Né le 9 février 1884 à Barcelone et mort le 4 juin 1970 à Bruxelles, Josep Carner est un poète, journaliste, dramaturge et traducteur espagnol d'expression catalane.
Il entre à l'université de Barcelone en 1897. Il obtient une licence en droit et en philosophie. Il collabore aux revues Montserrat et L'Atlàntida et dirige la revue Catalunya (1903-1905 puis 1913-1914) et Empori (1907-1908).
Il se marie avec Emilie Noulet en seconde noce.
Doctorat en linguistique (ULB, 2007), doctorat en Langues et lettres (ULB, 2010)
Jassy (Roumanie) 18 juin 1908 - 14 février 1983
Docteur en Sciences économiques (ULB, 1931)
Champion (Namur), le 1 mars 1902 - Mont-Saint-Guibert, le 25 juillet 1975.
Docteur en sciences physiques et mathématiques (Université de Liège, 1925)
Le BEA se charge de la représentation étudiante au niveau de l’ULB. Ce sont ses administrateurs qui siègent dans les différents conseils et commissions de l’ULB. Il se charge aussi de différents projets qui concernent tous les étudiants de l’ULB.
Bruxelles, le 13 octobre 1837 - Ixelles, le 13 juillet 1914
Homme politique, fondateur de la Ligue de l'enseignement (1864)
Macon (Hainaut), le 5 février 1832 - Bruxelles, le 16 février 1895
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1862). En 1873, à l'initiative de Nicolas Schmit et des membres de la Faculté des sciences, il participe à la création de l'Ecole polytechnique.
Paris, 1 juillet 1910 - Bruxelles, 19 juin 1972.
Docteur en droit (ULB, 1932).
Avocat, Juge, Conseiller au Conseil d’Etat. Fondateur du Centre de recherches de logique et du Centre de philosophie du Droit de l’Université libre de Bruxelles.
Yannick Bruynoghe nait à Louvain en 1924. Il est photographe, critique, écrivain, réalisateur, animateur pour la radio et la télévision. Il étudie le droit à l'Université de Louvain.
Margo Bruynoghe naît à Saint-Nicolas le 2 décembre 1927, sous le nom de Betty Marguerite Vanbesien. Après des études à Gand et à Bruxelles, et une année passée à Londres, Margo s’installe à Paris. Grâce à sa rencontre avec Yannick Bruynoghe, elle devient la secrétaire de Milton «Mezz» Mezzrow, clarinettiste et chef d'orchestre de jazz. En 1954, elle revient définitivement en Belgique pour épouser Yannick Bruynoghe. Déjà baigné dans le monde de l’art et de la musique, le couple reçoit de nombreux artistes comme le peintre Christian Dotremont. En 1957/58, le couple entreprend un voyage de trois mois aux États-Unis où Yannick fait de nombreuses photos de musiciens de jazz et de chanteurs de blues. En 1961 et 1962, Margo collabore en tant que scripte-secrétaire-accessoiriste pour des courts films sur des musiciens américains réalisés par son mari. En 1964, le couple monte une galerie appelée Maya, des premières syllabes de leurs deux prénoms Ma & Ya. Après la fermeture de celle-ci (1977), Margo Bruynoghe redécouvre la collection du Musée Spitzner qui avait été délaissée dans un hangar. Issue d’une famille de forain, elle décide d’acquérir la collection, composée principalement de cires anatomiques. En 1979, elle décide d’en faire une exposition qui est d’abord présentée à Bruxelles au Musée d’Ixelles. S’ensuivent plusieurs expositions en Belgique et à l’étranger jusqu’en 1983. Finalement, la collection est vendue aux enchères en 1985. Yannick Bruynoghe, avec qui elle a eu trois filles, décède en 1984. Un an après, Margo réunit les photographies de musiciens de jazz faites par son mari et monte une exposition au Musée d’Ixelles. En 1986, Margo Bruynoghe travaille à la réédition de «Big Bill Blues» (Ed. Ludd) augmentée de quatre épisodes inédits traduits par ses soins. Elle fait de la photo en amateur : photos de famille, photos d'amis ou d'inconnus et petits reportages lors de séjours à New York.
