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Notice d'autorité
Centre d'anthropologie culturelle
BE AULB NA C 0235 · Collectivité · 1966 -

Fondé au début des années 1960 par le Prof. Luc de Heusch, l’un des fers de lance du structuralisme et spécialiste du monde bantou. Le Centre est spécialisé dans les domaines de l’anthropologie religieuse, de l’anthropologie de l’environnement, de l’anthropologie historique, de la technologie culturelle et de l’étude des cultures matérielles. Ses terrains d’enquête sont localisés principalement en Afrique, en Asie et en Amérique du sud, tant dans le monde rural qu’en milieu urbain.

Reyners-Zaccaï, Nathalie
BE AULB NA P 0581 · Personne · 1964 -

Licenciée en sciences sociales (ULB, 1989), Docteur en sciences sociales (ULB, 1994)

BE AULB NA C 0092 · Collectivité · 2003 -

Le GRAP, fondé en 2003, propose une analyse dans plusieurs domaines: urbanisme, santé, culture, social et genre.

Van Essche, Eric
BE AULB NA P 0876 · Personne · 1965 -

Licencié en histoire de l’art et archéologie (ULB, 1988) ; Licencié en philologie et histoire orientales, Egyptologie (ULB, 1990) ; Docteur en philosophie et lettres, Histoire de l’art (ULB, 1995)

GRESAC
BE AULB NA C 0223 · Collectivité · 1986 -

Le Groupe mène des recherches et encadre des thèses dans le domaine de la sociologie et de la culture.

En 1986, ce groupe était un séminaire de recherche interdisciplinaire (GRESA), mais, depuis 2003, sous la direction de Daniel Vander Gucht, il devient le GRESAC.

BE AULB NA C 0087 · Collectivité · 1989 -

Le Groupe d’Histoire et de Sociologie du Communisme, créé en 1989 par José Gotovitch, propose chaque année un grand nombre d'activités, conférences, colloques, séminaires, expositions sur l’histoire ou la sociologie de la gauche. En 1998, le Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches succèdera au Groupe.

Maskens, Maïté
BE AULB NA P 0875 · Personne

Licence en anthropologie (ULB, 2003) ; Doctorat en anthropologie (ULB, 2009)

BE AULB NA C 0021 · Collectivité · 1902 -

L’Institut de Sociologie Solvay est créé en 1902 à l’initiative d’Ernest Solvay. C'est le premier institut à organiser des recherches en sciences sociales en Belgique. En 1922, suite au décès de E. Solvay, l'Institut sera rattaché à l'Université libre de Bruxelles.

L'Institut se compose d'unités de recherches spécialisées :
Atelier Genre(s) et Sexualité(s) (AGS)
Centre d'anthropologie culturelle (CAC)
Centre d'Etudes de la Coopération Internationale et du Développement (CECID)
Centre d'Etudes des Politiques et de l'Administration Publique (CEPAP)
Centre de Recherche et de Prospective en droit social (CeRP)
Centre d'Histoire et de Sociologie des Gauches (CHSG)
Centre de Sociologie de l'Education (CSE)
Centre de Théorie Politique (CTP)
Groupe de recherche sur les Relations ethniques, les Migrations et l'Egalité (GERME)
Groupe de Recherche sur les Acteurs Internationaux et leurs Discours (GRAID)
Groupe de Recherche sur l'Action Publique (GRAP)
Groupe de Recherche en Sociologie des Arts et des Cultures (GRESAC)
Laboratoire d'Anthropologie des Mondes Contemporains (LAMC)
Laboratoire de Méthodologie du Traitement des Données (LMTD)
Centre de recherches sur les Migrations, Espaces, Travail, Institutions, Citoyenneté, Epistémologie, Santé (METICES)

OPAC
BE AULB NA C 0293 · Collectivité
De Becker, Jean-Pierre
BE AULB NA P 0042 · Personne · 1934 -

Né à Bruxelles le 8 juin 1934 -
Licence en Sciences politiques et administratives (ULB, 1967 ou 1969)
Co-fonde "L'Equipe spéléo de Bruxelles" en 1955

Groupe GIB
BE AULB NA C 0292 · Collectivité · 1974-2002

En 1861 l'entrepreneur François Vaxelaire a créé à Bruxelles la société Au Bon Marché. En 1897 Julien Bernheim a ouvet rue Neuve le magasin À l'Innovation. Ces deux entités ont fussionnés en 1969 pour créer BM-Inno. En 1974 la troisieme société, Grand Bazar, a été intégrée, pour former le Groupe GIB qui regroupait les trois entreprises jusuqu'à 2002, l'année de liquidation.

Athénée de Berkendael
BE AULB NA C 0291 · Collectivité · 1899-1993

Lycée situé rue Berkendael à Forest, Bruxelles.

Ligue belge des Droits de l'Homme
BE AULB NA C 0290 · Collectivité · 1901 - présent

La Ligue belge des Droits de l'Homme a été créée à Bruxelles pour la première fois en 1901, par professeur Eugène Monseur. Même si cette période n'est pas bien soutenue par des sources, l'association belge a été créée très probablement sous influence de la Ligue des Droits de l'Homme, fondée en France en 1898 pendant l'affaire Dreyfus.
Dissoute pendant la Première Guerre Mondiale, la Ligue belge est recréée au début des années 1920 sous le nom Ligue belge pour la Défense des Droit de l'Homme et du Citoyen. Sous l'occupation allemande la ligue a été interdite. En 1954 ses anciens membres comme Jeanne Beeckman Vandervelde, Max Gottschalk ou Henri Rolin ont inspiré la création de la Ligue d'aujourd'hui. Les activités de la ligue suivaient trois sujets : la décolonisation, la lutte contre la dictature et le respect des droits humains dans les pays démocratiques.

