Ingénieur mécanicien-électricien (ULB, 1929) ; Docteur spécial en Sciences physiques (ULB, 1936)
Née à Arlon en 1920, Marie-Thérèse Lenger mène des études de philologie classique à l’ULB à partir de 1938 jusqu’à l’obtention de son doctorat en philologie classique en 1947. Se passionnant pour la papyrologie juridique, elle obtient trois ans plus tard le titre de Docteur en droit.
Elle décède en 1992 à Bruxelles.
Marie-Thérèse Lenger est chercheuse dans les domaines de l’histoire des droits de l’Antiquité et de l’histoire du livre. Au cours de sa carrière, elle est également conservatrice et chef des travaux honoraire à la Bibliothèque Royale Albert Ier (devenue par la suite la KBR). Par ailleurs, elle accomplit la charge de Maître de conférences à l’Université de Mons, où elle dispense un Séminaire de bibliographie historique.
Née dans une famille d’artistes imprégnée de tradition catholique, Mary Habsch (1931-2023) passe son enfance dans la province de Liège aux côtés de ses deux sœurs, Martine et Rosine. Sa mère Maria Libotte (vers 1900-1938), musicienne, obtient en 1921 le premier prix de violon au Conservatoire royal de Liège. Son père, Jean Pierre Habsch (1898-1976), poète resté non publié, fait déménager la famille à Vilvoorde après le décès prématuré de Maria. Il y dirige la fabrique de céramique Vestaceram, pour laquelle Mary réalise des dessins ainsi que des motifs décoratifs.
Après une longue formation en dessin, peinture à l'huile, aquarelle et gravure à l'Académie des Arts et Métiers d'Etterbeek et à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Mary Habsch obtient son régendat et dirige les cours d'arts plastiques de l’Institut Sainte-Ursule et de l’Institut Sainte-Marie, où elle enseigne principalement les bases en dessin, croquis et peinture.
Tout au long de sa carrière, l’artiste reçoit de nombreuses distinctions, notamment en tant que finaliste du prix de Rome en 1958. Bien qu’elle ait organisé quelques expositions personnelles, elle expose principalement au sein de collectifs auxquels elle appartient, tels que GRYDAY, le Cercle des Artistes forestois, la Fédération féminine artistique belge et les Copains du Ça m’dit. Après avoir occupé plusieurs ateliers, dont une loge à l’Académie des Beaux-Arts, elle s’installe à la Cité Mommen dans les années 1970, où elle expose régulièrement et, aux côtés de Marc Vosch, initie les premiers "ateliers portes ouvertes".
L'œuvre de Mary Habsch se caractérise par différentes phases thématiques et stylistiques. Dans les années 1950-1960, elle réalise presque exclusivement des œuvres à dimension sociale, représentant des individus au travail dans des conditions pénibles, des scènes de la vie quotidienne, telles que des personnages dans les transports en commun ou flânant dans les marchés aux puces, sans oublier des portraits de personnes rencontrées lors de ses voyages en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ces premières œuvres, dominées par une touche libre et visible, des teintes sombres et de larges aplats de couleur, témoignent d’une forte influence de l’expressionnisme de Permeke, un artiste qu’elle admire profondément. L'œuvre "La Grève", conservée au Musée d’Ixelles, est un exemple marquant de cette phase.
Dans les années 1960, l’artiste explore de nouveaux thèmes, tout en maintenant une dimension sociale et un style similaire, en particulier autour des univers de la danse, de la musique, du spectacle et du clown. Ces nouveaux personnages restent empreints de mélancolie, comme en témoigne sa toile "Des mains" (vers 1960, huile sur toile). À partir des années 1970, influencée peut-être par les problèmes de santé de son père, avec qui elle vit, elle aborde des thèmes davantage religieux et mystiques. Finalement, dans les années 1980, son travail s’oriente de nouveau vers des motifs folkloriques, notamment à travers une série de peintures inspirées de l'Ommegang, ainsi que des paysages. Bien que sa touche appuyée et ses aplats de couleur restent présents, les teintes deviennent plus lumineuses à partir de cette période et cette évolution se poursuit jusqu'à la fin de sa production artistique, au début des années 2000.
Ses croquis et aquarelles réalisés sur le vif lors de voyages et d’évènements culturels, ainsi que les photographies qu’elle prend ou collectionne, servent de modèle pour ses peintures à l’huile. Elle ne réalise jamais de dessin préparatoire sur la toile, préférant travailler directement au pinceau ou au couteau. Les photographies conservées dans ses archives révèlent une multitude de sources d’inspiration : le cinéma (comme le film "Le Septième Sceau" pour son tableau "Jeu d’échecs"), les émissions télévisées, le folklore belge, les concerts musicaux, la nature sous toutes ses formes, ainsi que des thèmes philosophiques, bibliques, voire ésotériques.
Grâce-Berleur, 16 décembre 1925 - le 10 juillet 2013
Licenciée en pharmacie (ULG, 1948), docteur en pharmacie (ULB, 1956)
Fontaine l'Evêque, le 14 octobre 1894 - 1976
Docteur en droit ; Licencié en sciences politiques et coloniales
Docteur en sciences mathématiques (ULB, 1945)
Né à Wadebridge (Angleterre), le 25 novembre 1915 - décédé à Woluwé-Saint-Pierre, le 11 mai 1998
Licencié en physique (1937) ; Docteur en sciences physiques de l'ULB (mai 1941) ; Diplômé de l'Institut des Télécommunications et d'Acoustique (ULB, 1941) ; Agrégé de l'enseignement supérieur en physique-mathématique (février 1947).