Margo Bruynoghe décède à Ixelles le 9 avril 2021.
Avocat au Barreau de Bruxelles, professeur à la Faculté de Droit et à la Solvay Brussels School of Economics and Management.
André Bruyneel a obtenu le diplôme de docteur en Droit à l'Université libre en 1964, il a ainsi pu débuter sa carrière de pédagogue, d'abord comme assistant à la Faculté de Droit. Le même année il a reçu le prix René Marcq. En 1968 il a accompli les études de Master of Law à Harvard Business School. En 1971 André Bruyneel a intégré le corps professoral de l'Université libre de Bruxelles. En 1995-1998 l'Union des Anciens étudiants l'a nommé titulaire de la Chaire d'Ethique des affaires dont les cours ont été délivrés aux étudiants de l'Ecole polytechnique et le Solvay Business School. A partir de ce moment, il est devenu professeur aussi à la Solvay Business School, ou il a été nommé titulaire du cours de Droit financier.
André Bruyneel était un étudiant actif et engagé. En 1962-1963 il présidait le Cercle de Droit. Il était le membre actif aussi du Cercle de Libre examen. Sa vision de la question du libre examen, appelée Motion Bruyneel, a engendré beaucoup de discussions en 1963.
Licenciée en histoire orientale (ULB, 1985), Docteur en Philosophie et lettres (Philologie classique) (ULB, 1991)
Enseigne le grec ancien ainsi que la langue, la littérature et la religion égyptiennes. Spécialiste de l'histoire des religions et des interactions culturelles en Orient, elle a mené un travail de terrain en Egypte avec l'étude épigraphique de la porte du deuxième pylône de Karnak, en collaboration avec le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak.
Historien belge et archiviste général des Archives de l'État en Belgique de 1935 à 1939.
Wegnez, 15 novembre 1904 - Bruxelles, 11 décembre 1967.
Docteur en philosophie et lettres, philologie classique (ULB, 1927)
New York, le 14 juin 1928 - Linkebeek, le 3 mai 2011.
Physicien des particules. Obtient la Chaire de Physique théorique à l'ULB. Nommé professeur ordinaire en 1966 cinq années après avoir rejoint l'Université.
Bruxelles, le 26 mars 1970 -
Licence en philologie romane (ULB, 1992), licence spéciale en analyse et écriture cinématographiques (ULB, 1993), Doctorat en philosophie et lettres (orientation langues et littératures romanes) (ULB, 1999) Thèse : Préraphaélisme et symbolisme. Discours critique et création littéraire en France et en Belgique (1880-1900)
Docteur en droit (2016, Université libre de Bruxelles et Université de Genève)
Ensival (Verviers), le 8 avril 1876 - Ixelles, le 25 novembre 1959.
Ingénieur civil des mines (Université de Liège, 1900), Ingénieur géologue (Ulg, 1902)
Doctorat en sciences zoologiques (ULB, 1922)
Paul Brien est un biologiste, professeur, homme politique et militant wallon né à Hannut le 24 mai 1894 et décédé à Watermael-Boitsfort le 19 février 1975. Il est professeur (1928-1964) puis doyen de la Faculté des Sciences (1945-1947) à l’Université libre de Bruxelles. Zoologue reconnu, il mène notamment deux expéditions zoologiques au Congo belge, grâce au soutien du Fonds Cassel. Il se rend aussi quatre mois au Katanga en 1937, dans la région du lac Upemba pour y étudier la faune de la dépression de l’Upemba. Il retourne également dans le Bas-Congo en 1948. En 1957, il part à nouveau pour le Congo (mission financée par le Centre Scientifique et Médical de l'Université libre de Bruxelles en Afrique Centrale). De 1957 à 1958, il séjourne dans les environs de Léopoldville, près du Stanley Pool. Au cours de ses voyages, il rassemble une collection d’animaux uniques, dont une partie fut confiée au Musée royal de l’Afrique centrale.
Élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique le 2 juin 1945, il devient membre effectif le 8 décembre 1951 et directeur de la Classe des Sciences en 1956. Il siégea aussi à l’Académie Royale des Sciences Coloniales et fut directeur de la Classe des sciences naturelles et médicales de cette académie. Il fut aussi membre de la Société de Biologie de Bruxelles et membre correspondant de nombreuses institutions étrangères dont l’Institut de France et l’Academy of Sciences of New York. Il fut vice-président du Fonds National de la Recherche Scientifique et président de la commission de biologie de cette institution.
Docteur en sciences physiques et mathématiques (ULB, 1883), docteur agrégé près la Faculté des sciences (1887)
Docteur en droit (ULB), journaliste.
Il meurt le 9 novembre sur le Front de Madrid en 1936 durant la guerre d'Espagne.
Etterbeek, 19 mars 1909 - Braine-l'Alleud, 10 août 1988.
Docteur en médecine (ULB, 1934).
Professeur de Morphologie animale (Embryologie et Cytologie) et de Biologie générale à la Faculté des Sciences de l'ULB.
Liège, 1 janvier 1869 - Bruxelles, 27 décembre 1930
Docteur en médecine (Université de Liège, 1894). Il complète ses études dans les universités de Breslau et d'Edimbourg. Médecin spécialiste de l'embryologie. En 1904, il obtient la chaire d’anatomie humaine de la Faculté de Médecine de l’ULB. La même année, il est nommé directeur du laboratoire d’embryologie et d’anatomie humaine. En 1906, il est chargé de l’enseignement de l’embryologie et de l’anatomie descriptive et la topographie. En 1911, il est promu au rang de professeur ordinaire.
Huy, le 9 octobre 1907 - Tours (France), le 24 juillet 1975
Docteur en médecine de l'Université de Liège (1933) ; licencié en science dentaire (1937)
Tournai, le 20 novembre 1884 - Genève, le 20 août 1961
Docteur en droit (ULB, 1908) ; Doctorat en droit public et administratif (ULB, 1912).
Rabat, le 25 novembre 1926 -
Ingénieur agronome (Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, 1949).
Licence en Sciences zoologiques (1979), agrégation en sciences biologiques, Docteur en Sciences zoologiques (1988)
Ingénieur civil en construction (ULB, 1990) ; Doctorat en sciences appliquées (ULB, 1997)
Acousticien.
Directeur du laboratoire d'acoustique de l'Université libre de Bruxelles.
Fernand Borné a suivi le cours "Histoire de Belgique" en 1968 à l'Université libre de Bruxelles.
Il a examiné les archives et la bibliothèque de la Parfaite Intelligence et l’Étoile réunies au début des années 70 et les a largement utilisées pour élaborer la Bibliographie publiée en collaboration avec Els Witte et Hugo De Schampheleire.
Paul Bordet, le fils de Jules Bordet, a obtenu son diplôme en médecine, chirurgie et accouchements en juillet 1930 à l'Université libre de Bruxelles. Il a travaillé à l'ULB en tant qu'assistant à partir de 1931, chef de travaux et suppléant de professeur Renaux en 1937. Il est devenu professeur ordinaire en 1948.
À partir de 1940 il était directeur de l'Institut Pasteur de Belgique. En 1947 il a commencé a donné des cours d'immunologie à l'Institut Pasteur de Paris.
Soignies, le 13 juin 1870 - Bruxelles, le 6 avril 1961
Docteur en médecine (1892), Docteur spécial (1896)
Bruxelles, 9 novembre 1936 - 13 janvier 2010.
Historien médiéviste, paléographe, préhistorien et archéologue belge.
Jodoigne, 1er février 1899 - Laon, 9 avril 1965.
Docteur en Histoire (ULB, 1921), Docteur spécial en histoire (ULB, 1931)
Historien médiéviste et seizièmiste.
Elu membre de l'Académie royale de Belgique le 7 décembre 1959.
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1889). Docteur spécial en sciences botaniques (1894).
Directeur du Jardin botanique national de Belgique. Il y réalise le projet de création de l'Arboretum phytogéographique établi à Tervueren en 1902.