Gottschalk, Max
BE AULB NA P 0124 · Personne · 1889-1976

Liège, le 9 février 1889 - Ohain, 1976
Licencié en philosophie et lettres, Docteur en droit de l'Université de Liège.

Collaborateur scientifique à l'Institut de sociologie Solvay (1928), professeur de législation internationale du travail à l'Ecole d'ergologie de l'institut des Hautes Etudes de Bruxelles (1933-1940).

Monseur, Eugène
BE AULB NA P 0178 · Personne · 1860-1912

Liège, le 17 septembre 1860 - le 6 décembre 1912
Docteur en philosophie et lettres (1884) et docteur en droit (1885) de l'Université de Liège.

Van Tichelen, Monique
BE AULB NA P 0874 · Personne · 15 juin 1930 - 12 février 2018

Née à Anvers le 15 juin 1930, décédée à Uccle le 12 février 2018. Femme politique belge, militante féministe, qui luttait entre autre pour la dépénalisation de l'avortement.

Crespy, Amandine
BE AULB NA P 0870 · Personne

Doctorat en Sciences politique et sociales (ULB, 2009)

Jacobs, Roel
BE AULB NA P 0869 · Personne

Historien spécialisé dans l'histoire de la ville de Bruxelles.

Baugniet, Jean
BE AULB NA P 0052 · Personne · 1901-1979

Wasmes, 29 avril 1901 - Bruxelles, 1 février 1979.
Docteur en droit (ULB, 1923)

Originaire du bassin hennuyer, Jean Baugniet fait ses humanités à l’Athénée royal de Mons avant d’entreprendre un cursus de droit à l’Université libre de Bruxelles. Au cours de ses études, Il participe à la fondation de la Confédération Internationale des Etudiants (CIE) dont il occupe la présidence pendant huit ans. Proclamé docteur en droit en 1923, Jean Baugniet entame une carrière juridique comme avocat près la Cour d’Appel. Dix ans plus tard, en décembre 1933, il débute sa carrière de professeur au sein de son alma mater, en tant qu’assistant du professeur Paul Vander Eycken au cours de droit commercial comparé de la Faculté de Droit. Cette nomination fait suite à seconde en 1934 comme assistant au cours de droit notarial et ce, pour quatre années. En juillet 1936, il embrasse la fonction de chargé de cours et dispense les leçons de « Rédactions et applications d’actes en langue française » et de « Procédure notariale en langue française ».

Durant l’été 1941, sur proposition du Bureau de la Faculté de Droit, Jean Baugniet accède à l’ordinariat. En octobre de la même année, il lui est demandé d’assurer la suppléance du cours de « Loi organiques du notariat » dispensé par Camille Hauchamps, alors malade. Néanmoins, face à la pression exercée par l’occupant allemand sur la gestion de l’Université, le Conseil d’Administration, en date du 24 novembre 1941, vote la suspension des cours à l’unanimité. À la libération, il prend officiellement la suppléance du cours de « Lois organiques du notariat » à la Faculté de Droit et celui de « Droit Commercial » à l’École de Commerce.

En juillet 1947, Jean Baugniet est désigné recteur de l’Université pour trois ans. À la suite de son rectorat, il assume conjointement à sa fonction de pro-recteur, la qualité de membre du Conseil d’administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et de la commission coloniale de l’Université. Parallèlement à ses fonctions universitaires, il assure également la présidence de la commission nationale de l’UNESCO en 1954. Il poursuit ses hautes fonctions académiques comme vice-président puis président de la Faculté de Droit d’une part, et président de l’École des Sciences criminologiques Léon Cornil d’autre part. En juin 1968, alors qu’un vent de révolte souffle sur le campus, Jean Baugniet devient président du Conseil d’Administration de l’Université.

Ce mandat présidentiel prend place dans un contexte singulier. L’Université, à partir du mois de mai 1968, est en effet perturbée par la vague internationale de protestation étudiante. Ce mouvement de contestation, inspiré des évènements de mai 68 en France, dénonce le manque de démocratie interne à l’Université. Durant une cinquantaine de jours, l’auditoire principal du campus du Solbosch est occupé par les protestataires ; des assemblés libres y sont organisées en vue de penser l’université réformée. Jean Baugniet, nommé président du Conseil à la suite de la démission de Felix Leblanc au début des protestations, se voit attribuer la tâche délicate de concilier les positions traditionnelles des uns et réformistes des autres. Avant d’accéder à l’honorariat en juin 1971, il sera donc témoin de la réforme des structures de l’Université vers une plus grande représentativité étudiante.

