Leek (Grande-Bretagne), le 24 septembre 1915 - Bruxelles, le 15 février 1980
Licencié en histoire (ULB, 1938), docteur en philosophie et lettres (ULB, 1950)
John participera aux Cours clandestins durant les années 1942-1943 en y enseignant l'"Introduction historique au droit civil". Il lègue sa bibliothèque aux Archives de la Ville de Bruxelles.
Namur, le 24 novembre 1913 - Uccle, le 21 mai 2004
Docteur en droit (ULB, 1936)
En 1947, Robert est nommé assistant du professeur Maximilien Philonenko.
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1889). Docteur spécial en sciences botaniques (1894).
Directeur du Jardin botanique national de Belgique. Il y réalise le projet de création de l'Arboretum phytogéographique établi à Tervueren en 1902.
George Houyoux nait à Uccle le 1er février 1901 et décède à Ixelles le 15 novembre 1971. Il entreprend des études en sciences à l'Université libre de Bruxelles en 1923 et 1924 qu'il ne terminera pas.
En 1925, il quitte Bruxelles pour Paris où il ouvre la "Librairie G. Houyoux", 34 rue Sainte-Anne et se spécialise dans les éditions originales d'auteurs belges et français.
Il épouse Jeanne Blanck en 1930 et rentre à Bruxelles où il s'installe définitivement.
En 1935, il fonde "Les Editions des Artistes" spécialisée dans la publication d'auteurs belges de langue française. Il éditera des romans, du théâtre, de la poésie, des essais et également des livres pour la jeunesse.
Il tente de s'implanter à nouveau à Paris en 1950 en créant "Les Editions de la Main Jetée" mais ne publiera que quelques livres.
Il cesse ses activités le 1er octobre 1968 pour des raisons financières.
Ninon Vallin est la fille de Marie Champier et Félix Vallin, clerc de notaire.
Elle est admise au Conservatoire de musique de Lyon en 1903 où elle remporte le 1er prix en 1906.
Sa rencontre avec Vincent d'Indy est déterminante pour sa carrière qui débute à Paris à partir de 1907.
Elle est engagée à l'Opéra-Comique en juin 1912 et à partir de 1925 Ninon entame une carrière à l'étranger.
En 1953, elle crée le Conservatoire de Montevideo où elle enseigne le chant.
Elle enseigne le chant au Conservatoire de Lyon jusqu'à son décès
Mons, 2 juillet 1906 - Bruxelles, 29 avril 1972.
Ecrivain, journaliste, peintre, dessinateur, sculpteur, décorateur, costumier, inventeur et marin. S'inscrit à la Faculté de Droit de l'Université libre de Bruxelles mais abandonne les études.
Licence en Histoire (ULB, 1975) ; Licence en Histoire de l'art et archéologie (ULB, 1977) ; Docteur en histoire (ULB, 1983)
Président du Cercle d'histoire (1974-1975)
Marcinelle, le 16 octobre 1902 - Bruxelles, 28 août 1989
Ingénieur-mécanicien de l'Ecole polytechnique et certificat en radio-électricité (ULB, 1927)
Il est, pendant la guerre, résistant avec le "Groupe Zéro". De mars 1942 à mai 1945, il est prisonnier politique N.N. (Nacht und Nebel) en Allemagne
Pharmacien (ULB, 1996) ; Diplôme d’étude approfondie en sciences de la santé, Faculté de Pharmacie (ULB, 2001) ; Doctorat en sciences pharmaceutiques (ULB, 2002)
Docteur en psychologie (Université de Bordeaux 2, 2008)
Forest, le 27 août 1932 - 16 janvier 2020
Licence en sciences économiques et financières (ULB, 1954).
Bruxelles, le 12 avril 1940 - 16 février 2024
Licencié en histoire (ULB, 1961) ; Docteur en philosophie et Lettres, groupe Histoire (ULB, 1988)
Doctorat en sciences politiques (Institut d'études politiques de Paris, 2011)
Docteur en sciences économiques (ULB, 2001) ; Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences économiques (ULB, 1998) ; Licencié en sciences économiques (ULB, 1996)
Etterbeek, 1944 -
Licencié en sciences psychologiques (ULB, 1969), docteur en 1974 de la Faculté des sciences psychologiques et de l’éducation (ULB)
Licencié en Sciences sociales (ULB, 1987) ; Docteur en Sciences sociales (ULB, 1999)
Historien belge et professeur de l'Université libre de Bruxelles, Jean Stengers est né le 13 juin 1922 à Bruxelles. En 1939, à l’âge de 17 ans, Jean Stengers s’inscrit en histoire à l’Université libre de Bruxelles. Étudiant précoce, en 1941, il publie son premier article dans la Revue belge de Philologie et d’Histoire. Durant la guerre, il poursuit ses études à l’Université de Liège d’où il sort diplômé en 1943. Ensuite, sous la direction de Paul Bonenfant, il entame une thèse de doctorat sur la question des fondements historiques de la nationalité belge. Il est reçu docteur avec la plus grande distinction en 1948.