Schaerbeek, le 29 juillet 1930 - 14 mars 2025
Docteur en droit, licencié en sciences économiques et financières. Marcel suivra par la suite une formation en sociologie à l'Université de Chicago et de psychosociologie à Paris
Namur, le 26 novembre 1865 - Ixelles, le 2 juin 1945
Docteur en philosophie et lettres (1889), agrégé (1891)
Anvers, 23 mai 1909 - Braine-l'Alleud, 3 décembre 1996.
Ingénieur civil. Assistante pendant 45 ans auprès du professeur Piccard à la Faculté des Sciences appliquées de l'Université libre de Bruxelles.
Edouard Bogaert fait ses humanités à l’Athénée royal de Bruxelles. Il entame ensuite des études à l’École polytechnique de l’Université libre de Bruxelles où il obtient le titre d’ingénieur des constructions civiles en 1904. Il se rend ensuite à Paris afin de suivre, durant deux années, un cursus d’ingénieur civil des constructions navales à l’École d’application du Génie militaire de France. Rentré en Belgique, il intègre l’Administration de la Marine à Ostende. Conjointement, il rédige sa thèse de doctorat intitulée : « L’effet gyrostatique et ses applications » et est reçu docteur spécial en Sciences mécaniques à l’Université libre de Bruxelles en 1912. Deux ans plus tard, il obtient le grade d’agrégé à la Faculté des Sciences appliquées.
Edouard Bogaert embrasse une carrière professorale à l’Université libre de Bruxelles dès 1912 ,lorsqu’il devient suppléant de Lucien Anspach pour le cours de « Résistance des matériaux ». En 1914, Il est proposé par l’École de Commerce comme successeur d’Albert Lecointe pour la chaire de « Technologie des transports »; il obtiendra la titularisation de cet enseignement en 1917. Quand l’armée allemande envahit la Belgique en août 1914, il reçoit l’ordre de demeurer à Bruxelles où il est chargé des payements clandestins des fonctionnaires de la Marine et du Chemin de fer. En parallèle, il participe à un groupe de réflexion dirigé par Emile Tassel relatif à la réforme des études d’ingénieur. En 1917, se sentant découvert, il décide de passer aux Pays-Bas afin de rejoindre le gouvernement mais est arrêté à la frontière. Détenu à Aix-la-Chapelle puis à Holzminden, Edouard Bogaert est libéré peu après l’armistice en 1918 .
Nommé professeur ordinaire en janvier 1919, il dispense le cours dédoublé de « Mécanique rationnelle » et celui de « Mécanique appliquée ». En 1920, il entame plusieurs séjours à l’étranger, dont un aux États-Unis, en vue d’organiser le nouveau laboratoire de mécanique Lucien Anspach, laboratoire dont il prend la direction en juillet 1921. Parallèlement, Edouard Bogaert est désigné secrétaire de la Faculté des Sciences appliquées et ce, pour trois années. Fort de son expérience et de la confiance de ses pairs, il devient titulaire de la Chaire de mécanique en 1922 ainsi que directeur à mi-temps du laboratoire de Mécanique et d’Hydraulique en 1923 et de la salle des travaux graphiques de mécanique et d’hydraulique en 1924. C’est trois ans plus tard, soit en 1927, qu’il est nommé président de la Faculté des Sciences appliquées, un mandat académique qu’il assume jusque 1930.
À la fin du mandat de Georges Smet en juillet 1932, Edouard Bogaert devient recteur de l’Université libre de Bruxelles pour trois ans. C’est durant son rectorat que sont organisées les célébrations du centenaire de l’Université. Le nouveau recteur participe également à la fondation de la cité universitaire Paul Héger sur le campus du Solbosch, au développement de l’École Supérieure d’Éducation Physique ainsi qu’à la création des bourses Robert de Breyne . Désigné pro-recteur en 1935, il assume de plus la direction du laboratoire de mécanique, hydraulique et technique de la chaleur et de la salle des travaux de mécanique. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il préside la commission de Sécurité et prend part à la commission pour l’étude des publications de l’Université.