Geerts, Yves
BE AULB NA P 0872 · Personne

Diplômé en sciences chimiques (ULB, 1989), Doctorat (ULB, 1993)

BE AULB NA C 0052 · Collectivité · 1910 - 2004

Sous l’impulsion d’Ernest Solvay (1828-1922) incité lui-même par Walter Nernst (1864-1941), le premier conseil de physique (La théorie du rayonnement et les quanta) eut lieu en novembre 1911 à Bruxelles. Il révolutionna tant la physique quantique que ses instigateurs cherchèrent à instituer un soutien administratif solide pour pérenniser cette formule inédite de rencontre scientifique internationale. Pour ce faire, l’Institut International de Physique Solvay (IIPS), suggéré à Ernest Solvay par Robert Goldschmidt, vit le jour dans le dessein de favoriser le développement international de réunions savantes et de recherches en physique. Son but consistait tant à organiser des réunions scientifiques en petit comité regroupant d’éminents physiciens qui discuteraient des avancées dans leur spécialité qu’à offrir des subsides et des bourses. Jusqu’en 1946, l’Institut International de Physique Solvay, comme l’Institut de Physiologie ou celui de Sociologie, soutint financièrement de jeunes scientifiques belges et étrangers afin qu’ils puissent progresser dans leurs travaux. De même, Ernest Solvay souhaitait instaurer un système analogue pour la chimie. À cette fin, au moment même des discussions portant sur la fondation d’un Institut de physique, il correspondait. Néanmoins, les désaccords entre Ernest Solvay, Albin Haller et William Ramsay ne permirent pas à l’Institut International de Chimie Solvay (IICS) de voir le jour en 1913. En effet, le premier souhaitait une institution centralisatrice des savoirs au sein d’un comité scientifique international équilibré (autant de membres français, britanniques et allemands) alors que le second pensait cet institut comme une bibliothèque des savoirs regroupant la documentation mondiale dans le domaine de la chimie, à l’image de l’Office international de bibliographie (Mondaneum) de Paul Otlet (1868-1944)5 et Henri Lafontaine (1854-1943)6 — et de ce que représentait déjà l’Association Internationale des Sociétés Chimiques (AISC). Alors que l’échange épistolaire sur cette question du rôle de l’IICS s’intensifiait, la Première Guerre mondiale éclata mettant ce projet de côté jusqu’en 1920. À la sortie de la Grande Guerre, l’AISC est dissoute. Dès lors, en 1921, Ernest Solvay était libre de fonder l’IICS dans un dessein homologue à celui de l’IIPCS. Malgré l’ingérence récurrente des physiciens dans les affaires des chimistes, l’IICS tenta d’évoluer aussi indépendamment que possible de sa consoeur, l’IIPS. En 1963, en réponse à une restructuration économique — et après une prolongation de leur existence pour trente années sous les bonnes grâces des descendants d’Ernest Solvay — les Instituts retrouvent un nouveau souffle en fusionnant leurs conseils d’administration respectifs en une entité commune le 17 octobre 1963. Ainsi, ils deviennent les Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay (IIPCS). Mais, ils ne s’organisent pas pour autant de la même manière qu’aujourd’hui. En effet, en 1970, survient une nouvelle crise politique et budgétaire en Belgique. Il y eut d’une part, une récession économique qui toucha tant la recherche scientifique fédérale que les IIPCS et d’autre part, un épisode politique menant à la création de la Vrij Universiteit van Brussels (VUB). Pour pallier ces contingences politico-économiques, le directeur des IIPCS, Ilya Prigogine (1917-2003)7 et les recteurs des deux Universités désormais consoeurs — avec le soutien de Jacques-Ernest Solvay (1920-2010)8 — décidèrent, en 1970, de transformer les IIPCS en ASBL. Ceux-ci devinrent conséquemment indépendants des comptes des deux universités, bien que toujours localisés au sein de leurs bâtiments. Ainsi, l’ULB et la VUB prêtent toujours un président (Ilya Prigogine [1958 à 2003] et Marc Henneaux [1955 — ]9 depuis 2003) et un bâtiment aux IIPCS. La même année, la chaire Solvay est fondée afin de permettre aux jeunes étudiants belges d’évoluer et de se former tant à la physique qu’à la chimie dans un environnement international. Créée conjointement par les Instituts et l’ULB, elle invite deux fois par an des physiciens et des chimistes internationaux afin qu’ils partagent leurs connaissances avec de futurs physiciens et chimistes belges, favorisant, par la même, la circulation des savoirs dans ces deux branches de la science. Quant aux conseils internationaux de physique et de chimie, et ce jusqu’à ce que les Instituts fusionnent leurs administrations en 1963, ils eurent lieu tous les trois ans. Depuis, les conseils internationaux se donnent en alternance entre la physique et la chimie. Ainsi, tous les trois ans, se tient un conseil consacré soit à la physique, soit à la chimie. Il convient de souligner que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la frontière hermétique entre ces deux sciences s’est amoindrie, ce qui donne lieu parfois à des conseils conjoints (Surface Science, Austin, 1987) ou à des Conseils portant sur la physico-chimie. Parmi les pointures scientifiques présentes lors de ces événements, de nombreux prix Nobel se sont réunis pour discuter des avancées en chimie et en physique. Terminons cette brève introduction en soulignant que les conseils de physique se placent parmi les premières rencontres internationales instituées au début du XXe siècle, annonçant le début de l’internationalisation de la science et plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, sa supposée mondialisation.

Dehon, Catherine
BE AULB NA P 0868 · Personne

Doctorat en Sciences (ULB, 2001)

Lewillie, Léon
BE AULB NA P 0642 · Personne · 1925-1999

Bruxelles, 1925 - Bruxelles, le 21 septembre 1999

Levarlet-Joye, Hélène
BE AULB NA P 0643 · Personne · 1929-2016

Licenciée agrégée en éducation physique (1956)

Hainaut, Karl
BE AULB NA P 0644 · Personne · 1938-2016

Licencié en kinésithérapie

Lameere, Auguste
BE AULB NA P 0155 · Personne · 1864-1942

Bruxelles, 12 juin 1864 - 6 mai 1942.
Docteur en sciences naturelles (ULB, 1887). Docteur agrégé à la Faculté des sciences (ULB, 1890)

Auguste Lameere fait ses études aux Universités de Bruxelles, de Liège, de Heidelberg et au Collège de France. En 1926, il crée l'Institut zoologique Torley-Rousseau grâce à la donation de Mme Torley-Keller en l'honneur de son fils.
Il épousera en 1901 Jeanne De Greef, la fille du sociologue Guillaume de Greef. De cette union, naitront Juliette et William, celui-ci fera également carrière à l'université libre de Bruxelles.

