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Notice d'autorité
Lewillie, Léon
BE AULB NA P 0642 · Personne · 1925-1999

Bruxelles, 1925 - Bruxelles, le 21 septembre 1999

Dehon, Catherine
BE AULB NA P 0868 · Personne

Doctorat en Sciences (ULB, 2001)

BE AULB NA C 0052 · Collectivité · 1910 - 2004

Sous l’impulsion d’Ernest Solvay (1828-1922) incité lui-même par Walter Nernst (1864-1941), le premier conseil de physique (La théorie du rayonnement et les quanta) eut lieu en novembre 1911 à Bruxelles. Il révolutionna tant la physique quantique que ses instigateurs cherchèrent à instituer un soutien administratif solide pour pérenniser cette formule inédite de rencontre scientifique internationale. Pour ce faire, l’Institut International de Physique Solvay (IIPS), suggéré à Ernest Solvay par Robert Goldschmidt, vit le jour dans le dessein de favoriser le développement international de réunions savantes et de recherches en physique. Son but consistait tant à organiser des réunions scientifiques en petit comité regroupant d’éminents physiciens qui discuteraient des avancées dans leur spécialité qu’à offrir des subsides et des bourses. Jusqu’en 1946, l’Institut International de Physique Solvay, comme l’Institut de Physiologie ou celui de Sociologie, soutint financièrement de jeunes scientifiques belges et étrangers afin qu’ils puissent progresser dans leurs travaux. De même, Ernest Solvay souhaitait instaurer un système analogue pour la chimie. À cette fin, au moment même des discussions portant sur la fondation d’un Institut de physique, il correspondait. Néanmoins, les désaccords entre Ernest Solvay, Albin Haller et William Ramsay ne permirent pas à l’Institut International de Chimie Solvay (IICS) de voir le jour en 1913. En effet, le premier souhaitait une institution centralisatrice des savoirs au sein d’un comité scientifique international équilibré (autant de membres français, britanniques et allemands) alors que le second pensait cet institut comme une bibliothèque des savoirs regroupant la documentation mondiale dans le domaine de la chimie, à l’image de l’Office international de bibliographie (Mondaneum) de Paul Otlet (1868-1944)5 et Henri Lafontaine (1854-1943)6 — et de ce que représentait déjà l’Association Internationale des Sociétés Chimiques (AISC). Alors que l’échange épistolaire sur cette question du rôle de l’IICS s’intensifiait, la Première Guerre mondiale éclata mettant ce projet de côté jusqu’en 1920. À la sortie de la Grande Guerre, l’AISC est dissoute. Dès lors, en 1921, Ernest Solvay était libre de fonder l’IICS dans un dessein homologue à celui de l’IIPCS. Malgré l’ingérence récurrente des physiciens dans les affaires des chimistes, l’IICS tenta d’évoluer aussi indépendamment que possible de sa consoeur, l’IIPS. En 1963, en réponse à une restructuration économique — et après une prolongation de leur existence pour trente années sous les bonnes grâces des descendants d’Ernest Solvay — les Instituts retrouvent un nouveau souffle en fusionnant leurs conseils d’administration respectifs en une entité commune le 17 octobre 1963. Ainsi, ils deviennent les Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay (IIPCS). Mais, ils ne s’organisent pas pour autant de la même manière qu’aujourd’hui. En effet, en 1970, survient une nouvelle crise politique et budgétaire en Belgique. Il y eut d’une part, une récession économique qui toucha tant la recherche scientifique fédérale que les IIPCS et d’autre part, un épisode politique menant à la création de la Vrij Universiteit van Brussels (VUB). Pour pallier ces contingences politico-économiques, le directeur des IIPCS, Ilya Prigogine (1917-2003)7 et les recteurs des deux Universités désormais consoeurs — avec le soutien de Jacques-Ernest Solvay (1920-2010)8 — décidèrent, en 1970, de transformer les IIPCS en ASBL. Ceux-ci devinrent conséquemment indépendants des comptes des deux universités, bien que toujours localisés au sein de leurs bâtiments. Ainsi, l’ULB et la VUB prêtent toujours un président (Ilya Prigogine [1958 à 2003] et Marc Henneaux [1955 — ]9 depuis 2003) et un bâtiment aux IIPCS. La même année, la chaire Solvay est fondée afin de permettre aux jeunes étudiants belges d’évoluer et de se former tant à la physique qu’à la chimie dans un environnement international. Créée conjointement par les Instituts et l’ULB, elle invite deux fois par an des physiciens et des chimistes internationaux afin qu’ils partagent leurs connaissances avec de futurs physiciens et chimistes belges, favorisant, par la même, la circulation des savoirs dans ces deux branches de la science. Quant aux conseils internationaux de physique et de chimie, et ce jusqu’à ce que les Instituts fusionnent leurs administrations en 1963, ils eurent lieu tous les trois ans. Depuis, les conseils internationaux se donnent en alternance entre la physique et la chimie. Ainsi, tous les trois ans, se tient un conseil consacré soit à la physique, soit à la chimie. Il convient de souligner que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la frontière hermétique entre ces deux sciences s’est amoindrie, ce qui donne lieu parfois à des conseils conjoints (Surface Science, Austin, 1987) ou à des Conseils portant sur la physico-chimie. Parmi les pointures scientifiques présentes lors de ces événements, de nombreux prix Nobel se sont réunis pour discuter des avancées en chimie et en physique. Terminons cette brève introduction en soulignant que les conseils de physique se placent parmi les premières rencontres internationales instituées au début du XXe siècle, annonçant le début de l’internationalisation de la science et plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, sa supposée mondialisation.