En octobre 1939, le recteur Frans van den Dungen est contraint de renoncer temporairement à son mandat afin de répondre à son ordre de mobilisation. Les statuts organiques de l’Université prévoient que le recteur absent doit être remplacé temporairement par le dernier recteur sorti de charge, néanmoins celui-ci est également empêché ; Albert Dustin est en effet aux États-Unis. C’est donc à Edouard Bogaert que revient la charge de rectorat faisant-fonction durant les premiers temps de la guerre . Au retour de van den Dungen en juin 1940, Bogaert est déchargé de sa charge rectorale mais continue néanmoins à prendre une part active au fonctionnement de l’Université durant l’occupation. Il participe à la séance du Conseil d’Administration du 24 novembre 1941 qui, face aux diktats allemands, décide à l’unanimité de suspendre les cours.
Quelques jours plus tard, le 29 novembre 1941, Edouard Bogaert répond à la demande du secrétaire de l’Université de reprendre son enseignement. Dans cette lettre, il rappelle les principes fondateurs de son alma mater et dit qu’il « serait contraire à ma conscience d’apporter mon concours à une transformation de l’Université qui ne serait plus l’institution libre où j’ai été appelé à enseigner » . Quand la Gestapo vient l’arrêter pour l’incarcérer à la forteresse de Huy, l’ancien recteur n’est plus chez lui. Sérieusement malade, il est alité à l’hôpital universitaire. Présent à la réouverture de l’université en juin 1945, il dispense son enseignement durant quelques mois avant que la maladie ne finisse par l’emporter au printemps 1946.
Licencié en sciences mathématiques (1964) et docteur en sciences (1964)
Montignies sur Sambre, 20 novembre 1941 - Chamonix, 19 janvier 2018.
Licencié en sciences (ULB, 1965).
Secrétaire de l'ULB et du CA de l'Université depuis 1998, fut tour à tour chercheur, coordinateur du Bureau de programmation, adjoint du président du CA pour les problèmes financiers et trésorier de l'Université.
Bredene, le 21 mai 1931 -
Licencié (ULB, 1956) et docteur en Philologie et histoire slaves (ULB, 1972).
Licenciée en Sciences géographiques en 1935 à l'ULB. Etudie au Clark University Geographical Society (1946)
Docteur en droit
Anvers, le 26 mars 1920 - Bruxelles, le 6 février 2012
Spécialiste de l'histoire et les civilisations grecque et romaine et égyptienne.
Uccle, le 9 mai 1952 -
Ingénieur commercial (1975)
Historienne médiéviste. En poste à l'Université libre de Bruxelles
Ixelles, le 12 septembre 1871 - le 6 avril 1930
Docteur en philosophie et lettres (1894), docteur en droit (1896), agrégé à la Faculté de droit.
Bruxelles, 10 septembre 1891 - 11 décembre 1975.
Médecin et biochimiste.
Édouard Jean Bigwood est né en 1891 à Bruxelles au sein d’une famille de la bourgeoisie financière. Il entame des études de médecine à l’Université libre de Bruxelles en 1914 ; néanmoins, l’avènement du premier conflit mondial met un frein à la poursuite de son cursus. Dès lors, il décide de rejoindre en août 1914, l’équipe médicale de l’Ambulance du Palais royal de Bruxelles, un service de soins aux blessés de guerre organisé par la reine Élisabeth et dirigé par le chirurgien bruxellois Antoine Depage . Cette collaboration ne dure que quelques mois ; en effet, il tente en 1915 de s’évader de Belgique mais capturé par les Allemands à la frontière belgo-néerlandaise, il est condamné à 6 mois d’emprisonnement. Une fois l’armistice déclaré, il reprend ses études de médecine et acquiert le grade de docteur en médecine, chirurgie et accouchement avec distinction en mars 1920.
