Henri Storck est un cinéaste belge né à Ostende en 1907 et mort à Uccle en 1999. Il s'intéresse au cinéma dès son plus jeune âge. Henri Storck est multitâche. Dans le secteur cinématographique, il est tour à tour réalisateur, directeur technique, producteur, monteur et même acteur dans Zéro de conduite de Jean Vigo. Mais il est aussi professeur à l’INSAS et à l’IAD. Enfin, c’est un acteur institutionnel de premier plan, il écrit beaucoup sur la production en Belgique, est membre de plusieurs associations notamment l’AID (Association internationale des documentaristes). Il s’entoure de partenaires et amis de haut-vol tels que Charles Spaak, Joris Ivens, Leon Spilliaert, Maurice Jaubert, Luc de Heusch (son gendre) pour ne citer qu’eux.
A 20 ans, il fonde le ciné-club d’Ostende. Il y fréquente notamment James Ensor et Félix Labisse.
En 1930, il est nommé « cinégraphiste » de la ville d’Ostende. Il n’est pas rémunéré pour ce travail et demande, en contrepartie, de pouvoir utiliser les images qu’il tourne pour ses propres créations. Il réalise donc ses premiers films sur Ostende. Son approche expérimentale du cinéma le mène à être un des premiers à dessiner sur la pellicule (Films abstraits dessinés sur pellicule, 1930). Il est aussi novateur, avec Histoire du soldat inconnu en 1932, dans la pratique du found footage. Ce film est profondément antimilitariste et sera censuré par la France l’année de sa sortie. En 1933, il filme les ouvriers du Borinage aux côtés de Joris Ivens. Misère au Borinage (1933) fait polémique pour son orientation communiste. Il est censuré dans de nombreuses villes.
Henri Storck, qui veut que le cinéma belge devienne une véritable industrie, fonde l’INRACI en 1938, la plus vieille école de cinéma de Belgique. La même année, il co-fonde la Cinémathèque royale aux côtés de Pierre Vermeylen et André Thirifays.
Entre 1942 et 1944, il tourne Symphonie paysanne, ensemble de courts-métrages sur les paysans avant l’industrialisation se déroulant sur les quatre saisons de l’année. (Etant un des rares films tournés pendant l’occupation, il fut soupçonné d’œuvre de propagande. Henri Storck s’en est toujours défendu.)
Entre autres films de commande, il tourne plusieurs films sur le folklore belge.
En 1951, il réalise son unique fiction, Le banquet des fraudeurs, Charles Spaak en est le scénariste.
Il tourne aussi de nombreux films sur l’art autour de Paul Delvaux, Permeke, Rubens ou Labisse.
Beaucoup de films restent dans les tiroirs, projets de collaborations, adaptations de romans ou de pièces de théâtre, des projets qui sont parfois bien avancés. Les plus connus restent Bula Matari et Ces messieurs du marché noir.
En 1978, il fonde le Centre Audiovisuel à Bruxelles (le CBA), atelier d’accueil.
Il est nommé Docteur Honoris causa à la VUB en 1978 et à l’ULB en 1995.
Liège, 11 juillet 1861 - Bruxelles, 9 juin 1942.
Maurice Wilmotte (1861-1942), né à Liège le 11 juillet 1861, d’une mère française et d’un père ingénieur, fait de brillantes études à l’Université de Liège en philologie romane. Il y sera nommé professeur ordinaire en 1895 après cinq années d’enseignement dans son domaine de prédilection, non sans y avoir fondé, en passant, la Section de Langue et littérature romanes. Fondateur des revues Le Moyen Age (1888) et La Revue wallonne, il crée également une maison d’édition La Renaissance du livre (1923) avec le professeur Charlier de l’ULB. Grand défenseur de la langue française, il devient président de l’Association internationale pour la culture et l’extension de la langue française (1905). Cette association, dont il est à l’origine, organisera des congrès importants à Liège (1905), à Arlon (1909) et à Gand (1913). Non seulement professeur à l’Université de Liège (1890-1931), journaliste, essayiste, conférencier et directeur de revues, il entrera en 1920 à l’Académie de langue et de littérature françaises où il restera jusqu’à sa mort le 9 juin 1942.
24 août 1870 à Kichinev - 1 février 1920 à Novorossiisk
Vladimir Pourichkevitch fut un homme politique russe, député de l'extrême droite à la Douma entre les années 1907 et 1917. Au début membre du mouvement conservateur et monarchiste l'Union du peuple russe il le quitta et créa en 1908 l'Union du peuple russe de Saint-Michel-Archange qui se montra plus radicale. En décembre 1916 il fit partie du groupe des nobles qui revandiquèrent avoir tué Grigori Raspoutine. Il fut connu pour ses opinions conspirationistes et antisémites.
Bruxelles, 4 mai 1909 - 26 avril 1991.
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1934), diplômé psychotechnicien (1936), Docteur en médecine, chirurgie et accouchements (Université de Liège, 1943)
Chargé de cours en 1949 puis professeur de biométrie à la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux et à la Faculté de Médecine de l'Université libre de Bruxelles. Fondateur, en 1952, de la Société Adolphe Quetelet,
Bruxelles, le 30 décembre 1869 - Le 6 novembre 1939
Docteur en droit (1890) de l'Université libre de Bruxelles.
Ixelles, le 22 décembre 1903 - Ixelles., le 7 mars 1954
Docteur en philosophie et lettres (1926). Chargé de cours de Sanskrit
Jean Ghilain est né le 27 décembre 1893 à Fontenoy, dans le Hainaut. Il fait des études d’ingénieur commercial à l’ULB qu’il termine en 1919. Il travaille ensuite au ministère des Affaires étrangères et pour le ministère du Travail. En 1922, il est engagé à la CITAS (Compagnie Industrielle et de Transports au Stanley Pool). Il est nommé sous-directeur deux ans plus tard et déménage à Léopoldville. Il devient directeur de l’Union nationale des transports fluviaux (l’UNATRA) en 1930. Suite à la fondation de l’Office des transports coloniaux (l’OTRACO) en 1936, l’UNATRA et le Chemin de fer Matadi Léopoldville (CFML) sont incorporés à l’OTRACO. Jean Ghilain occupe successivement les postes de directeur (1936-1946), directeur général (1946-1952) et conseiller (1952-1954) de l’OTRACO.
Parallèlement à ses fonctions à l’OTRACO, il s’engage pour la Croix-Rouge au Congo dans les années 1930. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il occupe la fonction d’administrateur général de la Croix-Rouge de Belgique. Il est également professeur à l’Université coloniale d’Anvers de 1927 à 1951. Dès 1951, il figure parmi les représentants du Centre scientifique et médical de l’ULB en Afrique centrale (CEMUBAC). La même année, il enseigne un cours intitulé Régime économique du Congo belge à la Faculté des sciences politiques et sociales de l’ULB. Il fut également auxiliaire scientifique, puis collaborateur scientifique à l’Institut de Sociologie Solvay. Il est nommé professeur extraordinaire à l’ULB en 1958, puis professeur ordinaire en 1959. Il décède le 27 septembre 1968 à Bruxelles.
Genappe, 31 janvier 1804 - Saint-Josse-ten-Noode, 17 décembre 1877.
Avocat et homme politique belge.
Médecin.