Lamalmaison, le 15 août 1815 - Moulin-Battin (France), le 9 décembre 1870
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement
Buzet, le 9 septembre 1809 - le 26 février 1871
Pharmacien
Tournay, mai 1802 - Bruxelles, le 9 septembre 1879
Docteur en médecine
Harmignies, le 25 mars 1796 - Bruxelles, le 12 décembre 1873
Chirurgien
Bruxelles, 1805 - Bruxelles, le 18 décembre 1849
Docteur en médecine, chirurgie et accouchement (Ecole de médecine de Bruxelles)
Pommeroeul, le 24 mars 1944 -
Docteur en médecine (1968), spécialiste en médecine interne (1974)
Licencié en éducation physique (1971), docteur en médecine (1974), certificat de médecine sportive (1975), spécialiste en chirurgie (1980)
Licencié en médecine (ULB, 1977), spécialisation en gynécologie et obstétrique (ULB, 1983)
Né à Wadebridge (Angleterre), le 25 novembre 1915 - décédé à Woluwé-Saint-Pierre, le 11 mai 1998
Licencié en physique (1937) ; Docteur en sciences physiques de l'ULB (mai 1941) ; Agrégé de l'enseignement supérieur en physique-mathématique (février 1947).
Entré à l'ULB le 1er avril 1939 comme assistant du professeur Théophile De Donder pour le séminaire de physique mathématique.
Professeur ordinaire à l'ULB ; Membre de l'Académie royale de Belgique
La Louvière, le 1er mai 1898 - Uccle, le 28 avril 1990
Docteur en sciences physiques et mathématiques (1922) ; docteur spécial en sciences physiques (1927)
Vilvoorde, le 3 juillet 1865 - Uccle, le 2 juin 1922
Docteur en droit (1886)
Fontaine l'Evêque, le 14 octobre 1894 - 1976
Docteur en droit ; Licencié en sciences politiques et coloniales
Docteur en droit (1921)
Bruxelles, le 25 décembre 1866 - août 1956
Docteur en droit
Bruxelles, le 3 juin 1815 - Bruxelles, le 23 octobre 1874
Avocat
Licence en droit (ULB, 1983), Docteur en droit (ULB, 1991)
Docteur en droit (ULB, 1969)
Licence en philologie romane (ULB, 1959), docteur en droit (ULB, 1962)
Uccle, le 10 septembre 1941 - Ho Chi Minh-Ville, le 1er octobre 2004
Docteur en droit (1964) ; licencié spécial en droit économique (1965)
Docteur en droit (ULB, 1955)
Paris, le 13 février 1925 - le 8 octobre 2011
Master of Arts (University of Oxford) ; Licence en législation maritime (1948) ; docteur en droit (1951)
Docteur en droit (ULB, 1954) ; Docteur en droit international (Paris, 1957)
Schaerbeek en 1913 - 1991
Docteur en droit (1935), licence en notariat (1935)
Donne des cours clandestins pendant la guerre.
Anderlecht, le 5 octobre 1915 - le 7 septembre 2000
Docteur en droit (ULB, 1938)
Geraardsbergen, le 27 août 1901 - Geraardsbergen, le 13 février 1994
Docteur en droit (1926)
Wavre, le 14 février 1898 -
Docteur en droit (1935)
Ixelles, le 28 mai 1872 - Droogenbosch, le 11 avril 1947
Docteur en droit (ULB, 1893)
Bruxelles, le 10 mars 1906 - Bruxelles, le 25 juillet 2002
Docteur en droit (1928) ; licencié en droit maritime et licencié en sciences économiques
Schaerbeek, le 20 mars 1896 - Bruxelles, le 24 mai 1960
Docteur en droit (ULB, 1920) ; docteur spécial en droit civil (ULB, 1927)
Licence en Sciences politiques (1985), docteur en sciences politiques (1997)
Licencié en sciences politiques (ULB, 1985) ; Docteur en sciences politiques (ULB, 1994)
Licence d'ingénieur commercial (1974), docteur en sciences économiques (1984)
Licence en sciences mathématiques (1964)
27 janvier 1825 - 19 septembre 2012
Licence en droit (1948), licence en histoire (1957)
Etterbeek, le 1 mars 1930 -
Licence en Sciences économiques et financières (1953)
Ixelles, le 18 mars 1902 - Uccle, le 2 août 1963
Docteur en philologie germanique (ULB, 1925), Docteur en droit (ULB, 1925), licenciée en droit maritime (ULB, 1925), licenciée en économie financière (ULB, 1925), licencié en sciences coloniales (ULB, 1927), licencié en sciences administratives (ULB, 1927), licencié en sciences économiques (ULB, 1928), docteur en sciences économiques (ULB, 1929)
Juge d'instruction
Bruxelles, le 25 mai 1906 - Bruxelles, le 16 janvier 1972
Docteur en droit (1936), Licencié en sciences économiques (1936)
Licence en sciences politiques (ULB, 2003). Doctorat en sciences politiques et sociales (ULB, 2008)
Arlon, 1 avril 1876 - Bruxelles, 17 avril 1948
Médecin (1900, ULB)
Ingénieur agronome ; Docteur de l’Institut national agronomique Paris-Grignon
Namur, le 1er février 1966 -
Licence en sciences sociales (1989), Licence en histoire de l'art et archéologie (1989), Docteur en sciences sociales (1993)
Licenciée en sciences sociales (ULB, 1989), Docteur en sciences sociales (ULB, 1994)
Paris, 3 octobre 1955 -
Licenciée en sciences sociales (ULB, 1978), licenciée spéciale en coopération et développement (ULB, 1979), docteur en sciences sociales (ULB, 1986)
Licenciée en sciences sociales (1961), docteur en sociologie (1970)
Momignies, le 27 avril 1865 - Cointe, le 1er décembre 1938
Docteur en droit (1886) et docteur en sciences politiques et administratives (1887) de l'Université de Liège
Chimay, 1 avril 1875 - Uccle, 4 novembre 1960
Après avoir entamé puis démissionné de l'Ecole d'Application en 1897, Georges Hostelet obtient le grade de docteur en sciences physico-chimiques à l'Université de Liège en 1904.