Bigwood entreprend ensuite un séjour d’étude à Paris, au sein du laboratoire du célèbre médecin et bactériologiste français Fernand Widal. En septembre 1920, il est sélectionné par la Belgian American Educational Foundation pour faire partie du premier contingent de post-gradués belges à aller se spécialiser aux États-Unis. Auprès du docteur Walter Walker Palmer, il se forme aux soins hospitaliers et à la recherche en biochimie à l’université John Hopkins à Baltimore puis à l’université Columbia à New-York. Instruit par deux ans de pratique et de recherche médicale en laboratoire aux États-Unis, à son retour à Bruxelles en janvier 1923, il rejoint en tant qu’assistant le service de chimie biologique de l’Université libre de Bruxelles, dirigé par le docteur Auguste Slosse . Quand ce dernier entreprend un séjour académique aux États-Unis en octobre 1923, Édouard Bigwood assure la suppléance de son cours de chimie biologique. En outre, quelques mois plus tard, en juin 1924, il est reçu docteur spécial en sciences biochimiques.
Salué pour la qualité de son travail durant l’absence d’Auguste Slosse, Edouard Bigwood est promu, en novembre 1924, chef de travaux du cours de chimie biologique et pathologique de l’Université. Il obtient la titularisation de ce cours quatre ans plus tard et accède, en juin 1930, à l’ordinariat. La même année, il se voit confier la direction de la chaire de chimie biologique, pathologique et d’hygiène alimentaire. Un an plus tard, il devient directeur du laboratoire de biochimie normale et pathologique. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé membre du Comité de l’Institut de Sociologie Solvay et du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet. Parallèlement à ses activités académiques, il est nommé en 1936 par le ministre de la Santé publique Émile Vandervelde, représentant de la Belgique au sein de deux commissions techniques internationales relatives à la physiologie et à la nutrition de la Section d’Hygiène de la Société des Nations. Apprécié par ses pairs, il est désigné, un an plus tard, expert technique de cette section pour les questions d’alimentation et de physiologie.
Édouard Bigwood est absent lors de la rentrée universitaire de 1940. Le biochimiste se trouve en effet en Haute-Garonne où, sous les auspices de la Croix-Rouge de Belgique, il s’emploie au rapatriement des réfugiés belges. Passé en Angleterre, il demeure, jusqu’en 1943, vice-président du Comité de la Croix Rouge de Belgique à Londres. Il se rend ensuite aux États-Unis et prend part à la conférence de Hot-Springs de 1943, en tant que représentant de la Belgique. Participant également, quelques mois plus tard, à la première réunion du Conseil de l’Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA), il est désigné intercesseur de l’exécutif belge auprès du Département de la Guerre américain, en vue d’organiser le programme d’approvisionnement en matière d’hygiène et d’alimentation de la Belgique prochainement libérée. À partir de 1944, il coordonne, avec les milieux universitaires américains, l’écriture et la publication d’une documentation renseignant les progrès médicaux effectués en Amérique durant le conflit et ce, afin d’actualiser les connaissances et savoirs des responsables de la santé en Belgique. Rentré en Europe durant l’été 1944, Édouard Bigwood reprend ses fonctions académiques et professorales à l’Université libre de Bruxelles. Nommé secrétaire de la Faculté de Médecine et de de Pharmacie en septembre 1944, il devient membre du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet, du Comité directeur de l’Institut de sociologie et du Comité directeur du Centre de microchimie. En novembre 1946, il est nommé titulaire à la Faculté des Sciences des cours de « Chimie biologique approfondie » et de « physique biologique ». Membre du Conseil d’Administration et du Conseil Académique, il est nommé vice-président de la Faculté de Médecine et de Pharmacie entre 1948 et 1950. À l’automne 1953, il devient recteur pour trois années. Parallèlement, le biochimiste, considéré comme « l’un des plus imminents nutritionnistes médicaux en Europe et dans le monde », demeure éminemment investi dans les hautes sphères diplomatiques et scientifiques internationales. Il offre en effet son concours tant à la FAO qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé ; parfois dans des comités conjoints à ces deux organisations.