Backvis, Claude
BE AULB NA P 0674 · Personne · 1910 - 1998

Claude Joseph Élie Backvis est né à Schaerbeek le 24 avril 1910.
Il s’inscrit en philologie classique à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles et y obtient en juillet 1931 son doctorat.

Englert, Yvon
BE AULB NA P 0354 · Personne · 1955 -

Watermael-Boitsfort, 13 décembre 1955 -
Docteur en médecine (1980)

Viviers, Didier
BE AULB NA P 0353 · Personne · 1963 -

Soignies, le 3 janvier 1963 -
Licencié en histoire et en histoire de l'art et archéologie. En 2003, il fonde le Centre de recherches en archéologie et patrimoine de l'Université libre de Bruxelles

Vincke, Philippe
BE AULB NA P 0352 · Personne · 1951 -

Ottignies, le 30 avril 1951 -
Mathématicien
Démissionne en 2016 de la fonction de recteur.

De Maret, Pierre
BE AULB NA P 0351 · Personne · 1950-

Bruxelles, 5 février 1950 -
Licencié en histoire de l'art et archéologie en 1972 ; licencié en sciences sociales des pays en voie de développement (1973) ; docteur en philosophie et lettres (1978)

Vanherweghem, Jean-Louis
BE AULB NA P 0326 · Personne · 1942 -

Docteur en médecine (1967). Il est spécialiste en médecine interne et en néphrologie.

Verhaegen, Georges
BE AULB NA P 0325 · Personne · 1937 -

Licencié en sciences chimiques (ULB, 1959)

Hasquin, Hervé
BE AULB NA P 0043 · Personne · 1942 -

Charleroi, le 31 décembre 1942 -
En 1964, Hervé obtient sa licence en Histoire et prépare un doctorat qu'il reçoit en 1970.

Michot, Jean
BE AULB NA P 0177 · Personne · 1930-2009

Vierset-Barse, 5 octobre 1930 - 1 septembre 2009.
Licencié en sciences géologiques (Liège, 1953) ; Docteur en sciences géologiques (Université de Liège, 1960)

Foriers, Paul
BE AULB NA P 0324 · Personne · 1914-1980

15 novembre 1914 - Bruxelles, le 18 mai 1980
Docteur en droit (1937) de l'Université libre de Bruxelles, licencié en économie financière et en sciences politiques

Jaumotte, André
BE AULB NA P 0149 · Personne · 1919-2016

André Jaumotte est né à Jambes le 8 décembre 1919, fils de Jules Jaumotte (1887 – 1940) et de Maria Braibant (1886 – 1970).
Après de brillantes études humanitaires à l’Athénée de Saint-Gilles, André Jaumotte intègre l’Université Libre de Bruxelles à la rentrée académique 1938-1939. Après avoir complété sa deuxième candidature en ingénierie civile, il décide, à la rentrée 1941, de se spécialiser dans la section mécanique et électricité. Cependant, dans le contexte de guerre, l’ULB suspend les cours dès novembre 1941. Afin de ne pas interrompre son apprentissage, André Jaumotte poursuit ses études en mécanique auprès d’Edouard Bogaert, professeur titulaire à l’ULB, qui lui dispense des leçons à domicile. En complément à ces cours particuliers, il suit les cours de la ville de Bruxelles. Durant cette période, il engrange une première expérience pédagogique en dispensant lui-même des cours « clandestins » de thermodynamique chimique. En 1943,André Jaumotte obtient le diplôme d’ingénieur civil mécanicien et électricien avec Grande Distinction auprès de Jury Central. L’examen a lieu devant un jury interuniversitaire réuni dans les locaux de l’Université de Gand, où les étudiants de Bruxelles sont accueillis.
À la réouverture de l’Université Libre de Bruxelles, au début de l’année académique 1945-1946, André Jaumotte est nommé assistant pour deux ans auprès de la Faculté de Polytechnique. Cependant, dès février 1946, il dispense les cours du Professeur Bogaert, alors en incapacité. Il enseigne notamment les matières centrées sur la question des turbomachines. En 1947, suite au décès du Professeur Bogaert, André Jaumotte est nommé chargé de cours. Il consacre son enseignement à la question des turbomachines.
Par la suite, André Jaumotte prend la direction de l’Institut de Mécanique appliquée de 1958 à 1986, ainsi que celui d’Aéronautique de 1953 à 1986. En parallèle, il remplit la fonction de Secrétaire de l’Académie des Sciences de 1956 à 1959 avant d’être élu Doyen en 1959, fonction qu’il exercera jusqu’en 1962. Au sein de la Faculté des Sciences, les activités scientifiques du Professeur Jaumotte se concentrent notamment sur les problèmes variés de mécanique des fluides et de mécanique des solides liés à la conception et au fonctionnement des machines énergétiques. Parmi ses nombreux thèmes de recherche, citons : le décollement tournant dans les machines axiales, la déformation et les vibrations des aubages et turbines, les questions relatives au niveau sonore dans le fonctionnement des turbomachines ou encore les questions liées à la circulation du modérateur dans les réacteurs nucléaires. Ces diverses recherches reconnues par le monde scientifique international lui apportent de nombreuses nominations dans des associations internationales. Elles lui valent notamment d’être élu membre correspondant de la Classe des Sciences de l’Académie Royale de Belgique en 1966 et membre titulaire en 1982. Il est élu membre honoraire de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer de Belgique en 1973. Il participe également à la création, en 1988, de la Belgian Academy Council for Applied Sciences dont il occupe la coprésidence.
Sa carrière académique prend un tournant décisif dans le cadre des événements de « mai 1968 » qui secouent l’Université Libre de Bruxelles et son administration. André Jaumotte est élu Recteur dans ce climat particulièrement agité. Une fois élu, il participe à la mise en oeuvre des réformes de la gouvernance universitaire voulues par les contestataires. Il est réélu dans la fonction avant de la quitter en 1974 pour assumer la présidence du Conseil d’administration de l’Université. Il est réélu annuellement à cette fonction jusqu’en 1981. De cette date à 1988, il assure la Présidence du Conseil de gestion de l’hôpital académique situé sur le site d’Erasme à Anderlecht. Au terme de ce mandat, l’Université le charge de la Présidence de ses actions de coopération au développement.
Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (1986), le Baron Jaumotte fut également élevé au grade de Docteur Honoris Causa de la Vrije Universiteit Brussel (1976), de l’Université Laval à Québec (1986), de l’Université de Cluj en Roumanie (1993) ainsi que de l’Université Polytechnique de Bucarest en Roumanie (1997).
Aussi, en parallèle à ses activités académiques, André Jaumotte fut particulièrement actif dans le domaine industriel. Suivant le principe de la collaboration entre les industries et l’Université, André Jaumotte a exercé des fonctions diverses dans le champ industriel, mais 9
toujours en lien avec ses recherches ; dans ce cadre, il milita pour l’affirmation de la recherche appliquée ainsi qu’une collaboration plus étroite avec le monde industriel. Parmi ses principales fonctions en dehors de l’Université, citons la Présidence honoraire de l’Union Chimique Belge de 1980 à 1990, la Présidence honoraire de de l’Association Vinçotte Nucléaire de 1981 à 2002 ainsi que la Vice-Présidence honoraire de la Belgo-nucléaire de 1983 à 1995.
A partir des années 2000, au terme d’une vie scientifique et professionnelle particulièrement remplie, André Jaumotte consacre son temps à de nombreuses oeuvres scientifiques dont la Fondation Jaumotte-Dumoulin qu’il crée en 1994. Il participe aussi à de nombreux comités scientifiques, notamment au sein de la Commission de la Biographie nationale dont il occupe la vice-présidence et pour laquelle il rédige une importante collection de notices biographiques.
Le Baron André Jaumotte est décédé à Uccle le 18 décembre 2016.