Geerts, Yves
BE AULB NA P 0872 · Personne

Diplômé en sciences chimiques (ULB, 1989), Doctorat (ULB, 1993)

Baugniet, Jean
BE AULB NA P 0052 · Personne · 1901-1979

Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)

Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».

Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.

En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.

Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.

Jacobs, Roel
BE AULB NA P 0869 · Personne

Historien spécialisé dans l'histoire de la ville de Bruxelles.

Crespy, Amandine
BE AULB NA P 0870 · Personne

Doctorat en Sciences politique et sociales (ULB, 2009)

Van Tichelen, Monique
BE AULB NA P 0874 · Personne · 15 juin 1930 - 12 février 2018

Née à Anvers le 15 juin 1930, décédée à Uccle le 12 février 2018. Femme politique belge, militante féministe, qui luttait entre autre pour la dépénalisation de l'avortement.

Monseur, Eugène
BE AULB NA P 0178 · Personne · 1860-1912

Liège, le 17 septembre 1860 - le 6 décembre 1912
Docteur en philosophie et lettres (1884) et docteur en droit (1885) de l'Université de Liège.

Gottschalk, Max
BE AULB NA P 0124 · Personne · 1889-1976

Liège, le 9 février 1889 - Ohain, 1976
Licencié en philosophie et lettres, Docteur en droit de l'Université de Liège.

Collaborateur scientifique à l'Institut de sociologie Solvay (1928), professeur de législation internationale du travail à l'Ecole d'ergologie de l'institut des Hautes Etudes de Bruxelles (1933-1940).

Ligue belge des Droits de l'Homme
BE AULB NA C 0290 · Collectivité · 1901 - présent

La Ligue belge des Droits de l'Homme a été créée à Bruxelles pour la première fois en 1901, par professeur Eugène Monseur. Même si cette période n'est pas bien soutenue par des sources, l'association belge a été créée très probablement sous influence de la Ligue des Droits de l'Homme, fondée en France en 1898 pendant l'affaire Dreyfus.
Dissoute pendant la Première Guerre Mondiale, la Ligue belge est recréée au début des années 1920 sous le nom Ligue belge pour la Défense des Droit de l'Homme et du Citoyen. Sous l'occupation allemande la ligue a été interdite. En 1954 ses anciens membres comme Jeanne Beeckman Vandervelde, Max Gottschalk ou Henri Rolin ont inspiré la création de la Ligue d'aujourd'hui. Les activités de la ligue suivaient trois sujets : la décolonisation, la lutte contre la dictature et le respect des droits humains dans les pays démocratiques.

Athénée de Berkendael
BE AULB NA C 0291 · Collectivité · 1899-1993

Lycée situé rue Berkendael à Forest, Bruxelles.

Groupe GIB
BE AULB NA C 0292 · Collectivité · 1974-2002

En 1861 l'entrepreneur François Vaxelaire a créé à Bruxelles la société Au Bon Marché. En 1897 Julien Bernheim a ouvet rue Neuve le magasin À l'Innovation. Ces deux entités ont fussionnés en 1969 pour créer BM-Inno. En 1974 la troisieme société, Grand Bazar, a été intégrée, pour former le Groupe GIB qui regroupait les trois entreprises jusuqu'à 2002, l'année de liquidation.

De Becker, Jean-Pierre
BE AULB NA P 0042 · Personne · 1934 -

Né à Bruxelles le 8 juin 1934 -
Licence en Sciences politiques et administratives (ULB, 1967 ou 1969)
Co-fonde "L'Equipe spéléo de Bruxelles" en 1955

OPAC
BE AULB NA C 0293 · Collectivité