Désigné pro-recteur entre 1956 et 1959, embrassant de nouvelles charges de cours à la Faculté des Sciences appliquées , Édouard Bigwood accède finalement à l’honorariat en 1961. Déchargé de ses enseignements, il consacre la derrière partie de son existence à la direction du Centre de recherche sur le droit à l’alimentation de l’Institut d’étude européenne.
Licence de philosophie (ULB, 2004) ; Doctorat en histoire (ULB, 2004)
Bruxelles, le 19 décembre 1926 - le 26 novembre 2008
Diplômé de la Solvay Business School (1949) et de l'École de psychologie (1953)
Licencie en philosophie (ULB, 1990), Docteur en Philosophie et Lettres (orientation Philosophie) (ULB, 1998)
En 1952, il crée le Centre Emile Bernheim, spécialisé dans les sciences de gestion, à l'Université libre de Bruxelles.
Bruxelles, le 31 décembre 1835 - Bruxelles, le 29 mars 1911
Fonde la Ligue de l'enseignement en 1864.
Dunkerque, le 30 octobre 1856 - Bruxelles, le 6 novembre 1941
Docteur en droit de l'Ulb en 1879. Professeur à la Faculté de droit. (Notariat)
12 juin 1903 - 21 octobre 1972.
Altenstadt (France), le 11 août 1885 - [Naufrage de l'Aboukir], le 28 mai 1940
Licencié en philologie et littérature allemandes de l'Université de Strasbourg (1910).
Germaniste français. Professeur de philologie et de littérature allemandes à l'ULB.
Uccle, le 13 octobre 1933 -
Ingénieur civil mécanicien et électricien et ingénieur radioélectricien (1956), Licencié en mathématiques (1959)
Docteur en histoire de l'art et archéologie (2008)
Economiste (Université Louis Pasteur, Strasbourg, France, 1995), Master en Sciences, Techniques et Sociétés (Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse, 1996), doctorat en Sciences et gestion de l'environnement (ULB, 2007)
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Docteur en sciences de la motricité (ULB, 2007)
Ingénieur mécanicien-électricien (1929)
Charleroi, le 20 mars 1836 - le 6 octobre 1907
Professeur de droit fiscal et de droit notarial.
Né en 1918 à Bachte-Maria-Leerne et mort en juillet 2005 à Grez-Doiceau Fernand Baudin est un typographe et écrivain belge
29 juin 1929 - 13 novembre 2019.
Docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles (1952)
Sociologue et producteur. A dirigé à l'ULB le "Centre d'étude du cinéma, de la radio télévision et du théâtre" (1963-1971)
Louvain, le 30 septembre 1812 - le 20 novembre 1888
Avocat.
Dinant, le 25 octobre 1891 - Bruxelles, le 31 décembre 1969
Fait ses études à l'Université libre de Bruxelles de 1910 à 1914 qu'il interrompra pour s'engager en qualité de volontaire à la guerre de 1914-1918 ; Docteur en philosophie et lettres (1919)
De 1940 à 1945, il enseigne aux Etats-Unis d'Amérique, sous la patronage CRB, à la New School for Social Research, New York et à Claremont Colleges, Claremont (Cal.). Il est co-directeur de la revue Le Flambeau.
Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950)
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Paris, le 1 mai 1794 - Ans-lez-Liège, le 24 mars 1861
Naturalisé belge en 1838. Nommé élève de l'Ecole normale supérieure (1812). Il participe activement à la fondation de l'Université de Bruxelles et y est secrétaire (1834-1836)
Arlon, 1 avril 1876 - Bruxelles, 17 avril 1948
Médecin (1900, ULB)
Né le 23 août 1835 à Tournai, décédé le 26 juin 1900 à Bruxelles. Homme d'État belge et homme politique libéral
La Louvière, le 1er mai 1898 - Uccle, le 28 avril 1990
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1922) ; docteur spécial en sciences physiques (1927)
Bruxelles, le 5 décembre 1883 - le 29 octobre 1961
Ingénieur civil des mines (ULB, 1904)
Claude Joseph Élie Backvis est né à Schaerbeek le 24 avril 1910.
Il s’inscrit en philologie classique à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles et y obtient en juillet 1931 son doctorat.