Homès, Marcel
BE AULB NA P 0140 · Personne · 1906-1986

Bruxelles, 24 février 1906 - 6 novembre 1986.
Botaniste. Il crée l'Institut de Physiologie végétale (ULB), dirige le Centre d'Etudes et de Recherches sur l'Aquiculture (CERA), Secrétaire de la Faculté des Sciences (1947), président de la Faculté (1956) et recteur de l'Université.

Leroy, Maurice
BE AULB NA P 0162 · Personne · 1909-1990

Ath, le 23 janvier 1909 - Bruxelles, le 3 mars 1990
Docteur en philosophie et lettres (ULB, 1931).

De Keyser, Walter
BE AULB NA P 0323 · Personne · 1904-1988

Malines, le 6 octobre 1904 - Uccle, le 27 mars 1988
Ingénieur civil des mines (ULB, 1926)
Chef de cabinet de Kronacker, professeur de chimie industrielle à l'Université libre de Bruxelles

Janne, Henri
BE AULB NA P 0147 · Personne · 1908-1991

Bruxelles, 20 février 1908 - 26 octobre 1991.
Docteur en philosophie et lettres (ULB, 1932).

Professeur à l'Université libre de Bruxelles et directeur de l'Institut de Sociologie Solvay.

Bigwood, Édouard-Jean
BE AULB NA P 0057 · Personne · 1891-1975

Bruxelles, 10 septembre 1891 - 11 décembre 1975.
Médecin et biochimiste.
Édouard Jean Bigwood est né en 1891 à Bruxelles au sein d’une famille de la bourgeoisie financière. Il entame des études de médecine à l’Université libre de Bruxelles en 1914 ; néanmoins, l’avènement du premier conflit mondial met un frein à la poursuite de son cursus. Dès lors, il décide de rejoindre en août 1914, l’équipe médicale de l’Ambulance du Palais royal de Bruxelles, un service de soins aux blessés de guerre organisé par la reine Élisabeth et dirigé par le chirurgien bruxellois Antoine Depage . Cette collaboration ne dure que quelques mois ; en effet, il tente en 1915 de s’évader de Belgique mais capturé par les Allemands à la frontière belgo-néerlandaise, il est condamné à 6 mois d’emprisonnement. Une fois l’armistice déclaré, il reprend ses études de médecine et acquiert le grade de docteur en médecine, chirurgie et accouchement avec distinction en mars 1920.
Bigwood entreprend ensuite un séjour d’étude à Paris, au sein du laboratoire du célèbre médecin et bactériologiste français Fernand Widal. En septembre 1920, il est sélectionné par la Belgian American Educational Foundation pour faire partie du premier contingent de post-gradués belges à aller se spécialiser aux États-Unis. Auprès du docteur Walter Walker Palmer, il se forme aux soins hospitaliers et à la recherche en biochimie à l’université John Hopkins à Baltimore puis à l’université Columbia à New-York. Instruit par deux ans de pratique et de recherche médicale en laboratoire aux États-Unis, à son retour à Bruxelles en janvier 1923, il rejoint en tant qu’assistant le service de chimie biologique de l’Université libre de Bruxelles, dirigé par le docteur Auguste Slosse . Quand ce dernier entreprend un séjour académique aux États-Unis en octobre 1923, Édouard Bigwood assure la suppléance de son cours de chimie biologique. En outre, quelques mois plus tard, en juin 1924, il est reçu docteur spécial en sciences biochimiques.
Salué pour la qualité de son travail durant l’absence d’Auguste Slosse, Edouard Bigwood est promu, en novembre 1924, chef de travaux du cours de chimie biologique et pathologique de l’Université. Il obtient la titularisation de ce cours quatre ans plus tard et accède, en juin 1930, à l’ordinariat. La même année, il se voit confier la direction de la chaire de chimie biologique, pathologique et d’hygiène alimentaire. Un an plus tard, il devient directeur du laboratoire de biochimie normale et pathologique. À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé membre du Comité de l’Institut de Sociologie Solvay et du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet. Parallèlement à ses activités académiques, il est nommé en 1936 par le ministre de la Santé publique Émile Vandervelde, représentant de la Belgique au sein de deux commissions techniques internationales relatives à la physiologie et à la nutrition de la Section d’Hygiène de la Société des Nations. Apprécié par ses pairs, il est désigné, un an plus tard, expert technique de cette section pour les questions d’alimentation et de physiologie.
