Binche, le 22 mai 1825 - le 26 janvier 1885.
Professeur de droit civil.
Diest, 6 avril 1901- Bruxelles, 17 décembre 1990.
Etudie la physique et les mathématiques à l'ULB et obtient son doctorat en 1924.
Assistant et puis professeur de géométrie et de théorie des groupes.
Il participe aux cours clandestins de l'ULB.
Il siège de 1946 à 1950 au Sénat, en tant que représentant du parti communiste. En cette qualité, il préside en 1946 la commission de l'Instruction publique. Il y présentera le plan d’une réforme complète basée sur le concept d’école unique de 10 ans, calqué sur le modèle du projet Wallon Langevin
Essen, le 8 août 1812 - Liège, le 10 novembre 1882
Charles fait ses humanités à Wesel et à Essen, où son père est magistrat, et poursuit des études de droit à Bonn et à Berlin. Dès sa sortie de l’université, il s'exile en Belgique et y pratique son métier d'avocat au Barreau de Liège puis de Bruxelles. En 1837, l'Université de Bruxelles lui confie une chaire d'Histoire et d’institutes du droit romain.
Varsovie, 20 mai 1912 - Bruxelles, 22 janvier 1984.
Chaïm Perelman est un philosophe très influent dans le domaine du droit et de l'argumentation. Avec son épouse Fela, il fonde le Comité de Défense des Juifs et tous deux s'engagent dans la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Philosophe et logicien d’origine polonaise et naturalisé belge.
Historien belge et professeur de l'Université libre de Bruxelles, Jean Stengers est né le 13 juin 1922 à Bruxelles. En 1939, à l’âge de 17 ans, Jean Stengers s’inscrit en histoire à l’Université libre de Bruxelles. Étudiant précoce, en 1941, il publie son premier article dans la Revue belge de Philologie et d’Histoire. Durant la guerre, il poursuit ses études à l’Université de Liège d’où il sort diplômé en 1943. Ensuite, sous la direction de Paul Bonenfant, il entame une thèse de doctorat sur la question des fondements historiques de la nationalité belge. Il est reçu docteur avec la plus grande distinction en 1948.
Étudiant et chercheur reconnu, il est, dès 1949, chargé du cours d'histoire coloniale en qualité de suppléant du professeur Frans van Kalken auquel il succède en 1951 pour l'ensemble de ses enseignements dans le champ de l'histoire contemporaine. Il est promu professeur ordinaire en 1954, à l'âge de trente-deux ans. Médiéviste à l’origine, son éclectisme lui permet d’aborder toutes les périodes de l’histoire. Il prend d’ailleurs la direction du séminaire d'histoire contemporaine en 1967. Sa réputation et sa notoriété scientifique se sont en partie construites au départ de l’histoire coloniale belge, sujet sur lequel il publie, dès 1957, un premier livre, Combien le Congo a-t-il coûté à la Belgique ? Son intérêt continu pour cette thématique l’amène à publier de nombreux articles sur le sujet. Ces articles furent en partie regroupés dans l’ouvrage Congo, Mythes et réalités publié en 1989. Sa parfaite connaissance des sources relatives à l’histoire de l’État indépendant du Congo et du Congo belge en a fait un critique pertinent des ouvrages d’Adam Hochschild.
Jean Stengers s’est également intéressé à d’autres domaines de recherche dont les rapports entre église et sexualité. Ses contributions les plus fondamentales dans l’historiographie de l’histoire contemporaine belge sont ses travaux autour de la royauté et de la question royale. Ses recherches sur le sujet ont donné lieu à deux publications : Léopold III et le gouvernement. Les deux gouvernements belges de 1940 (1980), et L’action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence (1992). Jean Stengers est décédé le 15 août 2002 à Bruxelles.