Docteur en psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Il crée en 1996 l'Unité de psychologie sociale (ULB)
Né le 27 octobre 1893 et mort le 15 septembre 1988 à Anvers, Roger Avermaete est un homme de lettres, romancier, dramaturge, essayiste, critique d’art , dessinateur, animateur et pédagogue.
Claude Aveline (pseudonyme d'Eugène Avtsine) est un écrivain, poète et résistant français né à Paris le 19 juillet 1901 et mort à Paris le 4 novembre 1992
Lycée situé rue Berkendael à Forest, Bruxelles.
Centre de recherche interdisciplinaire, l'Atelier rassemble des chercheurs en histoire, en sociologie et en science politique travaillant sur le genre et la sexualité.
Initialement fondé en 2005 en tant qu’espace de débat et d’échange sur les études sur le genre et la sexualité au sein du paysage académique belge, à l’initiative de Cathy Herbrand, David Paternotte, Annalisa Casini et David Berliner, le centre acquiert une importante renommée tant nationale qu’internationale. L'actuel AGS poursuit cette politique de collaboration autant avec des partenaires académiques issus de l’ULB (notamment via Striges, la Structure de recherche sur le genre, l’égalité et la sexualité de la Maison des Sciences Humaines de l’ULB) comme d’autres universités (notamment via Sophia, le réseau belge des études de genre), mais aussi avec des acteurs de la société civile.
Parmis les présidents de l'Association libérale de Bruxelles nous pouvons trouver Pierre-Théodore Verhaegen et Prosper Hanrez, le premier sécretaire était Auguste Orts.
Fondée en juin 1896 par un groupe d'étudiants afin de représenter officiellement le corps des étudiants, d'améliorer leurs conditions de vie et de défendre à l'Université le libre-examen. Le premier Comité provisoire fut présidé par André Guillery. A cette époque, l'A.G. organisait de nombreuses activités (bals, conférences, concerts...) et elle éditait deux revues : Le Trumeau bissextil et Education de Prince.
En 1909, l'A.G. devient un cercle à part entière disposant d'une assemblée générale et ayant pour objectifs la création d'une Maison des Etudiants et la représentation des étudiants auprès des autorités académiques.
Après la Guerre et la fermeture de l'ULB, l'A.G. traversa une période difficile, celle-ci n'arrivant pas à s'adapter à l'évolution de la population étudiante et à l'apparition d'une conscience facultaire. Cependant, dès 1920, tous les étudiants libre-exaministes inscrits à un cercle facultaire en sont membres. A partir de la moitié des années 20, elle réussit à reprendre sa place de représentation de la communauté estudiantine et de défense du libre-examen.
Au cours des années 50, l'A.G. connut une crise importante, liée au manque de démocratie et de représentativité dans le processus d'élection de ses dirigeants. Certains cercles facultaires avaient d'ailleurs décidé de se distancer de l'Association. Ceci mena à sa dissolution en 1959. L'A.G. réapparait dans les années 60, mais celle-ci est toujours dans une période de crise, avec des comités intérimaires et des problèmes de comptes. De nombreux cercles réclament des réformes et même la création de nouveaux organismes représentant les étudiants. En janvier 1963, un nouvel organisme est créé : le Parlement Etudiant. Ses membres sont élus par les étudiants des différentes facultés et il a pour objectif d'élire et contrôler le bureau exécutif de l'A.G. Mais au cours de l'année 64-65, le bureau exécutif devient de plus en plus politisé, et le Parlement n'arrive plus à le contrôler à cause d'absentéisme. Ce dernier sera d'ailleurs dissous la même année, laissant le bureau assurer la gestion de l'A.G seul jusqu'à la fin de 1965. Un nouveau bureau sera élu en 1967, avec pour objectif de former un nouveau Parlement, qui verra le jour en avril 1968. Cependant, le bureau qui en découlera ne sera pas très actif. L'association sera définitivement dissoute en 1970.
L'Association des Cercles facultaires créée en 1973 reprend les mêmes objectifs que l'A.G.