Édouard Bigwood est absent lors de la rentrée universitaire de 1940. Le biochimiste se trouve en effet en Haute-Garonne où, sous les auspices de la Croix-Rouge de Belgique, il s’emploie au rapatriement des réfugiés belges. Passé en Angleterre, il demeure, jusqu’en 1943, vice-président du Comité de la Croix Rouge de Belgique à Londres. Il se rend ensuite aux États-Unis et prend part à la conférence de Hot-Springs de 1943, en tant que représentant de la Belgique. Participant également, quelques mois plus tard, à la première réunion du Conseil de l’Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA), il est désigné intercesseur de l’exécutif belge auprès du Département de la Guerre américain, en vue d’organiser le programme d’approvisionnement en matière d’hygiène et d’alimentation de la Belgique prochainement libérée. À partir de 1944, il coordonne, avec les milieux universitaires américains, l’écriture et la publication d’une documentation renseignant les progrès médicaux effectués en Amérique durant le conflit et ce, afin d’actualiser les connaissances et savoirs des responsables de la santé en Belgique. Rentré en Europe durant l’été 1944, Édouard Bigwood reprend ses fonctions académiques et professorales à l’Université libre de Bruxelles. Nommé secrétaire de la Faculté de Médecine et de de Pharmacie en septembre 1944, il devient membre du Conseil scientifique de l’Institut Jules Bordet, du Comité directeur de l’Institut de sociologie et du Comité directeur du Centre de microchimie. En novembre 1946, il est nommé titulaire à la Faculté des Sciences des cours de « Chimie biologique approfondie » et de « physique biologique ». Membre du Conseil d’Administration et du Conseil Académique, il est nommé vice-président de la Faculté de Médecine et de Pharmacie entre 1948 et 1950. À l’automne 1953, il devient recteur pour trois années. Parallèlement, le biochimiste, considéré comme « l’un des plus imminents nutritionnistes médicaux en Europe et dans le monde », demeure éminemment investi dans les hautes sphères diplomatiques et scientifiques internationales. Il offre en effet son concours tant à la FAO qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé ; parfois dans des comités conjoints à ces deux organisations.
Désigné pro-recteur entre 1956 et 1959, embrassant de nouvelles charges de cours à la Faculté des Sciences appliquées , Édouard Bigwood accède finalement à l’honorariat en 1961. Déchargé de ses enseignements, il consacre la derrière partie de son existence à la direction du Centre de recherche sur le droit à l’alimentation de l’Institut d’étude européenne.

Barzin, Marcel
BE AULB NA P 0322 · Personne · 1891-1969

Dinant, le 25 octobre 1891 - Bruxelles, le 31 décembre 1969
Fait ses études à l'Université libre de Bruxelles de 1910 à 1914 qu'il interrompra pour s'engager en qualité de volontaire à la guerre de 1914-1918 ; Docteur en philosophie et lettres (1919)
De 1940 à 1945, il enseigne aux Etats-Unis d'Amérique, sous la patronage CRB, à la New School for Social Research, New York et à Claremont Colleges, Claremont (Cal.). Il est co-directeur de la revue Le Flambeau.

Cox, Jacques
BE AULB NA P 0321 · Personne · 1898-1972

Astronome et mathématicien, né à Anvers le 16 août 1898 et décédé à Bruxelles le 20 octobre 1972.
Formé à l’Ecole moyenne de Bruxelles, il prépare seul l’examen d’entrée à la Faculté des Sciences appliquées. En effet, l’occupation allemande de la Belgique à partir de 1914 a entraîné la fermeture de toutes les universités du pays. À la réouverture de l’Université libre de Bruxelles en février 1919, Jacques Cox entame un cursus de polytechnique et obtient le grade de docteur en sciences physiques et mathématiques en juillet 1924. Nommé élève-assistant de l’Institut d’astronomie à l’automne 1923, il en devient l’assistant à partir de 1924 et ce, jusqu’en 1938.