Étudiant et chercheur reconnu, il est, dès 1949, chargé du cours d'histoire coloniale en qualité de suppléant du professeur Frans van Kalken auquel il succède en 1951 pour l'ensemble de ses enseignements dans le champ de l'histoire contemporaine. Il est promu professeur ordinaire en 1954, à l'âge de trente-deux ans. Médiéviste à l’origine, son éclectisme lui permet d’aborder toutes les périodes de l’histoire. Il prend d’ailleurs la direction du séminaire d'histoire contemporaine en 1967. Sa réputation et sa notoriété scientifique se sont en partie construites au départ de l’histoire coloniale belge, sujet sur lequel il publie, dès 1957, un premier livre, Combien le Congo a-t-il coûté à la Belgique ? Son intérêt continu pour cette thématique l’amène à publier de nombreux articles sur le sujet. Ces articles furent en partie regroupés dans l’ouvrage Congo, Mythes et réalités publié en 1989. Sa parfaite connaissance des sources relatives à l’histoire de l’État indépendant du Congo et du Congo belge en a fait un critique pertinent des ouvrages d’Adam Hochschild.
Jean Stengers s’est également intéressé à d’autres domaines de recherche dont les rapports entre église et sexualité. Ses contributions les plus fondamentales dans l’historiographie de l’histoire contemporaine belge sont ses travaux autour de la royauté et de la question royale. Ses recherches sur le sujet ont donné lieu à deux publications : Léopold III et le gouvernement. Les deux gouvernements belges de 1940 (1980), et L’action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence (1992). Jean Stengers est décédé le 15 août 2002 à Bruxelles.
Liège, 24 avril 1812 - Bruxelles, 2 janvier 1896.
Docteur en droit (Louvain, 1832)
Walthère suit des cours au collège de France et à la Sorbonne et poursuit ses études aux universités de Liège et de Louvain et obtient son diplôme de docteur en Droit.
Fondateur du Parti libéral, il en sera le président jusqu'à sa mort.
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Ingénieur mécanicien-électricien (ULB, 1929) ; Docteur spécial en Sciences physiques (ULB, 1936)
Née à Arlon en 1920, Marie-Thérèse Lenger mène des études de philologie classique à l’ULB à partir de 1938 jusqu’à l’obtention de son doctorat en philologie classique en 1947. Se passionnant pour la papyrologie juridique, elle obtient trois ans plus tard le titre de Docteur en droit.
Elle décède en 1992 à Bruxelles.
Marie-Thérèse Lenger est chercheuse dans les domaines de l’histoire des droits de l’Antiquité et de l’histoire du livre. Au cours de sa carrière, elle est également conservatrice et chef des travaux honoraire à la Bibliothèque Royale Albert Ier (devenue par la suite la KBR). Par ailleurs, elle accomplit la charge de Maître de conférences à l’Université de Mons, où elle dispense un Séminaire de bibliographie historique.
Née dans une famille d’artistes imprégnée de tradition catholique, Mary Habsch (1931-2023) passe son enfance dans la province de Liège aux côtés de ses deux sœurs, Martine et Rosine. Sa mère Maria Libotte (vers 1900-1938), musicienne, obtient en 1921 le premier prix de violon au Conservatoire royal de Liège. Son père, Jean Pierre Habsch (1898-1976), poète resté non publié, fait déménager la famille à Vilvoorde après le décès prématuré de Maria. Il y dirige la fabrique de céramique Vestaceram, pour laquelle Mary réalise des dessins ainsi que des motifs décoratifs.
Après une longue formation en dessin, peinture à l'huile, aquarelle et gravure à l'Académie des Arts et Métiers d'Etterbeek et à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Mary Habsch obtient son régendat et dirige les cours d'arts plastiques de l’Institut Sainte-Ursule et de l’Institut Sainte-Marie, où elle enseigne principalement les bases en dessin, croquis et peinture.
Tout au long de sa carrière, l’artiste reçoit de nombreuses distinctions, notamment en tant que finaliste du prix de Rome en 1958. Bien qu’elle ait organisé quelques expositions personnelles, elle expose principalement au sein de collectifs auxquels elle appartient, tels que GRYDAY, le Cercle des Artistes forestois, la Fédération féminine artistique belge et les Copains du Ça m’dit. Après avoir occupé plusieurs ateliers, dont une loge à l’Académie des Beaux-Arts, elle s’installe à la Cité Mommen dans les années 1970, où elle expose régulièrement et, aux côtés de Marc Vosch, initie les premiers "ateliers portes ouvertes".
