain, le 30 septembre 1812 - le 20 novembre 1888
Avocat.
Dinant, le 25 octobre 1891 - Bruxelles, le 31 décembre 1969
Fait ses études à l'Université libre de Bruxelles de 1910 à 1914 qu'il interrompra pour s'engager en qualité de volontaire à la guerre de 1914-1918 ; Docteur en philosophie et lettres (1919)
De 1940 à 1945, il enseigne aux Etats-Unis d'Amérique, sous la patronage CRB, à la New School for Social Research, New York et à Claremont Colleges, Claremont (Cal.). Il est co-directeur de la revue Le Flambeau.
Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950).
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Paris, le 1 mai 1794 - Ans-lez-Liège, le 24 mars 1861
Naturalisé belge en 1838. Nommé élève de l'Ecole normale supérieure (1812). Il participe activement à la fondation de l'Université de Bruxelles et y est secrétaire (1834-1836)
Arlon, 1 avril 1876 - Bruxelles, 17 avril 1948
Médecin (1900, ULB)
Né le 23 août 1835 à Tournai, décédé le 26 juin 1900 à Bruxelles. Homme d'État belge et homme politique libéral
La Louvière, le 1er mai 1898 - Uccle, le 28 avril 1990
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1922) ; docteur spécial en sciences physiques (1927)
Bruxelles, le 5 décembre 1883 - le 29 octobre 1961
Ingénieur civil des mines (ULB, 1904)
Claude Joseph Élie Backvis est né à Schaerbeek le 24 avril 1910.
Il s’inscrit en philologie classique à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles et y obtient en juillet 1931 son doctorat.
Docteur en psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Il crée en 1996 l'Unité de psychologie sociale (ULB)
Né le 27 octobre 1893 et mort le 15 septembre 1988 à Anvers, Roger Avermaete est un homme de lettres, romancier, dramaturge, essayiste, critique d’art , dessinateur, animateur et pédagogue.
Claude Aveline (pseudonyme d'Eugène Avtsine) est un écrivain, poète et résistant français né à Paris le 19 juillet 1901 et mort à Paris le 4 novembre 1992
Lycée situé rue Berkendael à Forest, Bruxelles.
Centre de recherche interdisciplinaire, l'Atelier rassemble des chercheurs en histoire, en sociologie et en science politique travaillant sur le genre et la sexualité.
Initialement fondé en 2005 en tant qu’espace de débat et d’échange sur les études sur le genre et la sexualité au sein du paysage académique belge, à l’initiative de Cathy Herbrand, David Paternotte, Annalisa Casini et David Berliner, le centre acquiert une importante renommée tant nationale qu’internationale. L'actuel AGS poursuit cette politique de collaboration autant avec des partenaires académiques issus de l’ULB (notamment via Striges, la Structure de recherche sur le genre, l’égalité et la sexualité de la Maison des Sciences Humaines de l’ULB) comme d’autres universités (notamment via Sophia, le réseau belge des études de genre), mais aussi avec des acteurs de la société civile.