Suppléant de Paul Stroobant pour le cours d’«Astronomie mathématique» entre 1930 et 1931, il est nommé chargé de cours en juin 1933 et dispense les leçons de «Géographie mathématique» et d’«Exercices de géographie mathématique» à la Faculté des Sciences. La même année, Jacques Cox devient titulaire du cours libre de «Chronologie historique» à la Faculté de Philosophie et Lettres et un an plus tard, titulaire des «Exercices de géographie mathématique». Il accède à l’ordinariat en juin 1936 tandis qu’il assure, quelques mois plus tard, la suppléance de Paul Stroobant pour l’examen des 1ères Licence de la Faculté des Sciences ainsi que la charge des cours d’ « Eléments d’astronomie et de géodésie » d’ «Astronomie sphérique et astronomie mathématique», de «Mécanique analytique et mécanique céleste» et d’ «Astrophysique». Désigné collaborateur en 1937 du cours d’ «Histoire de la pensée scientifique», il devient l’année suivante directeur de l’Institut d’astronomie.

C’est à l’automne 1941 que Jacques Cox est nommé vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Néanmoins, un mois plus tard, face à la volonté allemande de germaniser l’Université, le Conseil d’Administration décide à l’unanimité de suspendre les cours. L’Université close, Jacques Cox décide de rejoindre l’Angleterre en 1942. Engagé par la Royal Air Force comme senior scientific officer, il participe à de nombreuses missions dans la formation de pilotes et la mise au point d’appareils et de nouvelles méthodes de navigation aérienne. Revenu en Belgique en octobre 1944, il succède à Frans van den Dungen comme recteur de l’Université libre de Bruxelles. Parallèlement, il est nommé membre du Conseil d’Administration de l’Université.

Nommé pro-recteur à l’automne 1947, il devient un an plus tard, secrétaire, puis en 1950, directeur de l’Institut d’aéronautique. Conjointement, Jacques Cox est mandaté comme titulaire de différents enseignements à la Faculté des Sciences appliquées. Appelé à participer au Conseil d’Administration du Centre Scientifique et médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) en 1952, il est nommé recteur honoraire un an plus tard. Il accède à l’honorariat professoral en octobre 1960.

Van den Dungen, Frans
BE AULB NA P 0241 · Personne · 1898-1965

Bruxelles, 4 juin 1898 - Boisfort, 22 mai 1965.
Ingénieur civil des mines (ULB, 1921), physicien et mathématicien (Paris)

Après des humanités gréco-latines à l’Athénée de Saint-Gilles, Frans van den Dungen envisage de poursuivre son apprentissage à l’Université libre de Bruxelles. L’occupation allemande de la Belgique durant la Première Guerre mondiale ayant entrainé la fermeture de toutes les universités du pays, il doit reporter ce projet. C’est à l’Athénée de Saint-Gilles qu’il entame dès lors un enseignement postscolaire, certes de caractère universitaire, mais néanmoins clandestin. En effet, différents professeurs universitaires empêchés sont accueillis dans cet établissement secondaire pour y dispenser leur enseignement. C’est notamment le cas du physicien et mathématicien Théophile de Donder , dont l’influence sur le jeune étudiant qui prépare son examen d’entrée en Polytechnique sera déterminante . La guerre terminée, Frans van den Dungen obtient finalement son diplôme d’ingénieur civil des mines à l’Université libre de Bruxelles en octobre 1921. Deux ans plus tard, en juillet 1923, il est désigné assistant pour les « Exercices pratiques des cours de mathématiques et de mécanique » au sein de la Faculté des Sciences appliquées. Suppléant d’Edouard Bogaert pour le cours de « Mécanique rationnelle » en janvier 1925, il reprend la charge de ce cours quelques mois de plus tard parallèlement à celui d’« Exercice de rédaction » et de « Techniques de vibrations ». C’est en juillet 1926 que Frans van den Dungen obtient la titularisation du cours de « Mécanique rationnelle » dispensé aux élèves de première et seconde candidatures à la Faculté des Sciences appliquées. Nommé à l’ordinariat en juin 1927, il est désigné, quatre mois plus tard, directeur du Musée de Cinématique et de Mécanique rationnelle. À l’automne 1928, il entame un mandat de trois ans comme secrétaire de la Faculté des Sciences appliquées. Désigné titulaire du cours d’« Electro-acoustique » en juillet 1930, il prend en charge la direction du laboratoire qui y est associé trois mois plus tard.
Jouissant de la confiance de ses pairs, Frans van den Dungen accède à la présidence de la Faculté des Sciences appliquées en octobre 1933, et ce pour trois années. Il est, en outre, nommé cette année-là titulaire provisoire du cours d’ « Organisation de l’apprentissage mécanique ». En 1935, il devient titulaire du cours d’hydraulique ainsi que vice-président de la Faculté des Sciences appliquées. Appelé pour assurer la suppléance de Jean Bosquet pour le cours d’« Acoustique et travaux pratiques d’Acoustique », il obtient la titularisation du cours de « Technique de vibrations » en 1936, puis, en 1937, du cours de « Compléments de mécanique analytique » et de « Technique des vibrations ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, van den Dungen prend la direction du « Séminaire de mécanique analytique » et succède, en juillet 1938, à Albert Dustin au rectorat de l’Université.
Frans van den Dungen est mobilisé en octobre 1939 et Edouard Bogaert assure le poste de recteur faisant-fonction durant son absence. À son retour, en juin 1940, il lui incombe la lourde tâche de diriger l’Université au sein d’un pays désormais occupé. Malgré un avenir incertain et les difficultés du quotidien, les autorités universitaires décident de rouvrir les portes de l’institution en septembre 1940. Le recteur perçoit néanmoins rapidement le dessein allemand quant au devenir de l’Université. Les occupants, jugeant l’institution trop libérale, francophone et indépendante, souhaitent en effet procéder à sa germanisation forcée. Le 24 novembre 1941, dans l’incapacité de maintenir la liberté d’enseignement face à l’administration du Reich, le Conseil d’Administration de l’Université décide, à l’unanimité, de suspendre définitivement les cours . Frans van den Dungen, comme d’autres professeurs universitaires, organise dès lors des cours clandestins et ce, malgré lle risque des représailles de la part des forces d’occupation .
À la libération, Frans van den Dungen reprend ses fonctions professorales tout en étant nommé Haut-Commissaire à la Recherche scientifique. Nommé également directeur de l’Institut de physique appliquée à l’automne 1947, il assume, les années suivantes, diverses charges de cours, notamment d’aérodynamique, de graphostatique, d’élasticité ou encore de mécanique analytique et de physique anatomique . Conjointement, il se voit confier la direction du Service de Physique appliquée de l’Institut de Physique à partir de 1956, du Laboratoire de radioélectricité, d’acoustique et d’électroacoustique entre 1959 et 1960 et de l’Institut des télécommunications et d’acoustique entre 1960 et 1964. Vice-président de la Faculté des Sciences appliquées entre 1959 et 1960, il est également délégué du Conseil d’Administration aux séances du Bureau de l’Université à partir de 1962. Frans van den Dungen décède le 22 mai 1965 et ce, après une carrière universitaire de 42 années.