Entretemps, il dépose un brevet concernant une amélioration du système de la lampe à acétylène. Ce brevet lui permet de vivre confortablement des rentrées d'argent qui en découlaient. Après la guerre, il se consacre aux sciences sociales. E. Solvay lui propose alors la codirection, avec le Dr G. Barnich, de l'Institut Solvay. En 1923, il quitte l'Institut mais continue à contribuer à la Revue. De 1925 à 1930, il s'installe en Egypte où il donne cours à l'Université du Caire. tout en participant à l'élaboration d'une école des sciences politiques.
Edmond-Désiré Picard naît le 15 décembre 1836 à Bruxelles à la rue des Minimes. Issu d’une famille bourgeoise, il est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. Son père, François-David Picard, né le 14 février 1803, est enseignant en droit à l’Université Libre de Bruxelles. Sa mère, Marie-Josèphe Moens de Roose est originaire de Flandre orientale. Elle n’enseignera jamais sa langue natale à ses enfants mais Edmond Picard se fera un fervent défenseur du bilinguisme en Belgique. Son père a des opinions anticléricales tandis que sa mère poursuit la foi traditionnelle chrétienne. Le jeune Picard adoptera lui très vite les idées anticléricales de son père. Il fait d’ailleurs ses études secondaires à l’Athénée de Bruxelles.
En 1854 et 1855, il s’embarque pour une traversée jusqu’à New York avec son frère cadet Emile. L’année suivante, exempt du service militaire par tirage au sort, Picard voyage au Chili. Il passe ensuite son examen de navigation mais il choisit finalement de s’inscrire à la faculté de droit de l’Université Libre de Bruxelles. Il y rencontre son futur adversaire juridique Charles Woeste mais aussi Paul Janson, avec qui il se lie d’amitié. Edmond Picard est diplômé de la faculté de droit en avril 1860. Il réalise ensuite un stage chez l’avocat Jules Lejeune. En mai 1864, il obtient son agrégation et fait aussi sa thèse de doctorat en droit intitulée Essai sur la certitude dans le droit naturel.
La même année, le 26 juillet 1864, il épouse Adèle Olin, qu’il avait rencontrée grâce à son frère Xavier Olin que Picard a côtoyé durant ses études. La famille Olin travaille dans l’industrie du papier et jouit d’une très bonne situation financière dont profitera Picard grâce à la dot d’Adèle Olin. Le couple aura trois fils. L’ainé, Georges, naît en 1865, le second, William, en 1868, et le cadet, Robert en 1870. Georges Picard, dont le fonds rassemble beaucoup de ses lettres, a suivi des études d’ingénierie électrique à l’Institut électrotechnique Montefiore de Liège. À Liège, il loge chez le magistrat Napoléon d’Hoffschmidt, un grand ami de son père et dont Georges fait de nombreuses fois mentions dans ses lettres. Durant ses études, il se rapproche du groupe d’artistes symbolistes liégeois et pratique la photographie, il participera d’ailleurs à l’illustration du roman de son père La Forge Roussel paru en 1884. Certaines lettres envoyées par Georges à son père font part de cette collaboration. Après ses études, il travaillera dans l’industrie de papier à Virginal que développe la famille Olin-Picard. Il épousera en 1895 Marie Amoré, fille d’un entrepreneur exilé aux Etats-Unis pour y faire fortune. De Georges, Edmond Picard aura deux petits-enfants : Olivier-David et Andrée-Anne.