L'œuvre de Mary Habsch se caractérise par différentes phases thématiques et stylistiques. Dans les années 1950-1960, elle réalise presque exclusivement des œuvres à dimension sociale, représentant des individus au travail dans des conditions pénibles, des scènes de la vie quotidienne, telles que des personnages dans les transports en commun ou flânant dans les marchés aux puces, sans oublier des portraits de personnes rencontrées lors de ses voyages en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ces premières œuvres, dominées par une touche libre et visible, des teintes sombres et de larges aplats de couleur, témoignent d’une forte influence de l’expressionnisme de Permeke, un artiste qu’elle admire profondément. L'œuvre "La Grève", conservée au Musée d’Ixelles, est un exemple marquant de cette phase.
Dans les années 1960, l’artiste explore de nouveaux thèmes, tout en maintenant une dimension sociale et un style similaire, en particulier autour des univers de la danse, de la musique, du spectacle et du clown. Ces nouveaux personnages restent empreints de mélancolie, comme en témoigne sa toile "Des mains" (vers 1960, huile sur toile). À partir des années 1970, influencée peut-être par les problèmes de santé de son père, avec qui elle vit, elle aborde des thèmes davantage religieux et mystiques. Finalement, dans les années 1980, son travail s’oriente de nouveau vers des motifs folkloriques, notamment à travers une série de peintures inspirées de l'Ommegang, ainsi que des paysages. Bien que sa touche appuyée et ses aplats de couleur restent présents, les teintes deviennent plus lumineuses à partir de cette période et cette évolution se poursuit jusqu'à la fin de sa production artistique, au début des années 2000.
Ses croquis et aquarelles réalisés sur le vif lors de voyages et d’évènements culturels, ainsi que les photographies qu’elle prend ou collectionne, servent de modèle pour ses peintures à l’huile. Elle ne réalise jamais de dessin préparatoire sur la toile, préférant travailler directement au pinceau ou au couteau. Les photographies conservées dans ses archives révèlent une multitude de sources d’inspiration : le cinéma (comme le film "Le Septième Sceau" pour son tableau "Jeu d’échecs"), les émissions télévisées, le folklore belge, les concerts musicaux, la nature sous toutes ses formes, ainsi que des thèmes philosophiques, bibliques, voire ésotériques.
Grâce-Berleur, 16 décembre 1925 - le 10 juillet 2013
Licenciée en pharmacie (ULG, 1948), docteur en pharmacie (ULB, 1956)
Fontaine l'Evêque, le 14 octobre 1894 - 1976
Docteur en droit ; Licencié en sciences politiques et coloniales
Docteur en sciences mathématiques (ULB, 1945)
Né à Wadebridge (Angleterre), le 25 novembre 1915 - décédé à Woluwé-Saint-Pierre, le 11 mai 1998
Licencié en physique (1937) ; Docteur en sciences physiques de l'ULB (mai 1941) ; Diplômé de l'Institut des Télécommunications et d'Acoustique (ULB, 1941) ; Agrégé de l'enseignement supérieur en physique-mathématique (février 1947).
Entré à l'ULB le 1er avril 1939 comme assistant du professeur Théophile De Donder pour le séminaire de physique mathématique.
Doctorat en sciences économiques (Université catholique de Louvain, 2013)
Doctorat en sciences juridiques (ULB, 2014)
Licenciée en sciences politiques (ULB, 1994) et en criminologie (ULB, 2006)
Licence en sociologie (ULB, 1995) ; Doctorat en criminologie (ULB, 2003)
Docteur en droit de l’University College London (2020), Master de Spécialisation en Droit et Politiques de l’Environnement (University College London, 2009) et Master 2 en droit international public (Università Roma Tre, 2005)
Licenciée en droit (ULB, 2000) ; Diplôme d’études spécialisées (ULB, 2002) ; Diplôme d’études approfondies en droit international public (ULB, 2004) ; Doctorat en sciences juridiques (ULB, 2008)
Schaerbeek, le 29 juillet 1930 - 14 mars 2025
Docteur en droit, licencié en sciences économiques et financières. Marcel suivra par la suite une formation en sociologie à l'Université de Chicago et de psychosociologie à Paris
Paul Bordet, le fils de Jules Bordet, a obtenu son diplôme en médecine, chirurgie et accouchements en juillet 1930 à l'Université libre de Bruxelles. Il a travaillé à l'ULB en tant qu'assistant à partir de 1931, chef de travaux et suppléant de professeur Renaux en 1937. Il est devenu professeur ordinaire en 1948.
À partir de 1940 il était directeur de l'Institut Pasteur de Belgique. En 1947 il a commencé a donné des cours d'immunologie à l'Institut Pasteur de Paris.