Dustin, Albert
BE AULB NA P 0327 · Personne · 1884-1942

Médecin et chercheur en oncologie, né à Bruxelles le 12 décembre 1884 et décédé à Saint-Gilles le 29 octobre 1942.

Après des humanités effectuées à l’Athénée royal de Bruxelles, Albert Dustin entreprend des études médicales à l’Université libre de Bruxelles. Promu docteur en médecine en juillet 1907, il entame ensuite des séjours d’études à la station biologique de Roscoff puis au sein du laboratoire de Marcel Prenant à la Faculté de Médecine de Paris. Rentré en Belgique, il est reçu docteur spécial en sciences anatomiques, en défendant une thèse d’agrégation intitulée « Le rôle des tropismes et de l’odogénèse dans la régénération ». Un mois plus tard, en juillet 1910, à la suite du décès précoce du titulaire de la chaire d’histologie, Hermann Joris, Albert Dustin reprend cet enseignement comme chargé de cours. Il accède à l’ordinariat le 18 juillet 1914, soit deux semaines avant l’avènement de la Première Guerre mondiale.

Le premier conflit majeur du XXe siècle contraint le médecin bruxellois à l’exil. Engagé volontaire, il est médecin de régiment avant de répondre à l’appel d’Antoine Depage en vue de diriger un service de neurochirurgie à l’Ambulance de l’Océan à la Panne. Il participe également à la fondation et à la direction du recueil « Les Travaux de l’Ambulance de l’Océan », qui devient, à la fermeture de l’hôpital en octobre 1919, « Les Archives de Médecine expérimentale ». À la fin de la guerre, il se rend aux États-Unis accompagné de Jules Bordet, d’Antoine Depage et de René Sand afin de rencontrer les représentants de la Fondation Rockefeller, et ce dans la perspective de l’octroi d’un financement pour la construction du nouvel hôpital universitaire Saint-Pierre. Après avoir repris son enseignement en 1920, il est désigné directeur du laboratoire et du musée d’anatomie pathologique au sein de la Faculté de Médecine de l’Université. Conjointement, il assume la fonction de professeur du cours de « Neuropsychologie » à l’École de Guerre et celle de chef de service des autopsies et du laboratoire d’Anatomie pathologique de l’hôpital Saint-Pierre. Quand un « Centre des Tumeurs » est créé en 1925, il est nommé chef du service d’anatomie et de cancérologie.

Directeur de l’Institut d’Anatomie à partir de 1931, Albert Dustin qui bénéficie de la confiance de la Faculté de Médecine est désigné délégué de celle-ci auprès du Conseil d’Administration de l’Université entre 1932 et 1933. Un an plus tard, Albert Dustin assume la vice-présidence de la Faculté de Médecine.

À la fin du rectorat d’Edouard Bogaert en 1935, il est promu recteur de l’Université par le Conseil. Parallèlement à ce mandat, il participe au Comité Exécutif de l’Institut d’Éducation physique, ainsi qu’au comité de gestion et au comité scientifique du nouvel Institut Jules Bordet. En 1938, Albert Dustin prend part à la fondation du Centre scientifique et Médical de l’ULB en Afrique Centrale (CEMUBAC) et en devient le premier président. Un an plus tard, il est désigné président de la Faculté de Médecine, fonction qu’il assume jusqu’à la décision du Conseil d’Administration de l’Université de suspendre définitivement les cours en novembre 1941.

En effet, face à la germanisation de l’Université libre de Bruxelles par l’occupant, les autorités universitaires décident à l’unanimité de fermer les portes de l’institution. En conséquence de cet acte, les Allemands arrêtent plusieurs étudiants et huit professeurs dont Albert Dustin. Ce dernier, emmené à la forteresse de Huy, demeure en captivité jusqu’en février 1942. Peu après sa sortie, le médecin bruxellois est de nouveau incarcéré. Au sortir de son deuxième emprisonnement, passablement affaibli par les rudes conditions de détention, Albert Dustin tâche néanmoins de continuer ses recherches en cancérologie mais décède quelques mois plus tard, en octobre 1942, d’un accident cérébral.