Bien établi et père de trois enfants, Edmond Picard s’inscrit aisément dans la vie politique et juridique bruxelloise et travaille au Barreau. Il s’installe au 47, avenue de la Toison d’Or, dans un quartier bourgeois proche du Palais de Justice où habitent beaucoup d’avocats et membres du barreau. Cette résidence, où il reçoit tout le Bruxelles artistique et politique, est le symbole de son ascension sociale. Picard défend les idéaux socialistes et démocratiques. Porte-parole du peuple, il publie en 1866 un Manifeste des ouvriers. Nationaliste endurci, il défend, en dépit des différences linguistiques, l’existence d’une âme belge. Son nationalisme prégnant explique en partie ses pensées antisémites et racistes, véhiculées aussi par son œuvre littéraire.
En 1882, Edmond Picard est avocat de la défense dans l’affaire Peltzer, qui a été très médiatisée. Léon et Armand Peltzer assassinent un avocat à la rue de la Loi à Bruxelles. Picard perd le procès et les deux accusés écopent de la prison à perpétuité.
Edmond Picard défend aussi ses amis écrivains dans les procès pour atteinte aux bonnes mœurs. L’écrivain Camille Lemonnier est porté en justice pour sa nouvelle L’Enfant du crapaud parue en 1888 dans le Gil Blas et en 1893 pour la nouvelle L’homme qui tuait des femmes. L’avocat plaide à chaque fois en faveur de la liberté artistique.
S’illustrant autant dans la justice et la politique nationale et internationale, Picard est élu au poste de sénateur et accède ensuite au statut de bâtonnier en 1898.
En parallèle de sa carrière professionnelle judiciaire, Edmond Picard mène aussi une vie littéraire et culturelle. Il débute dans le monde des lettres par la poésie et il reçoit le soutien de l’écrivain Charles Potvin. Ses œuvres ont alors pour but de transmettre ses idées et ses sentiments. En 1879, il publie Rêveries d’un stagiaire qui révèlent ses émotions intimes. Il écrit ensuite des ouvrages qui mettent en scène la vie judiciaire belge, tels que Paradoxe sur l’avocat en 1879, Mon oncle le jurisconsulte en 1884 et La Veillée de l’huissier en 1885. Il se distingue aussi dans le genre du théâtre avec Le Juré et la pièce Jéricho en 1902. Parti au Maroc en 1887 et au Congo en 1896, Picard publie ses récits de voyages. Il fait paraître El Moghreb al Aksa 1889 et En Congolie en 1896.
Edmond Picard se démarque surtout dans la presse littéraire et artistique belge en fondant en 1881 l’hebdomadaire L’Art moderne en collaboration avec l’avocat Octave Maus.
Cette revue souhaite promouvoir l’art en général, toutes disciplines confondues et sans mettre en avant une esthétique en particulier. Emile Verhaeren fera partie du comité de rédaction. Picard fonde également en 1882 la Revue moderne avec Max Waller mais celle-ci ne paraîtra qu’un an. En dehors de son propre journal, l’écrivain publie énormément de chroniques dans la presse en collaborant à La Liberté, à La Chronique, au Peuple, à La Belgique artistique et littéraire et La ligue artistique.
Grâce au retentissement de L’Art moderne, Picard sera très proche d’un vaste réseau d’écrivains français. Il est l’ami fidèle de Léon Cladel et il entretiendra avec sa fille Judith Cladel, aussi écrivaine, une longue relation amoureuse.
Edmond Picard fut aussi un grand animateur de la vie artistique bruxelloise de son temps. Dès sa sortie de l’université, il fréquente les ateliers d’artistes et affine son goût d’esthète défenseur de l’art moderne. Dans les années 1880, il adhère à notion d’art social qui résonne avec ses propres idéaux socialistes. En plus de sa création de L’Art moderne, qui anime le débat artistique dans la capitale belge, Picard est lui-même mécène et collectionneur. Il est un collectionneur attitré de Félicien Rops, à qui il achète La Tentation de saint Antoine en 1878. Les deux hommes entretiennent une longue relation amicale. Picard est aussi le mécène et le collectionneur d’Odilon Redon qui illustrera ses livres à partir de 1886. De plus, l’esthète crée ou participe à la promotion de centres et d’institutions artistiques. En 1893, il déménage au 51, rue Ducale et transforme sa demeure à l’avenue de la Toison d’Or en maison d’art où ont lieu des expositions et des ventes d’art. En 1906, il ouvre un centre d’art à Ostende où se tiennent des conférences, des expositions sur la littérature belge et des pièces de théâtre. Il contribue aussi à la création de la Libre Académie de Bruxelles.
En 1921, retraité, Edmond Picard se retire à Dave, près de Namur, pour y passer ses vieux jours. Il décède le 19 février 1924 à la suite d’une congestion cérébrale et est enterré au cimetière de Laeken à Bruxelles.
Wavre, le 3 avril 1895 - Bruxelles, le 19 février 1967
Ingénieur des constructions civiles (1922) ; Docteur spécial en mécanique appliquée (1926)