Entré à l'ULB le 1er avril 1939 comme assistant du professeur Théophile De Donder pour le séminaire de physique mathématique.
Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)
Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».
Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.
En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.
Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.
Doctorat en sciences économiques (Université catholique de Louvain, 2013)
Doctorat en sciences juridiques (ULB, 2014)
Licenciée en sciences politiques (ULB, 1994) et en criminologie (ULB, 2006)
Licence en sociologie (ULB, 1995) ; Doctorat en criminologie (ULB, 2003)
Docteur en droit de l’University College London (2020), Master de Spécialisation en Droit et Politiques de l’Environnement (University College London, 2009) et Master 2 en droit international public (Università Roma Tre, 2005)
Licenciée en droit (ULB, 2000) ; Diplôme d’études spécialisées (ULB, 2002) ; Diplôme d’études approfondies en droit international public (ULB, 2004) ; Doctorat en sciences juridiques (ULB, 2008)
Schaerbeek, le 29 juillet 1930 - 14 mars 2025
Docteur en droit, licencié en sciences économiques et financières. Marcel suivra par la suite une formation en sociologie à l'Université de Chicago et de psychosociologie à Paris
Paul Bordet, le fils de Jules Bordet, a obtenu son diplôme en médecine, chirurgie et accouchements en juillet 1930 à l'Université libre de Bruxelles. Il a travaillé à l'ULB en tant qu'assistant à partir de 1931, chef de travaux et suppléant de professeur Renaux en 1937. Il est devenu professeur ordinaire en 1948.
À partir de 1940 il était directeur de l'Institut Pasteur de Belgique. En 1947 il a commencé a donné des cours d'immunologie à l'Institut Pasteur de Paris.
Bruxelles, 1933 - 2023
Ingénieur civil des constructions (1956) ; docteur en sciences appliquées (1963)
Diplôme d'Ingénieur civil des Constructions (1971) et Docteur en Sciences appliquées (1976)
Claude Aveline (pseudonyme d'Eugène Avtsine) est un écrivain, poète et résistant français né à Paris le 19 juillet 1901 et mort à Paris le 4 novembre 1992
Licence en sciences psychologiques (Université de Liège, 2005), Docteur en psychologie (Université de Liège, 2012)
Docteur en droit (Université Saint-Louis, 2010), licencié en philosophie (Université catholique de Louvain, 2007), et titulaire d’un certificat universitaire en éthique économique et sociale
Docteur en Philosophie et Lettres, Histoire de l’Art et archéologie de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve
Licence en Histoire de l’Art et Archéologie, Antiquité Classique (ULB, 1990) ; Licence spéciale en Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie en Etudes Byzantines (ULB, 1992)
Docteur en histoire
Licence en philologie romane (ULiège, 1987), doctorat en philosophie et lettres (ULiège, 2001)
Licence en Sciences politique et Relations internationales (ULB, 1987)
Licence (Master) en Langues et littératures romanes (ULB, 1997) ; Doctorat en lettres modernes (Université de Toulouse-Le Mirail / Université libre de Bruxelles, 2006)
Né à Bruxelles le 8 juin 1934 -
Licence en Sciences politiques et administratives (ULB, 1967 ou 1969)
Co-fonde "L'Equipe spéléo de Bruxelles" en 1955. Il enseignera plusieurs années à l'Institut d'Etudes sociales de l'Etat au Congo (CEMUBAC)
Licencié en sociologie (Université de Gand, 1993) ; Doctorat en sciences sociales (Université d'Utrecht, 1998)
Licence en sciences sociales et politique (ULB, 2003) ; Docteure en sciences sociales et politiques (ULB, 2007)
Licence en sciences sociales (ULB, 1982) et docteur en sociologie (ULB, 2000)
Fondateur du Groupe de recherche sur les Relations Ethniques, les Migrations et l’Egalité (GERME) de l’Institut de Sociologie. Spécialisé dans l’étude des politiques migratoires et d’intégration, des inégalités sociales dans le domaine de l'éducation, de l'intégration professionnelle des jeunes sur le marché de l'emploi et des pratiques et politiques d'inclusion sociale.
Licenciée en sciences sociales (ULB, 1989), Docteur en sciences sociales (ULB, 1994)
Licencié en histoire de l’art et archéologie (ULB, 1988) ; Licencié en philologie et histoire orientales, Egyptologie (ULB, 1990) ; Docteur en philosophie et lettres, Histoire de l’art (ULB, 1995)
Licence en anthropologie (ULB, 2003) ; Doctorat en anthropologie (ULB, 2009)
Liège, le 9 février 1889 - Ohain, 1976
Licencié en philosophie et lettres, Docteur en droit de l'Université de Liège.
Collaborateur scientifique à l'Institut de sociologie Solvay (1928), professeur de législation internationale du travail à l'Ecole d'ergologie de l'institut des Hautes Etudes de Bruxelles (1933-1940).
Liège, le 17 septembre 1860 - le 6 décembre 1912
Docteur en philosophie et lettres (1884) et docteur en droit (1885) de l'Université de Liège.
Née à Anvers le 15 juin 1930, décédée à Uccle le 12 février 2018. Femme politique belge, militante féministe, qui luttait entre autre pour la dépénalisation de l'avortement.
Doctorat en Sciences politique et sociales (ULB, 2009)
Historien spécialisé dans l'histoire de la ville de Bruxelles.
Diplômé en sciences chimiques (ULB, 1989), Doctorat (ULB, 1993)
Doctorat en Sciences (ULB, 2001)
Bruxelles, 1925 - Bruxelles, le 21 septembre 1999